• La fête de la vie consacrée par temps de couvre-feu !

    2 février présentation de Jésus au temple et journée de la vie consacrée. Comment célébrer ce jour ? à 18h il faut être chez soi et en plus des célébrations avec une distance convenable…

    A la fraternité de Beauvais, nous nous interrogeons pour marquer malgré tout ce jour. Le samedi 31 une lumière, peut être un coup du St Esprit !!!… Après avoir téléphoner au prêtre de la paroisse, nous décidons de proposer à toutes les consacrées de Beauvais de participer à la messe de 9h le mardi à la paroisse et même de participer au Laudes à 8h30. Qui viendra ?

    A notre grande surprise, presque toutes étaient là, des paroissiens nous ont rejoint. Nous avons même pu faire une procession de la Lumière en partant de la chapelle jusqu’à l’église pas loin car il n’y a qu’un escalier à monter !!… Nous avons vraiment vécu un temps fort, heureuses de nous retrouver et de pouvoir ensemble célébrer Notre Dieu de Lui rendre Grâce pour son appel et les merveilles qu’ils accomplis en chacune de nous en Eglise au service de la mission.

    A Chelles, là aussi, la fête prend une forme particulière ! Les Petites Soeurs ont suscité une rencontre en visio avec les consacrés de notre secteur. Cela prend bien, elles ont même eu des appels d’autres secteurs qui ont eu vent de la proposition. Ils se sont retrouvés à 20h autour d’un temps de prière et de la piste d’échange « comment, dans nos réalités d’insertion, essayons nous d’être témoin d’Espérance ? »

    A Limoges, les communautés étaient invitées à inviter, dans la mesure du possible des personnes qui ressemblaient au vieillard Syméon et à la prophétesse Anne.

    De belles occasions de rendre grâce pour notre vocation, pour ce OUI donné et redonné chaque jour. Que le Seigneur nous donne la grâce d’avancer avec ESPÉRANCE, AUDACE et FOI dans les incertitudes de cet aujourd’hui  !

    Oui, comme l’écrit Ste Claire d’Assise, « La plus grande de toutes les grâces que nous avons reçues et que nous recevons chaque jour de notre grand bienfaiteur, le Père des miséricordes, celle dont nous devons être le plus reconnaissantes, c’est notre vocation ».

     

  • Be Oko, d’un seul coeur !

    Cette année, bouleversée par la pandémie imprévisible, a mis le monde au diapason d’un nouveau mot, « confinement », créant un espace de communion inattendu. Nous aussi, en Centrafrique, nous avons dû nous protéger, fermer les écoles, limiter la participation au culte dans les églises à 15 personnes. Nous avons tremblé, en imaginant ce que deviendrait l’Afrique si la vague déferlait comme en Europe, tant les moyens de prévention et de soin étaient précaires. Jour après jour, une même supplication vers Dieu s’est élevée des églises, des chapelles, des familles, des postes de radios…, à l’aide d’une belle prière composée par nos évêques.
    L’économie s’est trouvée, comme partout, ébranlée, les plus pauvres et les plus malades, en ont pâti. Mais le virus n’a pas terrassé le pays. Singila na Nzapa !
    Nous, les Petites Soeurs, avons essayé de poursuivre nos activités au maximum. La vie en Centrafrique ne s’est finalement pas arrêtée à ‘Coronavirus’, loin de là… Combien de fois, surtout au village, nous avons pris conscience que nous faisions partie des plus privilégiés de la planète !

    Au Foyer Saint François aussi, la vie a été marquée par la pandémie. Par précaution, les quatre jeunes ont du regagner leur famille pendant quelque temps. Comme pour tous les lycéens de la planète, leurs cours se sont arrêtés. Mais ici, pas de cours en ligne ! et peu de possibilité d’étudier au quartier par ses propres moyens. Voilà l’une des conséquences sur les populations plus vulnérables – les jeunes et les enfants en Afrique – de la crise sanitaire.

    En Centrafrique, l’école a repris progressivement pour les classes d’examen à la période habituelle des grandes vacances, et les épreuves ont été reportées aux mois de septembre et octobre.

    Les CM2 ont composé du 9 au 12 septembre (C.E.F1 et Concours d’entrée en 6ème). Les élèves de 3ème ont passé le Brevet des Collèges la semaine du 22 septembre et pour ceux de Terminale les épreuves du Bac auront lieu mi-octobre. Pour ces derniers, les rattrapages et résultats ne seront que pour décembre.

    Continuons à rester unis les uns aux autres, à prendre soin les uns des autres…

  • Du nouveau à l’atelier de bougies en Centrafrique

    Depuis longtemps, nous les Petites Sœurs de Saint François de Centrafrique, nous disposons d’un atelier de fabrication des bougies comme activité génératrice de revenus, pour nous aider à répondre aux besoins du Secteur.

    Aujourd’hui, nous venons d’ouvrir une boutique pour diversifier notre activité. Nous commençons à vendre divers objets, par exemple des  livres de prière, chapelets, etc…

    Plusieurs Petites Sœurs de France ont déployé des efforts pour nous aider en envoyant des objets qui pourront enrichir les étagères de la boutique. Cela est arrivé par l’intermédiaire de l’Economat Général.

    A nouveau, nous avons reçu beaucoup de pains de cires et de godets de bougies-veilleuses, récupérés par beaucoup d’entre vous. Cela nous aidera beaucoup.

    Notre amie, Madame Véronique, nous a beaucoup aidées pour l’équipement de cet espace, en son nom propre et avec l’aide d’une fondation. Grâce à elles, nous avons pu faire une installation solaire pour l’électricité, refaire les peintures, et divers aménagements et équipements.

    Avant cela, l’ancien bâtiment a été transformé grâce à un projet pris en charge par la Congrégation.

  • Une expérience en fraternité avec les Petites Soeurs

    Je m’appelle Chanelle, j’ai 21 ans, j’étudie à l’Université de BANGUI en Sciences et Vie de la Terre pour la deuxième année. Depuis le 9 février, je suis en stage chez les Petites Sœurs de Notre-Dame d’Afrique à BANGUI, en fraternité.

    Ce qui m’a poussée à venir chez les Petites Sœurs de saint François? C’est le charisme des Sœurs, une vie de simplicité dans la pauvreté et la chasteté. C’est ça qui me donne le goût d’entrer chez les Petites Sœurs. Moi aussi, je veux être au service de Dieu de la même façon, parce qu’elles se donnent aux malades, aux pauvres, aux enfants, aux orphelins…

    J’aime beaucoup les études que je fais et je demande au Seigneur de me donner la force de les poursuivre le plus loin possible. Ce que je n’aime pas à l’école, c’est la tricherie, la corruption ou les mauvais comportements de certains professeurs.

    A l’école, je me sens très heureuse parmi mes amis. Je suis simple avec eux, je vis là aussi une vie fraternelle et de communauté entre frères et sœurs. Je vois qu’ils  apprécient cela. Ils me disent que je suis simple, souriante, et que je pense aux autres, alors que je suis très jeune parmi eux.

    Mon stage chez les Petites Sœurs m’a poussée à connaître davantage saint François et Mère Joséphine. De plus, j’ai découvert beaucoup de choses grâce aux Sœurs: comment fabriquer les gâteaux, les yaourts, les bougies. Elles m’ont  aussi appris la prière, la ‘bonne éducation’ devant quelqu’un, à être ordonnée dans mon emploi du temps, la manière de porter les habits, etc… Elles m’ont donné des conseils pour ma vie de chaque jour.

    Malgré mes faiblesses, découragements, peurs, doutes, inquiétudes, elles sont toujours prêtes à m’encourager à bien discerner ma vocation pour  bien répondre à l’appel du Seigneur. Je remercie beaucoup toutes les Petites Sœurs de FRANCE, de NGOTTO et de BANGUI qui m’ont aidée, de près ou de loin, et dans la prière aussi. Je veux continuer ma vie chez les Petites Sœurs. En tout cas, ce stage m’a beaucoup aidée et je suis très contente. Encore MERCI !

     

    Chanelle, stagiaire

  • Un Jubilé masqué !

    Ce  29 octobre, juste avant le confinement, les Petites Soeurs qui habitent au foyer-logement de Beaupréau (49) ont vécu un temps d’action de grâce pour les 70 ans de l’engagement de notre Petite Sœur Solange en vie religieuse franciscaine.

    Dessin fait par une Petite Soeur pour les 50 ans de vie religieuse de Solange

    Le 19 juin 1950, Solange faisait sa 1ère profession chez les Petites Sœurs franciscaines de Notre Dame de Lenne.

    Au lendemain de la guerre, Solange a entendu avec force l’appel du Seigneur qui lui a fait quitter sa famille, pour arriver en terre et en congrégation « inconnues ». Des témoins dont le Père Aloïs, l’ont aidée à faire ce pas pour rejoindre les Petites Sœurs de Lenne qui se dévouaient au service des enfants orphelins ou abandonnés.

    Après sa profession, se sont passés 18 ans, durant lesquels, elle a été envoyée à St Yaguen, au noviciat, à Séverac le Château, à Esvre en Touraine puis arrivée à Angers en 1968 à l’école des travailleuses familiales… pour partir en Centrafrique de 1969 à 1976 avec une présence active près des mères et aussi sur les routes, comme chauffeur pour l’approvisionnement des fraternités.

    Au retour de Centrafrique, Solange s’est investie dans diverses missions à Goos, St Yaguen, Millau, Lenne, Montpellier (l’hortus et la Roseraie) et c’est à Beaupréau qu’elle poursuit une mission nouvelle auprès des Résidents depuis 2010 !

    Ce 29 octobre, François Richer, prêtre de notre Paroisse a pu se déplacer pour célébrer l’Eucharistie et rendre grâce avec nous, pour ce chemin parcouru où les joies et les épreuves se sont mêlées et où la présence de l’Esprit Saint a été lumière et paix.

    Les Petites Soeurs et la famille de Solange n’ont pu nous rejoindre mais tous ont été bien présents à notre prière.

    Avec notre Petite Sœur Marie Germaine Binenda qui elle aussi, fête ses 70 ans de vie consacrée nous chantons : « Louez et bénissez mon Seigneur. Rendez-lui grâce et servez-le en toute humilité ! »

  • La joie de la relation entre les Soeurs aînées et des Jeunes !

    voir la vidéo : des rayons de soleil !

  • LE MANIOC, un bon fruit de notre mère la Terre

    La production de manioc est tout un processus aboutissant à la farine pour la consommation quotidienne locale: la boule de manioc. C’est l’aliment de base chez nous, très aimé par la population centrafricaine et tenu pour indispensable.

    Ici à la fraternité, dans le champ que nous avons défriché et mis en culture, nous voici à la récolte, un an après la plantation d’une grande étendue de manioc.

    Après l’arrachage d’un premier carré, c’est le transport des tubercules récoltés, du champ à la cour de la maison, avec quelques personnes venues nous aider : ouvriers, jeunes et amis. Un travail qui s’égrènera sur plusieurs mois…

    Les tubercules sont épluchés à l’aide de couteaux et machettes,
    avant de les placer dans des barils remplis d’eau. Là, ils perdront leur matière toxique. Deux ou trois jours après le dépôt des tubercules dans les cuves d’eau, il faut les ressortir pour les laver puis les placer sur des sacs ou des feuilles de palmier.

    Là, nous utilisons des machettes pour couper en petits morceaux les tubercules ramollis.

    Il faut ensuite les entasser dans des sacs de jute bien fermés sur lesquels nous déposerons de grosses pierres dans le but de presser le manioc à l’intérieur. Cela durera deux à trois jours et permettra la fermentation.

    Ensuite, nous retrouvons le manioc sous forme de pâte. Nous le retirons des sacs pour le déposer sur des bâches au soleil. Il faut l’étaler en séparant bien les morceaux afin de bien le sécher.

    Une fois sec, il est prêt à la consommation. Il n’y a plus qu’à le réduire en farine, soit au pilon et au mortier (manière traditionnelle), soit dans l’un des moulins à essence du village contre une somme modique.

    A la communauté, nous avons donc fait réserve, de notre farine de manioc pour un bon moment. Nous en vendons aussi une partie pour rémunérer les personnes qui nous aident et pour continuer à entretenir notre champ: il faut notamment se battre contre les cochons et cabris du village qui perforent régulièrement la clôture pour venir voler leur nourriture ! Nous espérons, à l’avenir, faire de ce champ un complément de ressources pour nous aider à vivre car l’enclavement de nos villages et les problèmes de déplacement y rendent la vie plus coûteuse qu’ailleurs. Tous ensemble, nous les Petites Sœurs, avec les ouvriers, les enfants pygmées, les enfants de Baboundji et quelques collégiennes, tous familiers de notre fraternité , nous avons eu la joie de faire ce long travail main dans la main, joyeusement !

    Nous nous excusons pour la mauvaise qualité des photos. Le confinement et la difficulté des outils de communication en Centrafrique compliquent la diffusion des photos.

    Petite Sœur Aida, Ngotto

  • Petit écho du matin en Centrafrique !

    Cette photo vous le montre… chez nous aussi, c’est la saison sèche, avec ses grandes amplitudes thermiques selon les heures de la journée. Les matins sont frisquets, alors qu’à midi, le soleil au zénith fait monter haut le mercure.

    Au village, dès le lever du jour, c’est autour du feu de bois que les enfants cherchent à se rassembler en quittant leur moustiquaire. Ici, il a été allumé dès le réveil par la grande sœur, qui a aussi mis la marmite d’eau à chauffer et balayé les abords de la maison.

    Ce sont les gestes familiers du matin dans toutes les familles centrafricaines. Ici, les plus grands espèrent un peu de café chaud avant de se laver le bout du nez et d’enfiler leur tenue pour partir à l’école.

    Mais à côté de cette famille chanceuse, combien d’enfants au village resteront, sans petit déjeuner, avec la seule perspective de suivre la maman au champ ou au marigot pour chercher l’eau et le repas de la journée.

    Pour vous abonner à notre revue et soutenir la mission des Petites Soeurs en Centrafrique : pssf.com@gmail.com

    Bonne route vers Pâques !

    Vos petites sœurs de Centrafrique

  • Trouver un nid familial chez les Petites Soeurs…

    De Ngotto à Bangui, le saut est important pour les Jeunes qui viennent y faire leurs études… Les Petites Soeurs sont un pont, un repère, et une aide précieuse pour ces Jeunes :

    « Je m’appelle Mylène. Je suis  élève en classe de 3ème au Groupe Scolaire Saint François à BANGUI.

    Je viens de la paroisse Sainte Famille de NGOTTO, où j’avais fait la connaissance des Petites Sœurs de Saint François, qui travaillent là-bas dans mon village.

    Là-bas, j’étais frappée par leur proximité auprès des plus démunis et abandonnés. Je voyais aussi que les sœurs allaient comme tout le monde chercher de l’eau au forage, de même au marché pour faire leurs provisions. 

    J’étais dans le groupe des Danseuses à la paroisse. C’est à ce moment-là que les sœurs m’ont aidée en cherchant comment me faire continuer mes études à Bangui, car le collège de Ngotto ne donne pas un bon niveau scolaire. Et voilà aujourd’hui je suis à Bangui pour les études.

    Ici, j’ai aussi connu les petites sœurs, le groupe des filles en recherche, toute la famille franciscaine, et je suis très heureuse. Je vis dans une famille d’accueil. Typhaine est devenue ma grande amie. Souvent, je me rends chez les Sœurs. Elles me suivent et me conseillent. S’il plait à Dieu, je consacrerai ma vie au service de Dieu. »

    Ce petit témoignage illustre l’un des aspects de notre mission à BANGUI auprès des jeunes. Outre le Foyer Saint François où vivent quatre jeunes lycéennes, encadrées par sœur Lydie en proximité de la fraternité, il y a encore d’autres jeunes qui sont familiers de notre concession : les filles en recherche du groupe vocationnel, mais aussi quelques jeunes, arrivés à BANGUI pour poursuivre le lycée afin de leur donner une chance d’étudier dans de bonnes conditions.

     

    Comme dans beaucoup de villages, le collège de Ngotto, dépourvu de professeurs, n’offre qu’un parcours très médiocre avec peu de probabilité d’acquérir un niveau normal. Aussi avons-nous le souci d’orienter vers Bangui ou Mbaïki quelques adolescents en qui nous percevons  des aptitudes scolaires.  Ce sont quelques aides d’amis de la Congrégation qui nous le permettent. Merci à vous qui vous reconnaîtrez  derrière ces mots. Cette année, deux jeunes garçons de NGOTTO ont été inscrits au lycée Saint François  avec l’aide d’une association. Ils sont accueillis chez des membres de la famille toujours large en Afrique. Ils savent que nos portes leur sont ouvertes et aiment venir nous visiter, parler…  Voici un autre témoignage, celui de Rock :

    Je vais vous expliquer mon passé, qui est un peu difficile. Je suis né dans une famille pauvre. Mon père était, à l’époque, travailleur dans une société forestière appelée I.F.B à NGOTTO. Ma mère est une simple ménagère, très vertueuse. Je suis fier d’elle parce qu’elle m’a inscrit à l’école de la paroisse de la Maternelle au CM2. Plus tard, mon père est décédé dans une situation très détestable. Alors, j’ai connu une vie difficile. En classe de 4ème, j’ai dû arrêter l’école par manque de moyens. La vie en province n’est pas facile. Il faut supporter. C’est pourquoi j’ai mis tout mon cœur à servir Dieu comme responsable dans les Mouvements de la paroisse. Ma fidélité et ma simplicité m’ont poussé à nouer des relations avec les Petites Sœurs de saint François là-bas, et aussi les Pères. Dans le groupe vocationnel des Jeunes en Recherche, les Sœurs m’ont enseigné. Et quelques mois plus tard, elles m’ont réinscrit au collège de NGOTTO en classe de 3ème et j’ai obtenu mon Brevet des Collèges. Trois semaines après, elles me trouvaient une solution pour poursuivre mes études au lycée à BANGUI. Avant, je ne savais rien en Anglais, alors elles m’ont inscrit au cours organisé par la paroisse Saint Bernard de Boy-Rabe et aujourd’hui, je suis au niveau 2. Une Sœur me suit à chaque instant. Si j’ai un problème de santé, elle me trouve des médicaments ou m’envoie à l’hôpital. Maintenant, je suis en classe de Terminale, et j’aimerais essayer d’aller à l’Université. Comme on dit : tout est possible à celui qui croit. Je me donne beaucoup pour mes études. C’est le seul moyen de préparer mon avenir. Mais le chemin est encore long pour y arriver. Voilà, c’est l’histoire de ma vie.

     

  • Une nouvelle fraternité de Soeurs au Maroc

    Depuis quelques mois… une nouvelle communauté de Soeurs franciscaines s’est implantée à Tazart au Maroc !
    Un beau signe en cette année du jubilé de la rencontre de St François avec le Sultan !
    3 Soeurs africaine sont accepté de se lancer dans l’aventure ! d’autres les rejoindront début 2020. Certaines soeurs viennent y vivre quelques mois… comme Anne-Marie, Petite Soeur de St François.
    Ecoutons-la nous raconter son vécu :
    Dans ce village rural, l’accueil des habitants est simple et beau, avec beaucoup de reconnaissance que des sœurs soient de retour. Cet accueil chaleureux est une grande chance pour une nouvelle communauté !
    A l’arrivée des gens du village sont venus nous saluer. Nous avons eu la chance de participer à une brocante, ce qui nous a donné de rencontrer bien des gens et m’a permis d’aller visiter des femmes dans un village à 1h de marche. C’était super !
    Je n’ai pas encore été à l’atelier broderie mais j’espère bien y aller bientôt.
    Avec tout ce que j’ai vécu pendant 30 ans en Algérie, je n’ai pas de mal à m’insérer la vie offerte par les gens d’ici !
    Notre vie en fraternité est simple et joyeuse.
    Je donne ma place là où c’est possible : dans l’accueil, pour aider à la compréhension de l’arabe…
    Nous avons mis l’accent sur des temps forts de prière au quotidien nous avons la messe grâce à des frères franciscains de Marrakech qui viennent 2 fois par semaine. Pour le moment nous allons tous les dimanches à la messe a Marrakech.
    Marc, prêtre ici au Maroc, et Christian un laïc, nous soutiennent et nous aident beaucoup dans ce commencement que nous vivons !
    Le projet du diocèse est d’ouvrir ce lieu à l’accueil de groupes qui vivent la rencontre avec le monde musulman.Il y a beaucoup à faire et de nombreux ouvriers qui nous aident à tout remettre à neuf ! Il y aura 19 chambres d’accueil. Tout devient beau… !
    Nous avons vécu un grand temps fort de fraternité lors de l’inauguration qui a eu lieu le 13 novembre ! qui a réuni les gens du village, les croyants musulmans, des Soeurs franciscaines vivant au Maroc ou en France, les autorités religieuses et civiles, le Cardinal Cristobal…
    L’aventure ne fait que commencer !