A l’occasion de la journée des femmes, les Petites Soeurs sensibilisent sur la place des femmes.
La violence touche toutes les formes de souffrance physique, sexuelle ou psychologique et les formes de discrimination que les femmes subissent, que ce soit dans leurs familles, ou sur le lieu de leur travail.
La République Centrafricaine n’échappe pas à ce fléau. Les différentes crises subies par la RCA ont contribué à l’insécurité et aggravent la violence et la discrimination. Beaucoup des femmes sont victimes et ont été atteintes dans leur dignité mais aussi dans leur intégrité physique et morale.
Elles souffrent de la violence physique (par la brutalité, l’agressivité et la force), de la violence verbale (les insultes) ou encore de la violence psychologique et morale (la peur, les traumatismes). Il existe de nombreux cas de mariage précoce. Les filles n’ont pas encore atteint l’âge pour se marier ; quelque fois ce mariage précoce est encouragé par les parents parce que c’est avantageux pour eux. Quelquefois, c’est forcé par le jeune homme, cela provoque de la violence physique et verbale. C’est souvent vu comme une chose banale.
La discrimination règne beaucoup. Beaucoup d’hommes pensent que travailler dans des bureaux c’est réservé aux hommes et la place des femmes c’est de rester à la maison, s’occuper des enfants, aller au champ, aller au marché, préparer le repas, etc.
Il existe aussi la discrimination entre les femmes : certaines femmes qui se voient plus que d’autres, surtout celles qui sont allées à l’école ou plus loin dans les études ou qui travaillent au bureau (en ville) ou encore celles qui savent bien prendre la parole au milieu des assemblées pendant des grandes réunions de femmes et ne regardent pas celles qui sont tout autour. Cela cause une certaine discrimination entre les femmes : certaines femmes se sentent dévalorisées parce qu’elles sont muettes c’est à dire sans parole, leur voix n’est pas écoutée. Prenons le cas des femmes pygmées, qui sont souvent mises de côté, il n’y a personne pour les valoriser.
C’est un défi : nous aimons les slogans « ne laissons personne en arrière, toutes les femmes sont égales » mais ce qui se vit en réalité est parfois différent.
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