• Que la joie de Noël demeure !

    Noël pour nous c’est…

    Nuage de mots réalisés à partir des expressions des Petites Soeurs et des Chrétiens associés

  • Greccio à Morannes !

    Il faisait bien froid ce 17 décembre lorsque nous sommes allés à « Greccio » recréé dans leur grange par les Petites Sœurs de Morannes. Avec elles, nous étions une trentaine de pèlerins transis venus de Morannes, de Châteauneuf, de Champigné et même de Tiercé. Dans la pénombre, un peu éclaircie par de nombreuses petites lumières, nous avons vu leur visage souriant et plein de confiance. Outre avec leurs sourires, elles nous ont accueillis avec des couvertures !

    Au son discret de la guitare joué par René, nous sommes entrés dans une magie de recueillement, de silence, d’attente… Nous avions chaud au cœur malgré les frissons. La Sainte Nativité nous a été contée avec la simplicité, la chaleur, la douceur franciscaines. Beaucoup d’entre nous ne pouvaient cacher leur émotion et j’en sais quelques-uns qui ont essuyé leurs larmes.

    Lorsque Jésus est venu s’offrir à nous sur l’autel de la crèche et que l’hymne de Noël a retenti, chanté par tous à pleine voix, j’ai vu Mère Joséphine nous regarder avec un petit sourire bienveillant. Oh ce fut bien discret, à son image. Mais elle était fière de ses Petites Sœurs. Elle le pouvait. Nous le sommes aussi, pauvres chrétiens auxquels nos cinq Petites Sœurs de Morannes redonnent de l’Espérance et de la Joie.

    Le vin chaud, distribué avec abondance ainsi que les excellentes pâtisseries, ont achevé de nous réchauffer, de nous réconforter, de nous réunir, dans cette maison où chaque pièce est devenue un refuge pour chacun.
    Merci à nos Petites Sœurs, merci à Joséphine, merci à François.

    Que la Joie de Noël continue à se manifester comme en ce « Greccio »* du 17 décembre 2022 !

    P, un participant à ce Noël

    * Greccio est un petit village de montagne où St François a voulu célébrer Noël à la fin de sa vie, en mettant en scène la Nativité

  • Canonisation de Charles de Foucauld, une Petite Soeur témoigne

    A l’occasion de la canonisation du bienheureux Charles de Foucauld, Anne-Marie qui a vécu 30 ans en Algérie témoigne de ce qu’il représente pour elle.

                       

     

  • Message de Pâques des Petites Soeurs

    Belle fête de Pâques à chacun, chacune !

     

     

  • Vivre les 3 P du Carême avec les Petites Soeurs

    En famille, Petits et Grands, voici une proposition pour vivre un carême « Laudado si »

    Prière : une PRIERE inspirée de « Laudato si » à dire ensemble chaque jour ou chaque semaine :

    « Seigneur Tu as tout créé par amour… la terre, les plantes, les animaux, chaque personne. Aide-nous à toujours les voir comme un cadeau. Nous te confions toutes les personnes que nous allons (avons) rencontrées. »

    Partage : proposition de faire un DON pour une nouvelle fraternité de Petites Sœurs en Centrafrique, qui contribueront avec d’autres à un monde de paix et de fraternité. https://www.cotizup.com/missionboali

    Pénitence : choisir en famille ou personnellement un GESTE concret à poser durant ce carême pour nous rapprocher de Dieu, des autres, de la création…

  • Joyeux Noël !

    Avec St François rendons grâce au Seigneur pour ce jour de fête et de joie !

    Regardez cette superbe vidéo de fresques sur les murs d’Assise !

    Criez de joie pour Dieu qui nous sauve,
    accueillez par vos chants le Seigneur, le Dieu vivant.

    Car il est le Seigneur, le redoutable, le Très-Haut,
    le Puissant, le Roi de l’univers.

    Il est notre Père très saint, notre Roi,
    qui dès avant la création du monde,
    envoya du ciel son Fils bien-aimé
    Jésus qui est né de la Vierge Marie.

    Il invoque Dieu en disant:  » Tu es mon Père « ,
    et Dieu dit:  » J’établirai mon Premier-né
    au-dessus de tous les rois de la terre! « 

    En ce jour le Seigneur Dieu a envoyé sa grâce,
    la nuit a retenti de sa louange.

    Voici le jour que le Seigneur a fait,
    jour de triomphe et jour de joie.

    Car un enfant nous est donné,
    il est né pour nous, pèlerin sur la route,
    nulle chambre pour l’héberger,
    il est né dans une crèche.

    Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
    et paix sur terre aux hommes qu’il aime.

    Que les cieux se réjouissent et que la terre exulte,
    que jubile la mer avec ses habitants,
    que fleurissent les plaines et chantent les forêts!

    Chantez-lui un cantique nouveau,
    chantez le Seigneur, terre entière!

    Car le Seigneur est grand et digne de louange,
    devant lui disparaissent toutes les idoles.

    Peuples païens, reconnaissez le Seigneur,
    rendez-lui honneur et louange,
    reconnaissez la gloire de son nom.

    Faites don de vous-mêmes
    et vous aussi portez sa croix,
    obéissez jusqu’au bout à ses commandements.

     

  • Calendrier de l’Avent avec Mère Joséphine

  • L’aventure d’une neuvaine à Padre Pio

    A l’occasion de la fête de saint Padre Pio, du 15 au 23 septembre, des membres de la famille franciscaine ont été sollicités par le site de prière en ligne Hozana pour créer une neuvaine à Padre Pio ! Joie de travailler en famille franciscaine autour de ce grand Saint Franciscain. Plus de 11 000 personnes ont participé à cet itinéraire spirituel à partir de la vie de ce saint qui nous parle aujourd’hui !

    Pour redécouvrir la neuvaine

    Qui est Padre Pio ?

    Padre Pio (1887-1968), prêtre capucin et qui se considérait donc comme « Fils de Saint François », a été béatifié par Jean-Paul II le 2 mai 1999, puis canonisé le 16 juin 2002. Il est fêté le 23 septembre.

    Seul prêtre à avoir reçu et porté pendant plus de 50 ans les stigmates de Notre-Seigneur (qui lui confia la mission suivante :  » Sanctifie-toi et sanctifie les autres « ), il est probablement un des saints dont la vie est la plus extraordinaire de l’histoire de l’Église.

    Le Pape Benoit XVI nous adonné une éclatante explication de ce que Padre Pio peut apporter aux hommes de notre temps :

    « La première préoccupation de Padre Pio a été que les personnes retournent à Dieu, qu’elles puissent expérimenter sa miséricorde et, intérieurement renouvelées, qu’elles redécouvrent la beauté et la joie d’être chrétiens, de vivre en communion avec Jésus, d’appartenir à son Eglise et de pratiquer l’Évangile ».

     Et le pape Benoit XV, du vivant du saint, en 1921, déclarait déjà :

    « Vraiment Padre Pio est un homme extraordinaire, un de ceux que Dieu envoie de temps en temps sur la terre, pour convertir les hommes ».

     

    Prière de Jean Paul II à Padre Pio

    PADRE PIO, nous te prions de nous enseigner l’humilité de cœur, afin de pouvoir être comptés au nombre des tout-petits de l’Évangile auxquels le PÈRE a promis de révéler les mystères de son Royaume. Aide-nous à prier sans jamais nous lasser, assurés que DIEU connaît ce dont nous avons besoin avant encore que nous le demandions. Obtiens pour nous d’avoir un regard de foi capable de reconnaître immédiatement chez les pauvres et les personnes qui souffrent, le visage même de JÉSUS. Soutiens-nous à l’heure du combat et de l’épreuve et, si nous chutons, fais en sorte que nous fassions l’expérience de la joie du sacrement du Pardon. Communique-nous ta tendre dévotion à l’égard de MARIE, Mère de JÉSUS et notre Mère. Accompagne-nous dans le pèlerinage terrestre vers la Patrie bienheureuse, où nous espérons parvenir afin de contempler pour l’éternité la Gloire du PÈRE, du FILS et de l’ESPRIT-SAINT.

  • Le voyage de nos « soeurs hirondelles » en Lobaye

    Ces deux dernières années, j’ai été provoquée dans mon affection pour les hirondelles, héritage familial et régional de ma Mayenne natale.

    Chez nous, à la ferme, dans notre enfance, l’arrivée des hirondelles au printemps et leur départ à l’automne nous soulevait toujours un peu le cœur : à l’automne, nous guettions leur rassemblement sur les fils électriques et cela nous mettait dans l’ambiance de la rentrée scolaire, des cahiers neufs et de l’été qui s’envolait sur nos souvenirs des vacances à la ferme au rythme des moissons, cueillettes, pique-niques et visites familiales…

    Et de la même manière, les enfants de nos villages guettent leur arrivée avec joie et impatience !

    Pour eux aussi, elle a le goût de la rentrée scolaire… le goût des parties de « pêche à l’hirondelle » entre amis !

    A l’école ou dans les groupes d’enfants, j’aime profiter de cette période pour leur expliquer la migration des oiseaux et le voyage des hirondelles : leur voyage vers l’Europe à la période où le froid disparaît là-bas, leur retour en Afrique pour la saison sèche. C’est une découverte pour eux.

    Deux années consécutives, à leur arrivée en octobre, j’ai eu la visite de jeunes « chasseurs d’hirondelles » venus me trouver avec un oiseau bagué.

    Ils avaient conscience de l’importance de cette bague et pensaient que la sœur européenne saurait peut-être leur dire quelque chose… Et aussi, ils espéraient échanger cette prise spéciale contre quelques pièces de monnaie !

    A chaque fois, cela a été l’occasion d’un échange intéressant : eux sur cette activité de « pêche des hirondelles », moi sur la raison de ces bagues attachées à la patte de quelques oiseaux pour en savoir plus sur leur voyage et leur vie. L’an dernier, les oiseaux trouvés venaient de Tchécoslovaquie.

    L’arrivée des hirondelles dans notre forêt de la Lobaye chaque mois d’octobre, éveille en moi beaucoup de choses et ne passe pas inaperçue.

    Une confidence : depuis une douzaine d’années en Centrafrique, je  suis tout à fait adaptée à la nourriture locale, j’aime beaucoup les chenilles, les termites et sauterelles, …mais les hirondelles, je ne me suis pas résignée à les manger !

    Lors de mon prochain congé en France, grâce aux indications gravées sur les bagues recueillies, j’essaierai de retrouver les centres ornithologiques d’origine et de leur donner les indications recueillies : lieu et date de capture de ces hirondelles baguées trouvées chez nous.

     

    Petite Sœur Isabelle, NGOTTO

     

     

     

     

  • La vie consacrée : l’enthousiasme d’une vie donnée !

    Laissons-nous enseigner par la fête de la Présentation. Un ancien et une femme âgée font face à un jeune couple. Au centre : un enfant. Trois lumières semblent offertes par ce beau passage d’Evangile pour honorer la journée de la vie consacrée :

    • D’abord, comme le vieillard Syméon et la prophétesse Anne qui ont orienté toute leur existence autour de l’attente du Sauveur, la vie consacrée est une recherche passionnée de Dieu sur toute la longueur d’une vie.

    • Ensuite, à l’image du jeune couple disposé à offrir à Dieu le don le plus précieux qui vient de leur être fait – un enfant – , la vie consacrée est fondamentalement offrande de soi à Dieu et aux frères et sœurs. Un don de soi libre et généreux qui ne s’écoute pas, qui ne s’appesantit pas sur ses blessures et frustrations, devient une action de grâce qui se déploie sur la durée d’une vie.

    • Enfin, entre les deux générations qui se font face, le Verbe fait chair se rend disponible. La vie consacrée est un art de vivre où la Parole de Dieu est au centre, comme un guide sûr pour suivre le Christ jour après jour.

    Alors, dans le sillage de l’Evangile de la Présentation, souhaitons à tous les consacré(e)s l’enthousiasme quotidiennement renouvelé d’une vie donnée ! Oui, chercher Dieu avec passion et patience : toute une vie n’est pas de trop pour un tel projet. Oui, suivre le Christ, sans se rechercher soi-même : rien de tel que des frères et sœurs en communauté et sur les lieux de mission pour apprendre le dépassement de soi. Oui, guetter l’Esprit Saint dans la rencontre attentive et priante de la Parole de Dieu : voilà une source de joie qui donne une saveur durable à toute l’existence. Un triple oui pour un consentement amoureux à l’appel continu du Seigneur.

    Heureuse fête de la vie consacrée !

    Sr Anne Chapelle, pour le conseil d’administration de la Conférence des Religieux et religieuses de France