• Il était une fois à Greccio… la première crèche !

    C’était il y a 800 ans !

    Il y avait dans la province de Greccio un homme appelé Jean.

    Né dans une famille noble, il avait de hautes
    responsabilités. Une quinzaine de jours avant Noël, François le fit appeler comme il le faisait souvent :
    « Si tu veux bien, lui dit-il, célébrons à Greccio le prochain Noël. Pars dès maintenant et occupe-toi des
    préparatifs que je vais t’indiquer.

    Je veux rappeler la naissance de Jésus et le voir tel qu’il était, couché dans une mangeoire et dormant sur le foin, entre un bœuf et un âne » L’ami fidèle courut en toute hâte préparer à Greccio ce qu’avait
    demandé le saint homme.

    Le jour de Noël arriva. On fit venir les frères de plusieurs
    couvents ; les gens du pays préparèrent chacun selon ses possibilités des torches et des
    cierges pour éclairer cette nuit de la Nativité. Tous avaient l’âme en fête. En arrivant, François
    vit que tout était prêt et se réjouit. On avait apporté une mangeoire et du foin, un âne et un
    bœuf. Les foules accoururent, les frères chantaient des louanges du Seigneur. Toute la nuit se passa dans la joie. On célébra la messe
    sur la mangeoire en guise d’autel et François chanta l’Evangile.

    D’après la Vita Prima de Thomas de Celano (une des 1ères biographies de St François)

    L’année suivante, les habitants de Greccio avaient raconté avec tant d’admiration les merveilles de cette belle nuit de Noël que, un peu partout, on se mit à reconstituer, dans des grottes ou des étables, la scène touchante de la naissance de Jésus. Et c’est pourquoi maintenant, nous avons partout des crèches à Noël !

    La Nativité célébrée dans la grange de Morannes (49) avec les Petites Soeurs

    Alors, avec François d’Assise, nous vous souhaitons beaucoup de paix et de joie !

  • Les événements autour de la St François

    Fête de St François le 4 octobre

    Les Petites Soeurs s’associent au mois de la Création !

    Les journées du patrimoine,

    une occasion de partager notre histoire !

    Les Petites Soeurs ont participé à des visites guidées de la vieille ville d’Angers, et ont présenté notamment la maison du 7 rue St Aignan où notre fondatrice et plusieurs générations de Petites Soeurs ont vécu. Une belle occasion de partager ce qu’est notre patrimoine en cette année où nous fêtons les 150 ans de notre Congrégation !

  • Temps de convivialité et Eglise verte

    Il y a deux ans, un groupe de parole commençait de se retrouver tous les mois avec des personnes de différentes situations, religions et cultures, vivant ensemble à l’EHPAD de la Roseraie (employés, résidents, familles, bénévoles).


    Tous les mois, nous avons partagé autour de différents thèmes comme : le temps, la souffrance, le bonheur, la relation, le voyage, la peur… Le groupe reste très attaché à ce partage vécu comme un temps de convivialité ; il se renforce et se renouvelle avec la demande de nouveaux arrivants.
    Fin juillet, en se partageant notre désir de continuer, plusieurs nouveaux thèmes se sont exprimés : écologie avec notre relation à la nature, à l’eau…ou encore quelle perception avons-nous de nous-même dans le contexte où nous vivons.

    Ces partages, avec les différentes expériences et approches des réalités de la vie, dans le respect de chacun est une richesse pour mieux se connaître, se sentir liés les uns aux autres et avec ce qui existe. Pour moi cela rejoint L’Encyclique Lauda to Si, citant le témoignage de François d’Assise : « En lui sont inséparables la préoccupation pour la nature, la justice, l’engagement dans la société et la paix intérieure. »
    Ne seraient-ce pas là, les préoccupations d’Eglise Verte ?

    Irma, Petite Soeur de St François, vivant à la Roseraie.

  • La chronique du chat de Morannes !

    Moi, le chat de la fraternité de MORANNES, je me fais le porte-parole des Petites Sœurs pour venir vous donner des nouvelles. Une 1ère bougie à souffler ! 
    Dès leur arrivée, elles m’ont nommé Melchior, sans savoir que quelques mois après elles me trouveraient dans la crèche tout près de Jésus. Je suis devenu chat adorateur…

    Je suis étonné par leur énergie et leur créativité. Après la maison, elles vident, trient, aménagent les dépendances extérieures de la maison. Quel remue-ménage ! Je me promène désormais entre Fonte-Colombo, Rivo-Torto, St Damien, L’Alverne, Greccio, la Calterie, l’Erable. Une découverte de la vie franciscaine par les pattes.
    Jusque-là j’avais mes repères et mes cachettes dans le jardin. Voilà qu’elles retournent la terre, arrachent l’herbe, taillent les arbres, sèment … Je n’ai plus peur
    de la brouette et je suis bien heureux d’avoir de la compagnie au jardin. Je découvre les tomates, les courgettes, les carottes, les concombres, les melons, les poireaux, les salades, les haricots et toutes sortes d’herbes qui sentent bon.

    Maintenant je peux contempler le passage des bateaux, des barques de pêcheurs, des canoës et même des pédalos ! grâce au nettoyage vigoureux des berges. Elles rêvent même de m’emmener en croisière sur la Sarthe en pédalo ou en barque. Qui sait ! Elles en sont capables.
    Depuis peu, je les rejoins au fond du jardin, tout au bord de l’eau, dans leur nouvel oratoire extérieur. Elles ont construit quatre beaux bancs en matériaux de la région, des briques et des ardoises. Le matin, je fais ma méditation avec les Petites Sœurs présentes.


    Un après-midi, je les ai vu réaménager le studio St Damien pour pouvoir accueillir un couple et profiter tranquillement du jardin.
    Depuis mon muret, je vois passer beaucoup de monde dans la maison et dans le jardin : des amis, des groupes. Ils sont tous différents. Certains discutent, d’autres viennent prier, partager un repas, ou bien venir en aide aux Petites Sœurs pour le jardin et la maison. Et parfois même ils déposent des fleurs, des légumes tout juste cueillis, une revue, des desserts, une brioche, un pot de miel, des croissants le dimanche matin, des outils de jardin, et même de la paille où je peux passer une nuit bien au chaud.
    Au début de l’été, elles m’ont laissé toute une journée pour faire la fête autour du jubilé des 60 ans de vie religieuse de Marie Cadeau. Elles n’étaient pas seules … 86 invités. Une grande joie pour toutes.
    J’ai vu Michelle partir accueillir et accompagner les familles venant en vacances au camping voisin grâce au Secours Catholique. Marie Cadeau est même partie une semaine en retraite. Godeleine poursuit ses visites dans le village. Régine chante encore plus depuis sa session de chants franciscains dans son Aveyron natal et se trouve bien seule au CHU d’Angers (1800 lits) pour accompagner les malades avec son unique collègue. Marie profite de ses vacances pour rendre le jardin et la maison de plus en plus beaux et accueillants.
    J’entends bien les cloches de l’église sonner mais elle reste fermée à cause des travaux de consolidation. La nouvelle organisation du diocèse, la réalité de l’Eglise de l’Anjou, la vie chrétienne locale les invitent à réfléchir aux enjeux de l’évangélisation en milieu rural. Elles ont déjà des idées qui vont se mettre en place avec leur nouveau curé.
    En congrégation, elles préparent pour cette année le 150ème anniversaire de fondation de la Congrégation. Je suis trop jeune pour avoir connu leur fondatrice qui aimait venir dans cette maison. Peut-être mes lointains ancêtres ont croisé Mère Joséphine. A cette occasion, elles mettent en place un rallye entre la rue Louise Renault et la fraternité. J’accueillerai les participants. J’attends avec impatience l’ouverture de l’écomusée de Mère Joséphine dans une pièce grenier. J’aurai peut-être enfin l’autorisation de grimper au 2ème étage pour découvrir la vie des 1ères Petites Sœurs Garde Malades habitant la maison à travers des objets d’époque. J’y trouverai peut-être une petite souris … de quelle année ? 1876 ou 2023 ?

    A suivre … Melchior pour les Petites Sœurs de la fraternité de Morannes

  • L’été un temps pour louer le Seigneur pour sa Création

    Le temps de l’été, des vacances est souvent propice à la contemplation ! Rendons grâce au Seigneur par, pour et avec sa Création !

    Le cantique des créatures de St François nous offre de très belles paroles pour cela !

    Très haut, tout puissant et bon Seigneur,
    à toi louange, gloire, honneur,
    et toute bénédiction ;
    à toi seul ils conviennent, ô Très-Haut,
    et nul homme n’est digne de te nommer.

    Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
    spécialement messire frère Soleil.
    par qui tu nous donnes le jour, la lumière :
    il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
    et de toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole.
    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur Lune et les étoiles :
    dans le ciel tu les as formées,
    claires, précieuses et belles.
    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère Vent,
    et pour l’air et pour les nuages,
    pour l’azur calme et tous les temps :
    grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.
    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur Eau.
    qui est très utile et très humble,
    précieuse et chaste.

    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur notre mère la Terre,
    qui nous porte et nous nourrit,
    qui produit la diversité des fruits,
    avec les fleurs diaprées et les herbes.

    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour ceux
    qui pardonnent par amour pour toi ;
    qui supportent épreuves et maladies :
    heureux s’ils conservent la paix
    car par toi, le Très-Haut, ils seront couronnés.
    Loué sois-tu, mon Seigneur,
    pour notre soeur la Mort corporelle
    à qui nul homme vivant ne peut échapper.
    Malheur à ceux qui meurent en péché mortel ;
    heureux ceux qu’elle surprendra faisant ta volonté,
    car la seconde mort ne pourra leur nuire.

    Louez et bénissez mon Seigneur,
    rendez-lui grâce et servez-le
    en toute humilité !

  • Quand le projet de Morannes s’élabore ensemble !

    Les chrétiens associés de Morannes étaient invités à une matinée de travail au 10 place De Gaulle, à Morannes ! Des pistes d’action avaient déjà été balisées:  Morannes comme lieu de rencontres : accueil,écoute,convivialité ; lieu de ressourcement spirituel, de prière, de retraite ; lieu franciscain et avec le message de Mère Joséphine.                    

    Soeur Marie Grillon nous propose une expression libre sur des adhésifs ….et les portes des meubles haut de cuisine se trouvent tapissées d’une floraison d’idées !

    dont voici quelques unes :

    Au dedans:  Ecoute – Partage avec des supports ; Bibliothèque ouverte à tous; chants/chorale; tricot/thé-café; cuisine/repas partagés; chapelle/partage de la Parole-Liturgie; ressourcement retraite possible avec des Petites Soeurs.

    Au dehors:  jardin/ lieu thérapeutique; production en permaculture; approche d’une écologie intégrale. Mais aussi programmation d’activités : randonnées(avec balisage); divers pèlerinages; présence au foot etc…                        

    Pour cela il faut des « personnes ressources », des petites mains et beaucoup de coeur, de persévérance pour que tout s’articule autour du projet communautaire avec une visibilité humble et joyeuse. L’espérance ne se construit pas sur nos forces mais sur les dons de l’Esprit et sur la diversité des talents au service des autres. Ensemble nous tracerons un sillon pour la « Mémoire collective ». Ensemble commençons.

  • Bénédiction d’un nouveau tabernacle à Montpellier

    Depuis quelques temps, les Petites Soeurs de Montpellier cheminaient pour faire créer un tabernacle pour l’oratoire de la fraternité.

    Un couple d’amis artistes a créé une oeuvre magnifique, qui a été bénie le 13 octobre par un des prêtres du diocèse, au cours d’une Eucharistie. Pour le temps d’action de grâce, les Petites Soeurs ont choisi des prières en lien avec la création.

    Quelques mots sur l’inspiration du projet :

    Dans le prophète Isaïe (7 14b-15) « Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel, (c’est-à-dire : Dieu avec nous). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien. »
    La forme, les couleurs sont en lien avec cette promesse biblique, et aussi avec la spiritualité franciscaine : pauvreté et proximité avec la nature.

    Elles rappellent une ruche traditionnelle cévenole et s’intègre ainsi dans la région et ses traditions.

    « Voici que chaque jour il s’humilie comme lorsqu’il est descendu de son trône royal dans le sein de la Vierge. Ainsi, chaque jour, il vient à nous sous une humble apparence ; chaque jour il descend du sein du Père sur l’autel entre les mains du prêtre. Et comme il s’est montré aux apôtres dans un vrai corps, de même il se montre maintenant à nous dans le pain sacré. Et comme, par les yeux du corps ils voyaient seulement son corps, ainsi nous-mêmes lorsque nous le pain et le vin avec les yeux du corps, croyons fermement que ce sont, bien réels et vivants, son corps et son sang très saints. De cette manière, le Seigneur est toujours avec ses fidèles, comme il le dit lui-même : Voici que je suis avec vous jusqu’à la fin des siècles. » Admonition 1 de St François

     

    Le tabernacle est en terre cuite, avec une façade en forme pointue arrondie, qui rappelle également les ruches traditionnelles d’Afrique et d’autres pays.
    La porte est en terre cuite ajourée. Le motif floral est percé dans l’argile, les vides sont recouverts de l’intérieur par une plaque de verre de couleurs, éclairée de l’intérieur de la porte.
    La porte du tabernacle porte comme symboles : une croix glorieuse, en forme de fleur, comme nourriture des abeilles, signe de fertilité et de la vie. Elle émet de la lumière.

    « La lumière est venue dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie » Jn 1, 5

  • Le voyage de nos « soeurs hirondelles » en Lobaye

    Ces deux dernières années, j’ai été provoquée dans mon affection pour les hirondelles, héritage familial et régional de ma Mayenne natale.

    Chez nous, à la ferme, dans notre enfance, l’arrivée des hirondelles au printemps et leur départ à l’automne nous soulevait toujours un peu le cœur : à l’automne, nous guettions leur rassemblement sur les fils électriques et cela nous mettait dans l’ambiance de la rentrée scolaire, des cahiers neufs et de l’été qui s’envolait sur nos souvenirs des vacances à la ferme au rythme des moissons, cueillettes, pique-niques et visites familiales…

    Et de la même manière, les enfants de nos villages guettent leur arrivée avec joie et impatience !

    Pour eux aussi, elle a le goût de la rentrée scolaire… le goût des parties de « pêche à l’hirondelle » entre amis !

    A l’école ou dans les groupes d’enfants, j’aime profiter de cette période pour leur expliquer la migration des oiseaux et le voyage des hirondelles : leur voyage vers l’Europe à la période où le froid disparaît là-bas, leur retour en Afrique pour la saison sèche. C’est une découverte pour eux.

    Deux années consécutives, à leur arrivée en octobre, j’ai eu la visite de jeunes « chasseurs d’hirondelles » venus me trouver avec un oiseau bagué.

    Ils avaient conscience de l’importance de cette bague et pensaient que la sœur européenne saurait peut-être leur dire quelque chose… Et aussi, ils espéraient échanger cette prise spéciale contre quelques pièces de monnaie !

    A chaque fois, cela a été l’occasion d’un échange intéressant : eux sur cette activité de « pêche des hirondelles », moi sur la raison de ces bagues attachées à la patte de quelques oiseaux pour en savoir plus sur leur voyage et leur vie. L’an dernier, les oiseaux trouvés venaient de Tchécoslovaquie.

    L’arrivée des hirondelles dans notre forêt de la Lobaye chaque mois d’octobre, éveille en moi beaucoup de choses et ne passe pas inaperçue.

    Une confidence : depuis une douzaine d’années en Centrafrique, je  suis tout à fait adaptée à la nourriture locale, j’aime beaucoup les chenilles, les termites et sauterelles, …mais les hirondelles, je ne me suis pas résignée à les manger !

    Lors de mon prochain congé en France, grâce aux indications gravées sur les bagues recueillies, j’essaierai de retrouver les centres ornithologiques d’origine et de leur donner les indications recueillies : lieu et date de capture de ces hirondelles baguées trouvées chez nous.

     

    Petite Sœur Isabelle, NGOTTO

     

     

     

     

  • LE MANIOC, un bon fruit de notre mère la Terre

    La production de manioc est tout un processus aboutissant à la farine pour la consommation quotidienne locale: la boule de manioc. C’est l’aliment de base chez nous, très aimé par la population centrafricaine et tenu pour indispensable.

    Ici à la fraternité, dans le champ que nous avons défriché et mis en culture, nous voici à la récolte, un an après la plantation d’une grande étendue de manioc.

    Après l’arrachage d’un premier carré, c’est le transport des tubercules récoltés, du champ à la cour de la maison, avec quelques personnes venues nous aider : ouvriers, jeunes et amis. Un travail qui s’égrènera sur plusieurs mois…

    Les tubercules sont épluchés à l’aide de couteaux et machettes,
    avant de les placer dans des barils remplis d’eau. Là, ils perdront leur matière toxique. Deux ou trois jours après le dépôt des tubercules dans les cuves d’eau, il faut les ressortir pour les laver puis les placer sur des sacs ou des feuilles de palmier.

    Là, nous utilisons des machettes pour couper en petits morceaux les tubercules ramollis.

    Il faut ensuite les entasser dans des sacs de jute bien fermés sur lesquels nous déposerons de grosses pierres dans le but de presser le manioc à l’intérieur. Cela durera deux à trois jours et permettra la fermentation.

    Ensuite, nous retrouvons le manioc sous forme de pâte. Nous le retirons des sacs pour le déposer sur des bâches au soleil. Il faut l’étaler en séparant bien les morceaux afin de bien le sécher.

    Une fois sec, il est prêt à la consommation. Il n’y a plus qu’à le réduire en farine, soit au pilon et au mortier (manière traditionnelle), soit dans l’un des moulins à essence du village contre une somme modique.

    A la communauté, nous avons donc fait réserve, de notre farine de manioc pour un bon moment. Nous en vendons aussi une partie pour rémunérer les personnes qui nous aident et pour continuer à entretenir notre champ: il faut notamment se battre contre les cochons et cabris du village qui perforent régulièrement la clôture pour venir voler leur nourriture ! Nous espérons, à l’avenir, faire de ce champ un complément de ressources pour nous aider à vivre car l’enclavement de nos villages et les problèmes de déplacement y rendent la vie plus coûteuse qu’ailleurs. Tous ensemble, nous les Petites Sœurs, avec les ouvriers, les enfants pygmées, les enfants de Baboundji et quelques collégiennes, tous familiers de notre fraternité , nous avons eu la joie de faire ce long travail main dans la main, joyeusement !

    Nous nous excusons pour la mauvaise qualité des photos. Le confinement et la difficulté des outils de communication en Centrafrique compliquent la diffusion des photos.

    Petite Sœur Aida, Ngotto

  • Quand les premiers rayons du soleil arrivent…

    Quand les premiers rayons de soleil arrivent, qu’il nous est bon de repartir vers les jardins familiaux. Ceux-ci sont situés à 3 km de notre maison. Il y a une centaine de parcelles, nous en avons une ! C’est la joie de retrouver une diversité de présences, beaucoup de familles turques ! Chaque année nous donne de connaître de nouveaux visages.

              C’est le partage d’un savoir-faire en ayant le souci de l’écologie :

    *Récupération de l’eau de pluie. L’arrosage s’effectue simplement avec des arrosoirs.

    * La terre n’est pas travaillée avec du matériel motorisé.

    *L’entraide se vit pour ceux qui ne peuvent plus préparer le terrain.

    *La ville nous aide par l’apport de feuilles mortes, de la paille, du terreau…

    *Chacun fait son propre compost.

    *Les échanges divers : -graines, -plans, -partage de fruits, légumes…

    *La plupart ont le désir d’avoir des fleurs. Delà notre maison est toujours égayée de multiples bouquets qui sont appréciés par ceux qui nous visitent !

    *L’information passe bien pour annoncer la maladie ou le décès des uns et des autres !

    * A la fraternité il est apprécié de goûter des légumes et fruits du jardin.

    *Au cœur de cette nature il s’y vit un climat simple, de bonne humeur, de joies et peines partagées.

    * Avec cette période de confinement, nous ne pouvons pas nous rendre au jardin vu les distances ! Nous gardons des contacts téléphoniques !

         Voilà un petit écho de cette vie aux jardins familiaux de Lorient.

                                                                        Mado, Gisèle