• Une vocation de « garde-malades »

    En 1855, trois femmes, tertiaires de Saint François, décident de mettre en commun leurs efforts pour garder les malades. C’est le premier embryon des Petites Sœurs de Saint François d’Assise, dont ne fait pas encore partie Louise Renault. Ces femmes ont le projet de s’organiser pour venir en aide aux malades pauvres en les visitant à leur domicile. Quelques années plus tard, Louise les rejoint et grâce à son esprit de foi, à son sens de l’organisation et au soutien avisé des autorités diocésaines, le groupe des garde-malades prend forme et consistance. Peu à peu, la notion de « garde-malades » s’élargit et s’étend, au service de toute misère rencontrée, des laissés pour compte de la société surtout.

    Mère Joséphine est heureuse de rendre service quand il s’agit des malades et des pauvres. Nous remarquons que dans ses lettres, elle met une majuscule à « Malade » !

    Un soir, une femme de mauvaise vie se meurt. Quelqu’un est venu chercher le prêtre. Mais il ne peut pas pénétrer dans une maison mal famée. Ce serait un scandale pour le voisinage. Il vient trouver Mère Joséphine et lui demande de faire quelque chose pour sauver cette âme. Tel le Bon Pasteur à la recherche de la brebis perdue, Mère Joséphine, malgré l’heure tardive, s’en va seule dans la nuit pour rejoindre la mourante. Elle trouve difficilement deux commissionnaires, les charge d’amener la malade chez elle, à la communauté. Ainsi le prêtre pourra la confesser et la préparer à la mort. Mère Joséphine « forte dans sa bonté », « femme de cœur et femme de tête, où le cœur dirige la tête », accueille sans cesse, toujours et encore toute misère humaine qui se présente.

    ‘Garde-malades’ quelle expression combien riche de sens ! ‘Garder’ c’est prendre soin, veiller, conserver, protéger. Le mot est présent à travers toute l’Ecriture :

    « Suis-je le gardien de mon frère ? ». (Gn 4,9)  

    « Que Dieu te garde ». (Nb 6,22)

    « Seigneur, tu nous gardes pour toujours ». (Ps 11,8)

    « Garde moi, mon Dieu, j’ai fait de toi mon refuge ». (Ps 15,1)

    « Je prendrai soin de mes brebis, je veillerai sur elles… ». (Ez 34, 11-16)

    « Quand j’étais avec eux, je les gardais en ton nom ». (Jn 17,12)

    Saint François nous dit que nous sommes le gardien de notre frère et que Dieu est notre Gardien. (Louanges de Dieu). Nous sommes les gardiens de nos frères et nous sommes gardés par eux, par Dieu, par tous ceux et celles qui nous veulent du bien. (Billet à Frère Léon). Des anges gardiens ont ainsi été placés sur notre route. Rendons grâce à Dieu, nous sommes bien gardés. Tant de personnes de par le monde se trouvent dans le délaissement, par ce qu’ils ne trouvent personne pour les ‘garder’.

    Le Pape François pendant l’homélie du 19 mars 2013, fête de Saint Joseph au début de son ministère, a développé ce thème.

    « … Tous nous avons la vocation de garder, garder le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour nous garder nous, pour garder tout le créé, qui nous est confié. Car il s’agit bien de cela, tout le créé nous a été confié : l’autre, le voisin, le malade, le pauvre, le riche… ».

    « … garder les gens, avoir soin de l’autre, de toute personne, avec amour, spécialement des enfants, des vieillards, de ceux qui sont plus fragiles et qui souvent sont à la périphérie de notre cœur… ».

    « … Quand l’homme fait défaut à cette responsabilité de garder, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors trouve place la destruction et le cœur se durcit…Garder, veut alors dire, veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est précisément de là que viennent les intentions bonnes ou mauvaises, celles qui construisent ou celles qui détruisent ».

  • Fête de la Vie consacrée !

    Le 2 février c’est la joie de partager et savourer des crêpes… mais surtout de célébrer en Eglise la présentation de Jésus au temple. et de fêter la Vie Consacrée. Comme Jésus est consacré à son Père, des hommes et des femmes décident de consacrer leur vie, leur être au Seigneur… dans la vie religieuse apostolique ou monastique, comme vierge consacrée, ermite, ou dans les instituts séculiers.

    « Comme en St François, l’amour du Christ en nous a été assez fort pour que nous décidions librement que Lui seul serait le tout de notre vie ».

    « L’Esprit invite à renouveler notre vie et nos communautés. Et comment ferons-nous cela ? Il nous indiquera le chemin. Nous, ouvrons notre cœur avec courage, sans peur. Ouvrons notre cœur. Regardons Siméon et Anne : même s’ils ont un âge avancé, ils ne passent pas leur temps à regretter un passé qui ne reviendra pas, mais ils ouvrent les bras à l’avenir qui vient à leur rencontre. » Pape François

  • Va vers le pays que je te montrerai

    Fête de la vie consacrée : « Quitte ton pays, et va vers le pays que je te montrerai », le témoignage de sœur Chantal

    Source : site du diocèse d’Angers

    Sœur Chantal Blanchet nous partage son engagement et les projets de sa congrégation des Petites Sœurs de Saint-François.

    « Quitte ton pays et va vers le pays que je te montrerai ». C’est cette belle phrase de la Genèse, accueillie plusieurs fois au cours de sa vie, qui a conduit sœur Chantal a s’engager pour Dieu et les petits, « un appel inattendu » confie-t-elle. Dieu s’adresse à celui qui n’est encore qu’Abram et lui demande de lui faire confiance. C’est cette confiance totale en l’Esprit Saint qui a fait d’une enseignante coopérante en pays musulman, la supérieure générale de sa congrégation ou plutôt la responsable, titre qu’elle préfère.

    Conseil des petites sœurs de Saint-François. De gauche à droite : Chantal Blanchet, Régine Badoc, Anne-Marie Soulard et Marie-Christine Pontoizeau

    « J’étais attirée par le service et je suis partie pour enseigner dans plusieurs pays du monde auprès des plus pauvres ; en Turquie, ma chambre donnait sur la cour de la mosquée et j’ai découvert un peuple priant. J’ai aussi « rencontré » Saint François et son message d’amour, son esprit de service et de fraternité avec tout homme quelle que soit sa religion. Et c’est, là-bas, dans une revue du diocèse d’Angers listant les congrégations du département que j’ai découvert celle dont je suis aujourd’hui en responsabilité ».

    « Nous fêterons en décembre prochain le 150ème anniversaire de notre fondation à Angers par Sœur Joséphine (originaire de Morannes) qui, avec ses petites sœurs, soignait à domicile, les malades les plus humbles et les plus fragiles mais ne refusait jamais son aide à personne ».

    Une petite sœur au chevet d’un enfant

    Une nouvelle organisation pour que la congrégation reste présente au monde

    « Comme beaucoup de congrégations, notre moyenne d’âge est assez élevée, notre nombre réduit : nous sommes 73 réparties entre la France et la République Centrafricaine. Depuis plusieurs années des chrétiens associés nous rejoignent pour partager et prier avec nous, en fraternité ». Fort de ce constat, le nouveau conseil, élu l’année dernière, a lancé une grande consultation générale où chacun, sœurs et laïcs, a pu s’exprimer sur la nouvelle organisation à adopter pour que la congrégation reste présente au monde par ses différentes missions, à travers la réorganisation de certains lieux.
    « Cet exercice de démarche participative a été exigeant et long mais le résultat est une vraie chance : chacune d’entre nous a l’opportunité de vivre, en fraternité, sa mission d’évangile quelque soit son âge et ses compétences, au travail, dans les quartiers, en EHPAD ou en foyer logement, mêlées aux autres résidents. Nous faisons Eglise autrement.

    Avec les petites sœurs aînées

    Rester ouvertes et accueillantes à tous

    Cette démarche a bousculé mais aujourd’hui, chacune a trouvé peu à peu sa place dans la confiance, éclairé par l’Esprit car il est difficile d’aller vers l’inconnu ».
    Dans son bureau décoré d’une très belle icône de Saint François d’Assise avec son ami Malik Al Khamil, sœur Chantal poursuit :
    « L’objectif est aussi de mieux s’enraciner dans la spiritualité franciscaine, de rester ouvertes et accueillantes à tous, de mettre en œuvre le mieux possible l’encyclique « Laudato si » ; le démarrage de la démarche église verte répond parfaitement à ces exigences ».
    « L’Esprit de Foi donne les forces nécessaires » se plaisait à dire Sœur Joséphine.
    En digne successeur, sœur Chantal poursuit son œuvre et gageons que son dynamisme et celui du conseil éclairerons encore longtemps les cœurs de celles et ceux qui les croisent.

  • A la suite de Mère Joséphine notre fondatrice

    Le 13 janvier, nous faisons mémoire du passage de la mort à la vie de notre fondatrice, Mère Joséphine. Cette année marque aussi les 150 ans de fondation de la Congrégation !

    Diane, Petite Soeur qui s’est engagée définitivement comme Petite Soeur de St François en juin dernier nous parle d’elle :

    « L’expérience de François et Mère Joséphine éclaire ma vie chrétienne. J’aime leur simplicité, leur proximité des pauvres et leur fraternité envers tous, ils se situent toujours au niveau le plus bas. Ceci m’appelle. J’ai fait l’expérience de mes fragilités. L’amour du Christ me motive et m’appelle à témoigner de Lui parmi mes Petites Sœurs, à partager avec les pauvres leurs conditions de vie, à les servir dans le respect car ils sont les figures du Christ. »

    cliquez pour mieux découvrir qui est Mère Joséphine : http://petites.soeursfranciscaines.org/nos-sources/

                              Nuage de mots sur Mère Joséphine, réalisé par des Petites Soeurs

  • Que la joie de Noël demeure !

    Noël pour nous c’est…

    Nuage de mots réalisés à partir des expressions des Petites Soeurs et des Chrétiens associés

  • Marcelline, le beau visage d’une Petite Soeur

    Nos Petites Soeurs de Centrafrique ont vécu en décembre le décès d’une des Petites Soeurs Centrafricaines. Elles témoignent et rendent hommage à ce qu’elle a vécu, donné…


    Notre petite sœur Marcelline KAKORO est née à Bakala dans la Ouaka le 8 juillet 1958. Elle
    a fait sa scolarité avec les Sœurs de la
    Sainte Famille de Besançon. A la fin de sa scolarité, sœur Marie Monique l’a formée dans le cadre du service social, qu’elle exerça par la suite : dans les jardins d’enfants, la PMI, la promotion féminine, et comme agent de l’Etat.

    Dans les années 80, Marcelline fait la découverte des Petites Sœurs de St François à Grimari, où nous étions insérées en fraternité. Elle a cheminé avec nous comme aspirante. Puis elle fera son postulat à Mingala pendant 2 ans, ceci pour mieux se connaître.

    A la fin du postulat, librement, elle a fait la demande d’entrer chez les Petites Sœurs de St François d’Assise. Elle aura vécu 2 ans de formation au Noviciat. Pendant ces 2 années, elle a été éprouvée par plusieurs deuils dans sa famille proche Pourquoi toute cette série d’épreuves vécues pendant ce temps de formation ?

    Bien qu’elle était jeune, Petite sœur Marcelline avait une foi solide. Dans ces épreuves vécues, elle était entourée par ses Petites Sœurs, l’équipe des formateurs et ses amies du noviciat. Mais c’est dans la prière et l’eucharistie qu’elle trouvait sa force.

    La formation finie, après la profession, elle a regagné la fraternité de Boali où elle jumelait son travail professionnel et la pastorale. Elle était toute donnée à ses engagements.


    Au bout de 6 ans, avant ses vœux perpétuels, on lui a proposé de connaître le berceau de la congrégation. Ce qui lui a permis de faire un séjour de 4 ans en France. Elle a approfondi sa formation doctrinale, religieuse, franciscaine. Par ailleurs, elle a fait une formation d’aidesoignante qui lui a permis, de retour au pays, de vivre le charisme de garde malade de notre congrégation, en travaillant dans les hôpitaux, et en se donnant avec passion à tous les malades dans le cadre de l’aumônerie des malades.

    Après ses années en France, la Petite sœur Marcelline a été envoyée en mission à Alindao pendant 5 ans, où elle a travaillé à l’hôpital. Puis, depuis 2002, elle était ici à la fraternité NotreDame d’Afrique. Elle a travaillé au Camp Fidèle Obrou, à l’hôpital de l’Amitié puis à l’hôpital communautaire. Depuis quelques années, à la retraite professionnelle, elle se donnait corps et âme à l’aumônerie des hôpitaux.

    Elle assurait aussi le service de la responsabilité de la fraternité.
    Marcelline était une petite sœur toute donnée au Seigneur.

    Une femme de prière,

    Une femme de caractère

    Une petite sœur pleine d’attention fraternelle avec ses petites sœurs

    Une femme qui avait le cœur sur la main,

    Une petite sœur qui ne craignait pas de donner son temps pour assister les plus démunis.

    Merci, Petite sœur Marcelline pour ce que tu es pour nous. Tu nous resteras toujours présente.

    Témoignage de Sr Monique, lu au cours de la veillée
    Monique est notre aînée centrafricaine, en mission en France à Lorient

  • Des nouvelles de Boali !

    Depuis septembre, nos deux Petites Sœurs Aida et Diane, envoyées pour la fondation de la fraternité de BOALI, ont commencé leur mission.

    Elles habitent une petite maison, louée au quartier, en attendant la fin de la construction de notre maison, et ont commencé leurs activités, avec nos frères franciscains, en charge de la paroisse.

    Les travaux se poursuivent grâce à la solidarité de tous : Congrégation, amis et organismes. La toiture est en cours de pose.

    MERCI à tous !

    CLIQUEZ ici pour faire un don :

    https://www.cotizup.com/missionboali

  • Greccio à Morannes !

    Il faisait bien froid ce 17 décembre lorsque nous sommes allés à « Greccio » recréé dans leur grange par les Petites Sœurs de Morannes. Avec elles, nous étions une trentaine de pèlerins transis venus de Morannes, de Châteauneuf, de Champigné et même de Tiercé. Dans la pénombre, un peu éclaircie par de nombreuses petites lumières, nous avons vu leur visage souriant et plein de confiance. Outre avec leurs sourires, elles nous ont accueillis avec des couvertures !

    Au son discret de la guitare joué par René, nous sommes entrés dans une magie de recueillement, de silence, d’attente… Nous avions chaud au cœur malgré les frissons. La Sainte Nativité nous a été contée avec la simplicité, la chaleur, la douceur franciscaines. Beaucoup d’entre nous ne pouvaient cacher leur émotion et j’en sais quelques-uns qui ont essuyé leurs larmes.

    Lorsque Jésus est venu s’offrir à nous sur l’autel de la crèche et que l’hymne de Noël a retenti, chanté par tous à pleine voix, j’ai vu Mère Joséphine nous regarder avec un petit sourire bienveillant. Oh ce fut bien discret, à son image. Mais elle était fière de ses Petites Sœurs. Elle le pouvait. Nous le sommes aussi, pauvres chrétiens auxquels nos cinq Petites Sœurs de Morannes redonnent de l’Espérance et de la Joie.

    Le vin chaud, distribué avec abondance ainsi que les excellentes pâtisseries, ont achevé de nous réchauffer, de nous réconforter, de nous réunir, dans cette maison où chaque pièce est devenue un refuge pour chacun.
    Merci à nos Petites Sœurs, merci à Joséphine, merci à François.

    Que la Joie de Noël continue à se manifester comme en ce « Greccio »* du 17 décembre 2022 !

    P, un participant à ce Noël

    * Greccio est un petit village de montagne où St François a voulu célébrer Noël à la fin de sa vie, en mettant en scène la Nativité

  • « Fratelli Tutti »… Entraide fraternelle à NGOTTO

    De passage à NGOTTO pour quelques mois pour préparer mon engagement définitif, je vous raconte mon expérience dans l’équipe de Caritas paroissiale. Après avoir vécu dans ce village, il y a quelques années, et en y revenant pour cette circonstance, j’ai été heureuse de m’engager dans ce service.

    J’ai rencontré Mamie Elisabeth, une personne âgée, isolée, qui vit de presque rien, sans revenu. Elle a un petit champ qui l’aide à se nourrir de temps en temps. Sa maison est délabrée, presque en ruine. Elle n’a pas de ressources pour la réfectionner ni pour l’équiper d’un lit et de quoi s’asseoir.

    Avec l’équipe de la Caritas, qui est composée de quelques laïcs et moi-même, nous nous sommes mobilisés pour lui construire une petite maison.

    Savez-vous quelles sont les personnes qui se sont engagées pour aider cette mamie à avoir une maison? – Les jeunes venus de villages éloignés que nous, les Sœurs, soutenons pour leur scolarité car sans aucun soutien de leurs parents.  Eux, ils fabriquent les tuiles de bambou pour couvrir la maison. Deux jeunes du groupe de St Vincent de Paul fabriquent les briques, accompagnés d’un paroissien qui est maçon. Nos enfants des villages eux, ont fini leur année scolaire et sont toujours là. C’est la période du ramassage des chenilles, un moment important dans la vie des villageois pour faire des réserves alimentaires  ou un peu de vente. Mais ils ont tout abandonné de leur propre initiative pour apporter leur participation jusqu’au bout.

    ici, Mathurin un élève Pygmée et Claver, un enfant d’une famille très pauvre, restés à Ngotto pour fabriquer les tuiles pour cette maman

    Et moi, passionnée par la pauvreté qu’a vécue St François d’Assise, sa proximité des plus petits continue de résonner dans mon cœur. Etre au service des pauvres est pour moi une manière d’imiter Jésus dans son amour réel pour les plus petits, comme l’a fait saint François.

    Cette grâce de vivre cela au quotidien vient de Lui.

    La réalisation de la maison de Mamie Elisabeth est pour moi le résultat des efforts de tous, chacun apportant ses qualités pour relever l’autre.

    Nous formons un groupe fraternel. C’est un geste qui me touche, qui m’encourage, comme Petite Sœur, à regarder dans chaque être l’amour de Dieu. Un pauvre aide un pauvre à se relever. C’est ce que ces jeunes ont pu faire avec cette mamie.

    Petite Sœur Diane

    Et pour moi, qui quitte NGOTTO après cinq années, JOIE de cette présence missionnaire !

    J’ai fait une belle expérience parmi cette population, dans le « vivre ensemble » avec des personnes de tout genre, dans le travail auprès des enfants de basse condition.

    J’ai aimé ma mission à l’école, car elle m’a permis d’être en lien avec  tous, enfants, enseignants, parents d’élèves, et à travers cela, de toucher du doigt ce que vivent les enfants afin de pouvoir les aider.                      Petite Sœur Aida

     

  • La Fête de Saint François à Lorient

    La fraternité renouvelée de Lorient est à l’étape de la découverte de la nouveauté dans tous les domaines : paroisse, environnement, relations …
    Au fil des jours, nous avons eu l’occasion de rencontrer l’un ou l’autre membre de la Famille Franciscaine locale. La Fête de Saint François a été l’occasion de connaître les différentes fraternités laïques de Lorient et des environs, réunies au complet pour célébrer notre Frère François.

    Le 3 octobre, rendez-vous à 18h à l’Eglise de la paroisse pour le « Transitus », commémoration du passage de François vers le Père ;
    célébration priante, recueillie au cours de laquelle deux jeunes femmes, Anaïs de Lorient et Xuan de Pontivy, ont fait leur demande d’entrée dans la Fraternité Séculière ; ce moment où elles ont prononcé leur demande fut très émouvant, de même lorsqu’elles ont reçu l’accueil chaleureux des responsables de la Fraternité où chacun pouvait se sentir naturellement engagé dans cet accueil. La soirée s’est poursuivie autour d’un pique-nique festif et partagé ; rendez-vous était pris pour le lendemain où à la célébration eucharistique, nous avons fêté la Saint François avec les prêtres et les chrétiens de la paroisse.

    A bientôt la joie de vous retrouver pour d’autres échos bretons de Lorient …

    Marie-Madeleine, Monique, Gisèle et Annie