• Mission universelle !

    Daphné, Julien et leurs trois filles, on les connaît un peu. On les a rencontrés à L’Arche à Beauvais, on savait leur intention de partir en coopération en Afrique.
    Un jour Daphné nous dit : « ça y est une date est fixée nous partons mi-février » au Bénin à Banigbé ! Nous allons vous envoyer un courrier… »

    Le 2 décembre nous recevons leur lettre, plutôt leur demande : Être les marraines spirituelles de leur mission au Bénin à la ferme école Laudato-Si. Plus
    particulièrement confier à notre prière leur chenin de Foi et leur persévérance à l’écoute de la Parole de Dieu. Pour que leur mission soit d’abord et surtout un chemin vers Dieu. Nous confier aussi leurs trois filles : Siloé, Honorine et Léonie pour que germent en chacune d’elles l’amour de Jésus et le désir de le rencontrer en allant à la rencontre de leurs frères…

    Nous avons été très touchées de cette demande qui nous renvoie à notre mission première la prière. Pas autre chose mais tout cela….
    Daphné et Julien sont partis début février. Une messe d’envoi a été célébrée. Un bon moment vécu en Eglise !

    A l’origine de leur projet, il y a un besoin de se rendre utile auprès des plus fragiles, et ceci exprimé dès leur mariage.
    Aujourd’hui ils partent avec l’ONG Fidesco, une association dont foi et coopération sont les deux piliers fondateurs. Conscient de tous ce qu’ils ont reçu, ils se sentent appelées à bousculer leur quotidien et leur confort pour approfondir leur engagement au service des plus fragiles et à reconnaître en chacun sa beauté. Daphné sera responsable pédagogique de l’école. Elle aura pour mission de soutenir l’équipe enseignante et d’accompagner les enfants dans leur parcours scolaire.
    Julien sera responsable de la recherche de fonds pour le centre. Il supervisera les projets d’extension de l’école et aura à cœur de se mettre au service du développement de la ferme.

    Nous voilà parties nous aussi en mission sans sortir du territoire …. Mais en ouvrant nos cœurs pour rejoindre un autre peuple…Merci Daphné et Julien de nous embarquer avec vous…

  • La fête de la vie consacrée par temps de couvre-feu !

    2 février présentation de Jésus au temple et journée de la vie consacrée. Comment célébrer ce jour ? à 18h il faut être chez soi et en plus des célébrations avec une distance convenable…

    A la fraternité de Beauvais, nous nous interrogeons pour marquer malgré tout ce jour. Le samedi 31 une lumière, peut être un coup du St Esprit !!!… Après avoir téléphoner au prêtre de la paroisse, nous décidons de proposer à toutes les consacrées de Beauvais de participer à la messe de 9h le mardi à la paroisse et même de participer au Laudes à 8h30. Qui viendra ?

    A notre grande surprise, presque toutes étaient là, des paroissiens nous ont rejoint. Nous avons même pu faire une procession de la Lumière en partant de la chapelle jusqu’à l’église pas loin car il n’y a qu’un escalier à monter !!… Nous avons vraiment vécu un temps fort, heureuses de nous retrouver et de pouvoir ensemble célébrer Notre Dieu de Lui rendre Grâce pour son appel et les merveilles qu’ils accomplis en chacune de nous en Eglise au service de la mission.

    A Chelles, là aussi, la fête prend une forme particulière ! Les Petites Soeurs ont suscité une rencontre en visio avec les consacrés de notre secteur. Cela prend bien, elles ont même eu des appels d’autres secteurs qui ont eu vent de la proposition. Ils se sont retrouvés à 20h autour d’un temps de prière et de la piste d’échange « comment, dans nos réalités d’insertion, essayons nous d’être témoin d’Espérance ? »

    A Limoges, les communautés étaient invitées à inviter, dans la mesure du possible des personnes qui ressemblaient au vieillard Syméon et à la prophétesse Anne.

    De belles occasions de rendre grâce pour notre vocation, pour ce OUI donné et redonné chaque jour. Que le Seigneur nous donne la grâce d’avancer avec ESPÉRANCE, AUDACE et FOI dans les incertitudes de cet aujourd’hui  !

    Oui, comme l’écrit Ste Claire d’Assise, « La plus grande de toutes les grâces que nous avons reçues et que nous recevons chaque jour de notre grand bienfaiteur, le Père des miséricordes, celle dont nous devons être le plus reconnaissantes, c’est notre vocation ».

     

  • Des engagements chez les Chrétiens associés !

    Fin décembre, Eliane, Brigitte, Yvon, Louisette ont renouvelé leur engagement comme chrétiens associés à la Congrégation, et Marcel s’y est engagé.

    Jour de joie et d’action de grâce ! Témoignages :

    « Lors du Chapitre des Nattes en juin 2019, nous avons prononcé notre OUI à la suite de Mère Joséphine.

    Le 19 décembre dernier, vous pourrez contempler sur nos photos la sobriété de notre assistance en « chair et en os » mais si vous regardez bien, vous devriez vous reconnaître dans nos yeux. Les masques cachent nos sourires cependant je peux vous l’assurer, notre cœur était en joie et nos visages étaient illuminés de bonheur.

    Nous avons vécu une célébration toute simple, chargée d’émotion, l’essentiel était dit.

    Merci Seigneur d’être là au milieu de nous, aujourd’hui, dans notre monde.

    Eliane, Louisette, Marcel, Yvon et Brigitte. »

     

    Partageons avec eux la prière qu’ils ont écrite :

    Mère Joséphine, toi qui t’es laissée conduire par le Seigneur, habitée par l’Esprit Saint, accueillant humblement chaque jour, chaque personne, chaque évènement, en faisant confiance à la Providence, intercède pour nous auprès de Dieu le Père, pour que nous sachions réentendre au fond de nos cœurs ces deux attitudes que tu nous as laissées en héritage «petite et sœur». Que ces deux attitudes nous donnent la force, l’audace d’aller aux périphéries pour servir nos frères les petits, les «laissés pour compte».

    Aujourd’hui s’ouvre pour nous une perspective d’avenir en accueillant des Chrétiens Associés. Qu’ensemble nous osions marcher, avancer pour enrichir l’Eglise du Charisme que tu nous as laissé.Que nous osions appeler, interpeller, des chrétiens qui souhaiteraient cheminer avec nous et vivre à ton exemple dans la charité et l’amour vécus par St François. Amen

    Témoignage d’une Petite Soeur qui redit toute la communion de l’ensemble des Petites Soeurs et des Chrétiens associés à l’occasion de cette célébration :

    « Ce jour là, à la prière du midi, nous avons pris les chants, psaumes et Evangile que vous aviez choisis. En vous devançant de quelques petites heures nous avons prié en grande communion avec vous et avec dans nos têtes et encore plus dans nos coeurs les visages de chacun de vous.

    Quelle belle communion au-delà des masques et des distances ! Mère Joséphine devait être bien heureuse que vous soyez réunis à Morannes pour cet engagement et ces renouvellements ».

    Pour en savoir plus sur les Chrétiens associés

  • Louange de Saint François pour Noël !


    Psaume 15

    Criez de joie pour Dieu qui nous sauve,
    accueillez par vos chants le Seigneur, le Dieu vivant.

    Car il est le Seigneur, le redoutable, le Très-Haut,
    le Puissant, le Roi de l’univers.

    Il est notre Père très saint, notre Roi,
    qui dès avant la création du monde,
    envoya du ciel son Fils bien-aimé
    Jésus qui est né de la Vierge Marie.

    Il invoque Dieu en disant:  » Tu es mon Père « ,
    et Dieu dit:  » J’établirai mon Premier-né
    au-dessus de tous les rois de la terre! « 

    En ce jour le Seigneur Dieu a envoyé sa grâce,
    la nuit a retenti de sa louange.

    Voici le jour que le Seigneur a fait,
    jour de triomphe et jour de joie.

    Car un enfant nous est donné,
    il est né pour nous, pèlerin sur la route,
    nulle chambre pour l’héberger,
    il est né dans une crèche.

    Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
    et paix sur terre aux hommes qu’il aime.

    Que les cieux se réjouissent et que la terre exulte,
    que jubile la mer avec ses habitants,
    que fleurissent les plaines et chantent les forêts!

    Chantez-lui un cantique nouveau,
    chantez le Seigneur, terre entière!

    Car le Seigneur est grand et digne de louange,
    devant lui disparaissent toutes les idoles.

    Peuples païens, reconnaissez le Seigneur,
    rendez-lui honneur et louange,
    reconnaissez la gloire de son nom.

    Faites don de vous-mêmes
    et vous aussi portez sa croix,
    obéissez jusqu’au bout à ses commandements.

  • St François, Frère universel

    Pour saint François

    qui chante l’œuvre de tes mains, béni sois-tu !

    Accorde-nous de découvrir à notre tour,

    dans la beauté de l’univers, un reflet de ta bonté.

    Pour saint François

    qui embrasse le lépreux, béni sois-tu !

    Accorde-nous de reconnaître dans l’exclu, le rejeté,

    notre Seigneur et notre frère.

    Pour saint François

    qui relève ton Église, béni sois-tu !

    Accorde-nous de la servir avec amour,

    suscite encore en ce temps-ci des prophètes et des saints.

    Pour saint François

    qui se dépouille de tous ses biens, béni sois-tu !

    Accorde-nous de vivre avec la même allégresse

    la pauvreté selon l’Évangile.

    Pour saint François

    qui nous enseigne la joie parfaite, béni sois-tu !

    Accorde-nous de nous ouvrir à la grâce de cette joie

    quand l’humiliation ou la souffrance nous visitent.

    Pour saint François

    qui porte en son corps les blessures du Christ, béni sois-tu !

    Accorde-nous de nous laisser saisir par Jésus crucifié

    et de parvenir avec tous nos frères à la gloire de sa résurrection.

  • Quelques perles de Sainte Claire

    Sainte Claire, à travers ses différents écrits, nous offre des perles pour notre vie spirituelle. En voici quelques unes :

    Aime de tout ton être Celui qui par amour pour toi, s’est donné tout entier… (3e Lettre de Sainte Claire à Agnès de Prague)

    Désire par-dessus tout l’Esprit du Seigneur et laisse-Le agir en toi… (Règle de Sainte Claire 10,7)

    Regarde-Le, médite-Le, contemple-Le et n’aie d’autre désir que de L’imiter.… (3e Lettre de Sainte Claire à Agnès de Prague)

    Réjouis-toi toujours dans le Seigneur (3e Lettre de Sainte Claire à Agnès de Prague)

    Ne permets à aucune amertume, à aucun nuage, de venir assombrir ta joie. (3e Lettre de Sainte Claire à Agnès)

    Sois béni, Seigneur, de m’avoir créée ! (dernière parole de Sainte Claire)

    Ne recule jamais. Hâte-toi au contraire et cours d’un pas léger… Va, confiante, allègre et joyeuse ! Avance sur le chemin du bonheur. (2e Lettre de Sainte Claire à Agnès de Prague)

    Ce que tu fais, fais-le bien (2e Lettre de Sainte Claire à Agnès de Prague)

    Demeurez toujours les amies de Dieu, de vos âmes et de toutes vos sœurs. (Bénédiction de Sainte Claire)

    Que le Seigneur soit toujours avec vous, et puissiez-vous être, vous aussi toujours avec Lui ! (Bénédiction de Sainte Claire)

    Aimez-vous les unes les autres de l’amour dont le Christ vous a aimées. (Testament de Sainte Claire)

    J’avertis et j’exhorte, en notre Seigneur Jésus-Christ, toutes mes sœurs, présentes et à venir, d’avoir à suivre toujours la voie de la sainte simplicité, de l’humilité et de la pauvreté. (Testament de Sainte Claire)

    Heureuse celle qui aime de tout son cœur
    Celui dont la beauté fait l’admiration des anges pour l’éternité,
    Celui dont l’amour rend plus heureux
    et la contemplation plus fort,
    Celui qui nous comble de sa bonté
    et nous imprègne de sa douceur… (4e Lettre de Sainte Claire à Agnès de Prague)

    La plus grande de toutes les grâces que nous avons reçues et que nous recevons chaque jour de notre grand Bienfaiteur, le Père des Miséricordes, celle dont nous devons lui être le plus reconnaissantes, c’est notre vocation. (Testament de Ste Claire)

    Pour mieux connaître sa vie : La vie de Ste Claire

  • Communion spirituelle… une lettre d’une actualité brûlante !

    Lettre écrite par Mère Joséphine à une Petite Sœur privée d’entendre la sainte messe et de faire la sainte communion

    Ma bonne Petite Sœur,

    Je vous remercie de m’avoir donné de vos nouvelles. Vous êtes bien soignée ; que Dieu en soit béni. Je partage bien la peine que vous avez de ne pouvoir ni assister à la sainte messe ni faire la sainte communion. Faites donc la communion spirituelle. Oui, désirez bien ardemment que Notre-Seigneur vienne dans votre âme pour la nourrir et la fortifier dans la pratique des vertus, surtout dans celle de l’humilité qui fait les saints. Faites tout en vue de plaire au bon Dieu, pour sa plus grande gloire et pour le salut de votre bien chère âme. Que votre devise soit : Tout pour plaire à Jésus mon divin Epoux ! Oh ! que vous goûterez de bonheur, chère Petite Sœur, si vous faites tout votre possible pour arriver à ce point de perfection qui consiste à être détachés de nous-mêmes et de notre volonté. Ne faites plus que la volonté de Dieu ; je pense que c’est votre désir.

    Je prie Jésus de vous bénir.

    Sœur Joséphine

     

  • Le confinement dans la Bible

    De l’abbesse de Pradines le 17 mars 2020

    Etant donné ce temps particulier que nous vivons (et qui risque fort de durer), j’ai cherché quelles paroles de Dieu pouvaient nous aider à faire ensemble cette traversée du désert, et à la faire en communion avec tous nos frères et sœurs qui sont touchés de près et de loin par cette épidémie (et beaucoup plus touchés que nous…).

    J’ai cherché dans la Bible quelques expériences de « confinement »,… et j’en ai trouvé quatre qui peuvent nous dire une parole… (Il y en a sûrement beaucoup d’autres !)

    * Premier cas de confinement : Noé dans l’Arche (Gn 6 et 7) :

    il y est entré par obéissance, sans un seul mot, avec non seulement toute sa famille, mais toute la création, représentée par un ou plusieurs couples d’animaux de toutes sortes, ce devait être quand même une cohabitation un peu rude et un « bazar » certain !… sans grande possibilité de prendre l’air ! Un confinement sonore et sûrement pas inodore ! Mais l’entrée et la vie dans l’Arche était une mesure de sauvegarde, de salut, le salut d’un petit reste et de l’avenir de la création toute entière, tandis que les hommes étaient engloutis dans le déluge « car la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et son coeur ne formait que de mauvais desseins à longueur de journées » (Gn 6,5).

    Et cela nous rejoint dans un certain sens : le confinement de plus en plus strict est une mesure de protection, de sauvegarde à respecter, en se sentant chacun responsable et cela concerne là aussi toute la création qui est comme une grande arche qui nous porte tous. Vivre donc ce temps en communion avec « tout ce qui a haleine de vie » sur la terre, « tout ce qui est chair » selon Gn.

     

    * 2ème cas de confinement : Jonas dans sa baleine (Jon2.1-11).

    Ici, c’est plutôt la désobéissance qui a mis notre pauvre Jonas dans cette triste situation… dont nous n’avons pas beaucoup l’expérience ! Le confinement dans le ventre du gros poisson est pour lui, non plus l’élargissement à toute la création mais pour rentrer dans les profondeurs de lui-même : dans cet espace clos, c’est le moins qu’on puisse dire, il crie vers Dieu, il fait retour sur soi, c’est alors le lieu de son retournement, de sa conversion. Quelques lignes de Francine Carrillo : « Le ventre qui recueille Yonah s’annoncerait-il comme un lieu destiné au re-cueillement, un lieu pour re-cueillir les miettes de soi sous le regard de plus grand que soi ? Dans cette matrice flottante, Yonah reste en gestation 3 jours et 3 nuits. C’est le temps qu’il faut pour passer du néant à l’être, de l’enfermement en soi, à l’être qui fait être » et un peu plus loin : « C’est là dans l’épreuve de la nuit où tout recours semble impossible qu’il entend (…) ce qui vient en 1er dans son histoire comme dans l’histoire de chacun, c’est un amour impossible à décourager, un amour de toute éternité » (p 69 ;75).

    Pour nous, nous sommes privées de beaucoup de contacts, plus d’hôtes, de clients, de parloirs, plus de participants à nos offices, etc… Que ce confinement dans la matrice communautaire, un peu austère, qui tombe pendant le temps du Carême, nous pousse à l’intériorité, à être plus attentives aux appels de l’Esprit, à écouter dans le silence et le recueillement et à crier vers Dieu comme Jonas, avec toutes les paroles de psaumes, ceux de la liturgie et ceux que nous composons dans notre prière ;

    * 3ème cas de confinement : Les disciples au Cénacle, le jour de la Résurrection. Ils sont confinés par peur. Peut-être aussi par remords, par tristesse : Jésus est mort, il n’y a plus d’espérance, ils l’ont lâchement abandonné et maintenant les autorités juives les pourchassent. Mais Jésus vient, et se tient au milieu d’eux. Il leur donne son souffle et sa Paix, et les envoie à toutes les nations. Ce confinement est le point de départ d’un dynamisme missionnaire qui les portera jusqu’au bout du monde.

    Que ce temps d’épreuve nous affermisse nous aussi dans la foi au Ressuscité qui se tient au milieu de nous, de tous et qui nous ressource dans notre mission pour le monde. Au Cénacle, il est venu au milieu de ses frères, leur faire don de la fraternité, fruit de sa Passion et de sa Résurrection. Reliées à tous ceux qui souffrent, prenons bien soin de notre vie fraternelle : que « cessent les querelles » comme nous le chantons le Jeudi Saint, les agacements, les susceptibilités, les rancoeurs, tellement secondaires à par rapport à la question de vie et de mort qui se joue pour beaucoup dans nos pays. Et prenons bien soin de la joie commune car il nous faudra durer ; en étant aussi disponibles à l’imprévu et à tout ce qui nous sera demandé. Comme les Apôtres nous avons reçu l’Esprit Saint pour être humblement à la hauteur de ces événements graves et inconnus.

    *Enfin 4ème cas : Paul et Silas dans leur prison (Ac 16, 23-25). Ils sont non seulement confinés mais enchaînés, les pieds pris dans des ceps de bois… Plus de mission, immobilité complète… !

    Et alors que font-ils ? Ils chantent les louanges du Seigneur, cette mission qui demeure, de chanter avec cœur, dynamisme et soin. C’est cette louange qui nous relie profondément à tous, qui donne sens aux événements, qui tient et qui nous tient « C’est toi qui sur les temps maintient cette hymne », et c’est la louange qui est notre arme de combat : « rempart que tu opposes à l’adversaire » Ps 8. Que tu opposes à toute dramatisation, panique, découragement.

     

  • Prière à Notre Dame de Pitié

    Cette Vierge a été priée avec confiance par Mère Joséphine,

    fondatrice des Petites Sœurs de St François, qui en a obtenu des grâces.

    A son exemple, invoquons-la en récitant :

     

    O Vierge des douleurs, Notre Dame de Pitié,

    que Mère Joséphine n’invoqua jamais en vain

    et qui obtint de Vous sa guérison miraculeuse,

    daignez avoir pour agréables les prières

    que nous vous adressons par son intercession…

     

    Obtenez-nous surtout, nous vous en supplions,

    d’imiter les vertus dont elle nous a donné l’exemple :

    l’humilité, la foi absolue, et la confiance en la divine Providence,

    la charité envers Dieu et les membres souffrants de votre divin Fils,

    pour procurer la gloire de la Trinité Sainte

    et parvenir au bonheur éternel.

    Ainsi soit-il

  • Une mission en famille franciscaine dans l’Ariège !

    Un appel à partir en mission franciscaine dans l’Ariège… et nous voilà,  trois Sœurs Franciscaines et deux Frères Conventuels réunis pour vivre cette aventure fraternelle et missionnaire !

    Nous découvrons avec joie et émerveillement les paroissiens, le dynamisme et la diversité de la paroisse ! en même temps que la beauté des paysages, avec la vue sur les sommets enneigés des Pyrénées !

    Que de joies et de rencontres vécues… prévues et imprévues, en chemin…

    Avec les personnes âgées, les soignants dans les EHPAD où nous célébrons des messes… avec les Jeunes dans l’enseignement catholique (plus ou moins attentifs un vendredi après-midi… mais avec qui les échanges ont été riches !), lors d’une 1ère soirée d’aumônerie dans la paroisse avec des Jeunes, sur les marchés, dans les rues, avec deux jeunes filles où les échanges ont été à la fois profonds et très « réactifs » sur des sujets de vie, de foi essentiels, existentiels…

    Et jusqu’à la rencontre fraternelle avec une Sœur Franciscaine en EHPAD le dernier jour !

    Dans la famille qui nous accueille, les petits déj s’enrichissent… d’échanges théologiques ! Voici quelques échos de la part de cette famille :

    « Il y eut beaucoup d’échanges, le soir quand elles rentraient, et le matin avant de partir pour les laudes. Je ne retrouve pas ce qui a pu nous entraîner à parler du Saint Esprit dès le premier soir, mais le sujet fut repris à chaque fois jusqu’à leur départ. Ainsi de soir en matin le Saint Esprit nous accompagnait…

    Voilà comment ce sujet, le plus souvent réservé au domaine de la réflexion théologique,   entrait dans nos vies quotidiennes. Ce que nos franciscaines disaient l’une après l’autre et à leur manière, c’est que l’Esprit les vivifiait ; elles ouvraient ainsi au Saint Esprit les portes d’une parole familière, la « colombe » s’envolait des voûtes d’églises et s’échappait des grand tableaux religieux ornant leurs murs, pour « s’inviter » à nos petits déjeuners.

    C’est pourquoi aujourd’hui encore, quand je repense à nos échanges une bonne odeur de café et de pain grillé flotte autour du Saint Esprit… ».

    Les temps de retour au presbytère nous permettent de partager ensemble le vécu, de nous confier et de confier toutes les personnes rencontrées au Seigneur dans l’adoration et l’Eucharistie.

    Nous repartons sur nos routes quotidiennes… renforcés dans nos liens fraternels en famille franciscaine, habités de toutes les rencontres vécues et de l’action de grâce, prêts à poursuivre la mission là où nous vivons !… et à revivre cette aventure un jour ou l’autre, en Ariège ou ailleurs !

    Claire