• Du 3 au 17 décembre, venez célébrer les 150 ans !

                                         Venez jouer, prier, avec nous !   

                                      

    Dans l’ANJOU

    A Angers

    Samedi 9 décembre 15 h à 18 h : portes ouvertes au 126 rue Chèvre
    accueil cyclamens – visite de plusieurs lieux : chapelle Mère Joséphine – Chapelle Maison de retraite – diaporama – jeux – goûter
         18 h 30 : messe à l’église de la Madeleine
    Après la messe : stand livres, calendriers et petits pains briochés bénis.
    Dimanche 10 décembre Messe à 10h45 à l’Eglise Ste Bernadette –verre de l’amitié– 15h Diaporama et Vêpres.

    A Beaupréau Dimanche 3 décembre Eucharistie à l’église St Martin. Puis pique-nique – échanges – diaporama
    A Chalonnes à l’église St Maurille Dimanche 17 décembre 15 heures – : diaporama – échanges – prière
    A Morannes Dimanche 3 décembre Eucharistie à l’Eglise de Chateauneuf
    verre d’amitié et repas partagé à la paroisse puis animation et vêpres à la fraternité

    A BEAUVAIS Dimanche 10 décembre 11 heures : Eglise St Jean Baptiste
    repas partagé et présentation de l’histoire de la Congrégation

    A LORIENT Samedi 9 décembre Après-midi : Diaporama, échanges, prière, goûter, répétition des chants de RCA
    18 heures : Messe en l’Eglise du Moustoir

    A MONTPELLIER (EHPAD La Roseraie) Samedi 9 décembre 10 h 30 : célébration à la Maison de Retraite

    Et nous rendons grâce pour le Jubilé de Thérèse Lefeuvre et la fête des 150 ans de la Congrégation qui se sont vécus à Saint Quentin le 15 Octobre dernier.

  • Les 150 ans en Centrafrique !

    Samedi 2 décembre :

    • 11h00 : Messe chez nous devant la grotte de Notre-Dame de Pitié

    marquant le début de notre semaine jubilaire où nous serons toutes ensemble et au cours de laquelle nous renouvellerons nos vœux et Isabelle marquera ses 25 ans d’engagement

    • 15h00: temps d’animation ouvert à tous
    • Présentation de l’histoire de la Congrégation par un diaporama
    • Interprétation des chants de l’album et animation par les jeunes

    Lundi 4 ou mardi 5 décembre : rencontre avec les enfants de l’école Saint François

    Jeudi 7 et vendredi 8 décembre : notre pèlerinage à la Vierge Marie à Ngukomba, avec tous les pèlerins du diocèse, en communion avec nos Petites Sœurs

    Samedi 9 décembre : messe solennelle

    Dimanche 10 décembre : clôture entre nous, Petites Sœurs, et retour à Ngotto, Boali

  • Témoignages… d’une vie en forme d’Evangile !

    Chantal, Françoise, Yvon témoignent de qui sont St François, Mère Joséphine pour eux… et ce que c’est que d’être chrétien associé !

  • Les événements autour de la St François

    Fête de St François le 4 octobre

    Les Petites Soeurs s’associent au mois de la Création !

    Les journées du patrimoine,

    une occasion de partager notre histoire !

    Les Petites Soeurs ont participé à des visites guidées de la vieille ville d’Angers, et ont présenté notamment la maison du 7 rue St Aignan où notre fondatrice et plusieurs générations de Petites Soeurs ont vécu. Une belle occasion de partager ce qu’est notre patrimoine en cette année où nous fêtons les 150 ans de notre Congrégation !

  • Temps de convivialité et Eglise verte

    Il y a deux ans, un groupe de parole commençait de se retrouver tous les mois avec des personnes de différentes situations, religions et cultures, vivant ensemble à l’EHPAD de la Roseraie (employés, résidents, familles, bénévoles).


    Tous les mois, nous avons partagé autour de différents thèmes comme : le temps, la souffrance, le bonheur, la relation, le voyage, la peur… Le groupe reste très attaché à ce partage vécu comme un temps de convivialité ; il se renforce et se renouvelle avec la demande de nouveaux arrivants.
    Fin juillet, en se partageant notre désir de continuer, plusieurs nouveaux thèmes se sont exprimés : écologie avec notre relation à la nature, à l’eau…ou encore quelle perception avons-nous de nous-même dans le contexte où nous vivons.

    Ces partages, avec les différentes expériences et approches des réalités de la vie, dans le respect de chacun est une richesse pour mieux se connaître, se sentir liés les uns aux autres et avec ce qui existe. Pour moi cela rejoint L’Encyclique Lauda to Si, citant le témoignage de François d’Assise : « En lui sont inséparables la préoccupation pour la nature, la justice, l’engagement dans la société et la paix intérieure. »
    Ne seraient-ce pas là, les préoccupations d’Eglise Verte ?

    Irma, Petite Soeur de St François, vivant à la Roseraie.

  • La chronique du chat de Morannes !

    Moi, le chat de la fraternité de MORANNES, je me fais le porte-parole des Petites Sœurs pour venir vous donner des nouvelles. Une 1ère bougie à souffler ! 
    Dès leur arrivée, elles m’ont nommé Melchior, sans savoir que quelques mois après elles me trouveraient dans la crèche tout près de Jésus. Je suis devenu chat adorateur…

    Je suis étonné par leur énergie et leur créativité. Après la maison, elles vident, trient, aménagent les dépendances extérieures de la maison. Quel remue-ménage ! Je me promène désormais entre Fonte-Colombo, Rivo-Torto, St Damien, L’Alverne, Greccio, la Calterie, l’Erable. Une découverte de la vie franciscaine par les pattes.
    Jusque-là j’avais mes repères et mes cachettes dans le jardin. Voilà qu’elles retournent la terre, arrachent l’herbe, taillent les arbres, sèment … Je n’ai plus peur
    de la brouette et je suis bien heureux d’avoir de la compagnie au jardin. Je découvre les tomates, les courgettes, les carottes, les concombres, les melons, les poireaux, les salades, les haricots et toutes sortes d’herbes qui sentent bon.

    Maintenant je peux contempler le passage des bateaux, des barques de pêcheurs, des canoës et même des pédalos ! grâce au nettoyage vigoureux des berges. Elles rêvent même de m’emmener en croisière sur la Sarthe en pédalo ou en barque. Qui sait ! Elles en sont capables.
    Depuis peu, je les rejoins au fond du jardin, tout au bord de l’eau, dans leur nouvel oratoire extérieur. Elles ont construit quatre beaux bancs en matériaux de la région, des briques et des ardoises. Le matin, je fais ma méditation avec les Petites Sœurs présentes.


    Un après-midi, je les ai vu réaménager le studio St Damien pour pouvoir accueillir un couple et profiter tranquillement du jardin.
    Depuis mon muret, je vois passer beaucoup de monde dans la maison et dans le jardin : des amis, des groupes. Ils sont tous différents. Certains discutent, d’autres viennent prier, partager un repas, ou bien venir en aide aux Petites Sœurs pour le jardin et la maison. Et parfois même ils déposent des fleurs, des légumes tout juste cueillis, une revue, des desserts, une brioche, un pot de miel, des croissants le dimanche matin, des outils de jardin, et même de la paille où je peux passer une nuit bien au chaud.
    Au début de l’été, elles m’ont laissé toute une journée pour faire la fête autour du jubilé des 60 ans de vie religieuse de Marie Cadeau. Elles n’étaient pas seules … 86 invités. Une grande joie pour toutes.
    J’ai vu Michelle partir accueillir et accompagner les familles venant en vacances au camping voisin grâce au Secours Catholique. Marie Cadeau est même partie une semaine en retraite. Godeleine poursuit ses visites dans le village. Régine chante encore plus depuis sa session de chants franciscains dans son Aveyron natal et se trouve bien seule au CHU d’Angers (1800 lits) pour accompagner les malades avec son unique collègue. Marie profite de ses vacances pour rendre le jardin et la maison de plus en plus beaux et accueillants.
    J’entends bien les cloches de l’église sonner mais elle reste fermée à cause des travaux de consolidation. La nouvelle organisation du diocèse, la réalité de l’Eglise de l’Anjou, la vie chrétienne locale les invitent à réfléchir aux enjeux de l’évangélisation en milieu rural. Elles ont déjà des idées qui vont se mettre en place avec leur nouveau curé.
    En congrégation, elles préparent pour cette année le 150ème anniversaire de fondation de la Congrégation. Je suis trop jeune pour avoir connu leur fondatrice qui aimait venir dans cette maison. Peut-être mes lointains ancêtres ont croisé Mère Joséphine. A cette occasion, elles mettent en place un rallye entre la rue Louise Renault et la fraternité. J’accueillerai les participants. J’attends avec impatience l’ouverture de l’écomusée de Mère Joséphine dans une pièce grenier. J’aurai peut-être enfin l’autorisation de grimper au 2ème étage pour découvrir la vie des 1ères Petites Sœurs Garde Malades habitant la maison à travers des objets d’époque. J’y trouverai peut-être une petite souris … de quelle année ? 1876 ou 2023 ?

    A suivre … Melchior pour les Petites Sœurs de la fraternité de Morannes

  • L’inattendu de L’Esprit

    Depuis le temps que j’étudie et enseigne la Bible, je n’ai été qu’à demi étonné, un jour de septembre 2022, en recevant un mail de Sœur Chantal. Elle me demandait si j’accepterais de raconter l’histoire de la Congrégation des Petites Sœurs de Saint François d’Assise. Allais-je refuser en raison de mon âge ? Je me souvins alors du prophète Jérémie résistant à l’appel qui lui était adressé : « Vois, Seigneur, je ne suis qu’un enfant ! » Comment donc résister à l’inattendu de l’Esprit puisqu’il ne tient pas compte de l’âge et qu’il offre quelques signes à mon discernement : mes années d’école à Morannes, patrie de Mère Joséphine, un récent voyage à La Verna sur les pas de François et une certaine expertise concernant les congrégations féminines.

    Aujourd’hui, je suis heureux ! Mes découvertes m’émerveillent. À commencer par les valeurs franciscaines que portent les Petites Sœurs, en particulier leur
    attention aux humbles. Qui aurait pu penser qu’elles se feraient une règle d’accepter des services qu’on demande aux pauvres ? En ayant eu les mêmes emplois qu’eux, plusieurs appartiennent au monde ouvrier. Enfouies dans des quartiers populaires pour y partager les angoisses et les espoirs des gens modestes, elles y sèment des sourires en forme de poignées de mains et d’évangile.
    Dans des milieux déshérités et déchristianisés, les fraternités sont d’une grande efficacité. Un peu comme des commandos sur le front de la misère matérielle et
    spirituelle ! À l’image des missionnaires dont parlent les Actes des apôtres. Exemple prophétique de ce qui pourrait être copié par des laïcs chrétiens au cours de ce XXI e siècle.
    Je vois sur une étagère de mon bureau un carreau de céramique portant la salutation franciscaine Pax et Bonum. Ami(e)s, c’est la grâce que je vous souhaite !
    Jean-Pierre Defois

     

  • Une vie donnée : témoignage !

    A Toulon avec Françoise où elles ont vécu très proches des plus démunis

    Marie-Andrée tu viens de fêter tes 102 ans, que peux-tu nous dire de toutes ses années de vie de Petite Soeur ?

    Je ne peux que remercier le seigneur de ma vie religieuse, et toutes les petites sœurs qui m’ont toujours bien accueillie. Je Le remercie de la grâce d’avoir tenu le coup jusqu’à mes 96 ans où j’étais encore à Toulon avec les Petites Sœurs au service de la diaconie du Var, avec les plus pauvres

    Quels ont été les meilleurs temps de ta vie ?

    J’ai été très heureuse à Val d’Aurelle (Centre anti cancéreux), à Toulon aussi ! et pendant les 25 ans au Vignogoul au service des enfants. Que ce soit avec les enfants, les malades ou les plus démunis j’ai aimé les différentes missions et lieux où j’ai vécu.

    D’ailleurs je n’ai jamais rien demandé, mais je faisais confiance au Seigneur et à la congrégation là où on m’envoyait.
    Actuellement à l’EHPAD de la Roseraie et étant dans le « grand âge » avec moins de force, je continue, je vis… !

     

  • Avec Mère Joséphine, prendre soin…

    Dimanche de la santé : prendre soin…

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, fait sienne l’œuvre des garde-malades qui nécessite sa présence et ses compétences. Nous sommes nous aussi appelés à « garder » ceux qui sont confiés, prendre soin les uns des autres, prendre soin de chaque personne dans toutes ses dimensions : corporelle, morale, spirituelle, familiale.

    «  Suis-je le gardien de mon frère ?» disait Caïn… « Tu es le gardien de ton frère » dit St François.

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, était garde-malades. Avec d’autres femmes, elle se rend auprès des malades qui ont besoin de sa présence, de ses compétences, de son aide spirituelle.

    Chaque fraternité et chrétien associé est invité à vivre l’une ou l’autre des propositions. Mais cela peut être aussi pour vous, chers internautes !

    • Vivre un temps de partage en fraternité, en famille, avec des voisins :
      • Qu’est-ce que cela signifie pour moi prendre soin : concrètement, en fraternité, en famille, avec les personnes que je rencontre… ?
      • « Dieu prend soin de toi ». Psaume 54 : comment cette Parole de Dieu résonne pour moi ? comment Dieu prend soin de moi concrètement
    • Offrir une bougie à quelqu’un qui prend soin de moi
    • Prendre contact avec le service évangélique des malades de la paroisse, l’aumônerie d’un EHPAD, la pastorale de la santé… Et selon les liens que nous avons : offrir une bougie aux aidants, aux soignants, proposer un verre de l’amitié, ou une petite halte spirituelle et priante, un goûter, dans nos fraternités
    • Anges gardiens : entre nous dans les fraternités, en famille, avec les voisins : piocher le prénom d’une Petite Sœur, d’un autre chrétien associé, d’un membre de la famille… et durant une journée, une semaine (durée à choisir ensemble avant), se faire particulièrement proche par des petites attentions, mots, gestes…
    • Vivre un temps de prière avec le Psaume 54, la 1ère lettre de St Pierre 5, 7, la prière pour le dimanche de la santé, le chant : « C’est par ta grâce »
  • Une vocation de « garde-malades »

    En 1855, trois femmes, tertiaires de Saint François, décident de mettre en commun leurs efforts pour garder les malades. C’est le premier embryon des Petites Sœurs de Saint François d’Assise, dont ne fait pas encore partie Louise Renault. Ces femmes ont le projet de s’organiser pour venir en aide aux malades pauvres en les visitant à leur domicile. Quelques années plus tard, Louise les rejoint et grâce à son esprit de foi, à son sens de l’organisation et au soutien avisé des autorités diocésaines, le groupe des garde-malades prend forme et consistance. Peu à peu, la notion de « garde-malades » s’élargit et s’étend, au service de toute misère rencontrée, des laissés pour compte de la société surtout.

    Mère Joséphine est heureuse de rendre service quand il s’agit des malades et des pauvres. Nous remarquons que dans ses lettres, elle met une majuscule à « Malade » !

    Un soir, une femme de mauvaise vie se meurt. Quelqu’un est venu chercher le prêtre. Mais il ne peut pas pénétrer dans une maison mal famée. Ce serait un scandale pour le voisinage. Il vient trouver Mère Joséphine et lui demande de faire quelque chose pour sauver cette âme. Tel le Bon Pasteur à la recherche de la brebis perdue, Mère Joséphine, malgré l’heure tardive, s’en va seule dans la nuit pour rejoindre la mourante. Elle trouve difficilement deux commissionnaires, les charge d’amener la malade chez elle, à la communauté. Ainsi le prêtre pourra la confesser et la préparer à la mort. Mère Joséphine « forte dans sa bonté », « femme de cœur et femme de tête, où le cœur dirige la tête », accueille sans cesse, toujours et encore toute misère humaine qui se présente.

    ‘Garde-malades’ quelle expression combien riche de sens ! ‘Garder’ c’est prendre soin, veiller, conserver, protéger. Le mot est présent à travers toute l’Ecriture :

    « Suis-je le gardien de mon frère ? ». (Gn 4,9)  

    « Que Dieu te garde ». (Nb 6,22)

    « Seigneur, tu nous gardes pour toujours ». (Ps 11,8)

    « Garde moi, mon Dieu, j’ai fait de toi mon refuge ». (Ps 15,1)

    « Je prendrai soin de mes brebis, je veillerai sur elles… ». (Ez 34, 11-16)

    « Quand j’étais avec eux, je les gardais en ton nom ». (Jn 17,12)

    Saint François nous dit que nous sommes le gardien de notre frère et que Dieu est notre Gardien. (Louanges de Dieu). Nous sommes les gardiens de nos frères et nous sommes gardés par eux, par Dieu, par tous ceux et celles qui nous veulent du bien. (Billet à Frère Léon). Des anges gardiens ont ainsi été placés sur notre route. Rendons grâce à Dieu, nous sommes bien gardés. Tant de personnes de par le monde se trouvent dans le délaissement, par ce qu’ils ne trouvent personne pour les ‘garder’.

    Le Pape François pendant l’homélie du 19 mars 2013, fête de Saint Joseph au début de son ministère, a développé ce thème.

    « … Tous nous avons la vocation de garder, garder le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour nous garder nous, pour garder tout le créé, qui nous est confié. Car il s’agit bien de cela, tout le créé nous a été confié : l’autre, le voisin, le malade, le pauvre, le riche… ».

    « … garder les gens, avoir soin de l’autre, de toute personne, avec amour, spécialement des enfants, des vieillards, de ceux qui sont plus fragiles et qui souvent sont à la périphérie de notre cœur… ».

    « … Quand l’homme fait défaut à cette responsabilité de garder, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors trouve place la destruction et le cœur se durcit…Garder, veut alors dire, veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est précisément de là que viennent les intentions bonnes ou mauvaises, celles qui construisent ou celles qui détruisent ».