• La chronique du chat de Morannes !

    Moi, le chat de la fraternité de MORANNES, je me fais le porte-parole des Petites Sœurs pour venir vous donner des nouvelles. Une 1ère bougie à souffler ! 
    Dès leur arrivée, elles m’ont nommé Melchior, sans savoir que quelques mois après elles me trouveraient dans la crèche tout près de Jésus. Je suis devenu chat adorateur…

    Je suis étonné par leur énergie et leur créativité. Après la maison, elles vident, trient, aménagent les dépendances extérieures de la maison. Quel remue-ménage ! Je me promène désormais entre Fonte-Colombo, Rivo-Torto, St Damien, L’Alverne, Greccio, la Calterie, l’Erable. Une découverte de la vie franciscaine par les pattes.
    Jusque-là j’avais mes repères et mes cachettes dans le jardin. Voilà qu’elles retournent la terre, arrachent l’herbe, taillent les arbres, sèment … Je n’ai plus peur
    de la brouette et je suis bien heureux d’avoir de la compagnie au jardin. Je découvre les tomates, les courgettes, les carottes, les concombres, les melons, les poireaux, les salades, les haricots et toutes sortes d’herbes qui sentent bon.

    Maintenant je peux contempler le passage des bateaux, des barques de pêcheurs, des canoës et même des pédalos ! grâce au nettoyage vigoureux des berges. Elles rêvent même de m’emmener en croisière sur la Sarthe en pédalo ou en barque. Qui sait ! Elles en sont capables.
    Depuis peu, je les rejoins au fond du jardin, tout au bord de l’eau, dans leur nouvel oratoire extérieur. Elles ont construit quatre beaux bancs en matériaux de la région, des briques et des ardoises. Le matin, je fais ma méditation avec les Petites Sœurs présentes.


    Un après-midi, je les ai vu réaménager le studio St Damien pour pouvoir accueillir un couple et profiter tranquillement du jardin.
    Depuis mon muret, je vois passer beaucoup de monde dans la maison et dans le jardin : des amis, des groupes. Ils sont tous différents. Certains discutent, d’autres viennent prier, partager un repas, ou bien venir en aide aux Petites Sœurs pour le jardin et la maison. Et parfois même ils déposent des fleurs, des légumes tout juste cueillis, une revue, des desserts, une brioche, un pot de miel, des croissants le dimanche matin, des outils de jardin, et même de la paille où je peux passer une nuit bien au chaud.
    Au début de l’été, elles m’ont laissé toute une journée pour faire la fête autour du jubilé des 60 ans de vie religieuse de Marie Cadeau. Elles n’étaient pas seules … 86 invités. Une grande joie pour toutes.
    J’ai vu Michelle partir accueillir et accompagner les familles venant en vacances au camping voisin grâce au Secours Catholique. Marie Cadeau est même partie une semaine en retraite. Godeleine poursuit ses visites dans le village. Régine chante encore plus depuis sa session de chants franciscains dans son Aveyron natal et se trouve bien seule au CHU d’Angers (1800 lits) pour accompagner les malades avec son unique collègue. Marie profite de ses vacances pour rendre le jardin et la maison de plus en plus beaux et accueillants.
    J’entends bien les cloches de l’église sonner mais elle reste fermée à cause des travaux de consolidation. La nouvelle organisation du diocèse, la réalité de l’Eglise de l’Anjou, la vie chrétienne locale les invitent à réfléchir aux enjeux de l’évangélisation en milieu rural. Elles ont déjà des idées qui vont se mettre en place avec leur nouveau curé.
    En congrégation, elles préparent pour cette année le 150ème anniversaire de fondation de la Congrégation. Je suis trop jeune pour avoir connu leur fondatrice qui aimait venir dans cette maison. Peut-être mes lointains ancêtres ont croisé Mère Joséphine. A cette occasion, elles mettent en place un rallye entre la rue Louise Renault et la fraternité. J’accueillerai les participants. J’attends avec impatience l’ouverture de l’écomusée de Mère Joséphine dans une pièce grenier. J’aurai peut-être enfin l’autorisation de grimper au 2ème étage pour découvrir la vie des 1ères Petites Sœurs Garde Malades habitant la maison à travers des objets d’époque. J’y trouverai peut-être une petite souris … de quelle année ? 1876 ou 2023 ?

    A suivre … Melchior pour les Petites Sœurs de la fraternité de Morannes

  • Avec Mère Joséphine, prendre soin…

    Dimanche de la santé : prendre soin…

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, fait sienne l’œuvre des garde-malades qui nécessite sa présence et ses compétences. Nous sommes nous aussi appelés à « garder » ceux qui sont confiés, prendre soin les uns des autres, prendre soin de chaque personne dans toutes ses dimensions : corporelle, morale, spirituelle, familiale.

    «  Suis-je le gardien de mon frère ?» disait Caïn… « Tu es le gardien de ton frère » dit St François.

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, était garde-malades. Avec d’autres femmes, elle se rend auprès des malades qui ont besoin de sa présence, de ses compétences, de son aide spirituelle.

    Chaque fraternité et chrétien associé est invité à vivre l’une ou l’autre des propositions. Mais cela peut être aussi pour vous, chers internautes !

    • Vivre un temps de partage en fraternité, en famille, avec des voisins :
      • Qu’est-ce que cela signifie pour moi prendre soin : concrètement, en fraternité, en famille, avec les personnes que je rencontre… ?
      • « Dieu prend soin de toi ». Psaume 54 : comment cette Parole de Dieu résonne pour moi ? comment Dieu prend soin de moi concrètement
    • Offrir une bougie à quelqu’un qui prend soin de moi
    • Prendre contact avec le service évangélique des malades de la paroisse, l’aumônerie d’un EHPAD, la pastorale de la santé… Et selon les liens que nous avons : offrir une bougie aux aidants, aux soignants, proposer un verre de l’amitié, ou une petite halte spirituelle et priante, un goûter, dans nos fraternités
    • Anges gardiens : entre nous dans les fraternités, en famille, avec les voisins : piocher le prénom d’une Petite Sœur, d’un autre chrétien associé, d’un membre de la famille… et durant une journée, une semaine (durée à choisir ensemble avant), se faire particulièrement proche par des petites attentions, mots, gestes…
    • Vivre un temps de prière avec le Psaume 54, la 1ère lettre de St Pierre 5, 7, la prière pour le dimanche de la santé, le chant : « C’est par ta grâce »
  • Une vocation de « garde-malades »

    En 1855, trois femmes, tertiaires de Saint François, décident de mettre en commun leurs efforts pour garder les malades. C’est le premier embryon des Petites Sœurs de Saint François d’Assise, dont ne fait pas encore partie Louise Renault. Ces femmes ont le projet de s’organiser pour venir en aide aux malades pauvres en les visitant à leur domicile. Quelques années plus tard, Louise les rejoint et grâce à son esprit de foi, à son sens de l’organisation et au soutien avisé des autorités diocésaines, le groupe des garde-malades prend forme et consistance. Peu à peu, la notion de « garde-malades » s’élargit et s’étend, au service de toute misère rencontrée, des laissés pour compte de la société surtout.

    Mère Joséphine est heureuse de rendre service quand il s’agit des malades et des pauvres. Nous remarquons que dans ses lettres, elle met une majuscule à « Malade » !

    Un soir, une femme de mauvaise vie se meurt. Quelqu’un est venu chercher le prêtre. Mais il ne peut pas pénétrer dans une maison mal famée. Ce serait un scandale pour le voisinage. Il vient trouver Mère Joséphine et lui demande de faire quelque chose pour sauver cette âme. Tel le Bon Pasteur à la recherche de la brebis perdue, Mère Joséphine, malgré l’heure tardive, s’en va seule dans la nuit pour rejoindre la mourante. Elle trouve difficilement deux commissionnaires, les charge d’amener la malade chez elle, à la communauté. Ainsi le prêtre pourra la confesser et la préparer à la mort. Mère Joséphine « forte dans sa bonté », « femme de cœur et femme de tête, où le cœur dirige la tête », accueille sans cesse, toujours et encore toute misère humaine qui se présente.

    ‘Garde-malades’ quelle expression combien riche de sens ! ‘Garder’ c’est prendre soin, veiller, conserver, protéger. Le mot est présent à travers toute l’Ecriture :

    « Suis-je le gardien de mon frère ? ». (Gn 4,9)  

    « Que Dieu te garde ». (Nb 6,22)

    « Seigneur, tu nous gardes pour toujours ». (Ps 11,8)

    « Garde moi, mon Dieu, j’ai fait de toi mon refuge ». (Ps 15,1)

    « Je prendrai soin de mes brebis, je veillerai sur elles… ». (Ez 34, 11-16)

    « Quand j’étais avec eux, je les gardais en ton nom ». (Jn 17,12)

    Saint François nous dit que nous sommes le gardien de notre frère et que Dieu est notre Gardien. (Louanges de Dieu). Nous sommes les gardiens de nos frères et nous sommes gardés par eux, par Dieu, par tous ceux et celles qui nous veulent du bien. (Billet à Frère Léon). Des anges gardiens ont ainsi été placés sur notre route. Rendons grâce à Dieu, nous sommes bien gardés. Tant de personnes de par le monde se trouvent dans le délaissement, par ce qu’ils ne trouvent personne pour les ‘garder’.

    Le Pape François pendant l’homélie du 19 mars 2013, fête de Saint Joseph au début de son ministère, a développé ce thème.

    « … Tous nous avons la vocation de garder, garder le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour nous garder nous, pour garder tout le créé, qui nous est confié. Car il s’agit bien de cela, tout le créé nous a été confié : l’autre, le voisin, le malade, le pauvre, le riche… ».

    « … garder les gens, avoir soin de l’autre, de toute personne, avec amour, spécialement des enfants, des vieillards, de ceux qui sont plus fragiles et qui souvent sont à la périphérie de notre cœur… ».

    « … Quand l’homme fait défaut à cette responsabilité de garder, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors trouve place la destruction et le cœur se durcit…Garder, veut alors dire, veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est précisément de là que viennent les intentions bonnes ou mauvaises, celles qui construisent ou celles qui détruisent ».

  • Va vers le pays que je te montrerai

    Fête de la vie consacrée : « Quitte ton pays, et va vers le pays que je te montrerai », le témoignage de sœur Chantal

    Source : site du diocèse d’Angers

    Sœur Chantal Blanchet nous partage son engagement et les projets de sa congrégation des Petites Sœurs de Saint-François.

    « Quitte ton pays et va vers le pays que je te montrerai ». C’est cette belle phrase de la Genèse, accueillie plusieurs fois au cours de sa vie, qui a conduit sœur Chantal a s’engager pour Dieu et les petits, « un appel inattendu » confie-t-elle. Dieu s’adresse à celui qui n’est encore qu’Abram et lui demande de lui faire confiance. C’est cette confiance totale en l’Esprit Saint qui a fait d’une enseignante coopérante en pays musulman, la supérieure générale de sa congrégation ou plutôt la responsable, titre qu’elle préfère.

    Conseil des petites sœurs de Saint-François. De gauche à droite : Chantal Blanchet, Régine Badoc, Anne-Marie Soulard et Marie-Christine Pontoizeau

    « J’étais attirée par le service et je suis partie pour enseigner dans plusieurs pays du monde auprès des plus pauvres ; en Turquie, ma chambre donnait sur la cour de la mosquée et j’ai découvert un peuple priant. J’ai aussi « rencontré » Saint François et son message d’amour, son esprit de service et de fraternité avec tout homme quelle que soit sa religion. Et c’est, là-bas, dans une revue du diocèse d’Angers listant les congrégations du département que j’ai découvert celle dont je suis aujourd’hui en responsabilité ».

    « Nous fêterons en décembre prochain le 150ème anniversaire de notre fondation à Angers par Sœur Joséphine (originaire de Morannes) qui, avec ses petites sœurs, soignait à domicile, les malades les plus humbles et les plus fragiles mais ne refusait jamais son aide à personne ».

    Une petite sœur au chevet d’un enfant

    Une nouvelle organisation pour que la congrégation reste présente au monde

    « Comme beaucoup de congrégations, notre moyenne d’âge est assez élevée, notre nombre réduit : nous sommes 73 réparties entre la France et la République Centrafricaine. Depuis plusieurs années des chrétiens associés nous rejoignent pour partager et prier avec nous, en fraternité ». Fort de ce constat, le nouveau conseil, élu l’année dernière, a lancé une grande consultation générale où chacun, sœurs et laïcs, a pu s’exprimer sur la nouvelle organisation à adopter pour que la congrégation reste présente au monde par ses différentes missions, à travers la réorganisation de certains lieux.
    « Cet exercice de démarche participative a été exigeant et long mais le résultat est une vraie chance : chacune d’entre nous a l’opportunité de vivre, en fraternité, sa mission d’évangile quelque soit son âge et ses compétences, au travail, dans les quartiers, en EHPAD ou en foyer logement, mêlées aux autres résidents. Nous faisons Eglise autrement.

    Avec les petites sœurs aînées

    Rester ouvertes et accueillantes à tous

    Cette démarche a bousculé mais aujourd’hui, chacune a trouvé peu à peu sa place dans la confiance, éclairé par l’Esprit car il est difficile d’aller vers l’inconnu ».
    Dans son bureau décoré d’une très belle icône de Saint François d’Assise avec son ami Malik Al Khamil, sœur Chantal poursuit :
    « L’objectif est aussi de mieux s’enraciner dans la spiritualité franciscaine, de rester ouvertes et accueillantes à tous, de mettre en œuvre le mieux possible l’encyclique « Laudato si » ; le démarrage de la démarche église verte répond parfaitement à ces exigences ».
    « L’Esprit de Foi donne les forces nécessaires » se plaisait à dire Sœur Joséphine.
    En digne successeur, sœur Chantal poursuit son œuvre et gageons que son dynamisme et celui du conseil éclairerons encore longtemps les cœurs de celles et ceux qui les croisent.

  • A la suite de Mère Joséphine notre fondatrice

    Le 13 janvier, nous faisons mémoire du passage de la mort à la vie de notre fondatrice, Mère Joséphine. Cette année marque aussi les 150 ans de fondation de la Congrégation !

    Diane, Petite Soeur qui s’est engagée définitivement comme Petite Soeur de St François en juin dernier nous parle d’elle :

    « L’expérience de François et Mère Joséphine éclaire ma vie chrétienne. J’aime leur simplicité, leur proximité des pauvres et leur fraternité envers tous, ils se situent toujours au niveau le plus bas. Ceci m’appelle. J’ai fait l’expérience de mes fragilités. L’amour du Christ me motive et m’appelle à témoigner de Lui parmi mes Petites Sœurs, à partager avec les pauvres leurs conditions de vie, à les servir dans le respect car ils sont les figures du Christ. »

    cliquez pour mieux découvrir qui est Mère Joséphine : http://petites.soeursfranciscaines.org/nos-sources/

                              Nuage de mots sur Mère Joséphine, réalisé par des Petites Soeurs

  • Prendre soin des malades

    Petite Sœur Rosine Fleur, infirmière diplômée d’Etat, j’ai la joie de vous partager ma mission auprès des malades dans le Centre de Santé de Boy Rabe, dans le 4ème arrondissement de BANGUI, lieu où je travaille depuis le 8 mars 2022.

    Après mes études d’infirmière en Côte d’Ivoire de 2008 à 2011, je suis revenue à BANGUI. Puis en 2016, j’ai été affectée à la fraternité de NGOTTO. Là j’ai travaillé jusqu’en 2021 à la pharmacie de la paroisse, que le Diocèse a remis à la gestion de notre Communauté. J’ai rendu service, tout en faisant des petits soins infirmiers, surtout près des pauvres.

    Dieu merci, l’année dernière, j’ai eu la grâce d’être intégrée dans la Fonction Publique de Centrafrique. Là, le Conseil Général m’a demandé de revenir à BANGUI et j’ai été affectée au Centre de Santé de Boy Rabe, dans le quartier voisin de notre fraternité.

    J’ai eu la joie d’être accueillie par le Chef de Centre, Docteur Corinne, et le personnel qui constitue l’équipe soignante. Je me suis vite intégrée et mise au travail comme tout le personnel.

    En arrivant, j’ai été affectée au service de Petite Chirurgie, c’est-à-dire que je faisais les pansements, les piqûres, j’administrais les sérums aux patients, etc…

    Cela me plaît : sauver la vie de quelqu’un qui est souffrant, le soulager de sa douleur, c’est lui offrir une chance de vivre…

    Maintenant, je suis à la Consultation des enfants et adultes. Je les consulte… cela signifie que je suis devant un malade qui a pris son courage pour venir à l’hôpital chercher de l’aide. Je l’accueille, je l’écoute avec ses plaintes, et j’ai à trouver des remèdes à ses maux.

    Je suis très heureuse de mon travail d’infirmière. Cela valorise ce que j’ai étudié à l’Institut des Agents de Santé. Mon travail me permet, en tant que Petite Sœur de saint François, d’entrer en relation avec les malades. C’est bien dans le sillage de notre Fondatrice Mère Joséphine, qui dès le début de la Congrégation était, avec ses sœurs, garde-malade. Prendre soin des malades !

     

    Merci à Dieu ! Merci à mes Petites Sœurs, de ce que je suis aujourd’hui.

     

     

  • Greccio à Morannes !

    Il faisait bien froid ce 17 décembre lorsque nous sommes allés à « Greccio » recréé dans leur grange par les Petites Sœurs de Morannes. Avec elles, nous étions une trentaine de pèlerins transis venus de Morannes, de Châteauneuf, de Champigné et même de Tiercé. Dans la pénombre, un peu éclaircie par de nombreuses petites lumières, nous avons vu leur visage souriant et plein de confiance. Outre avec leurs sourires, elles nous ont accueillis avec des couvertures !

    Au son discret de la guitare joué par René, nous sommes entrés dans une magie de recueillement, de silence, d’attente… Nous avions chaud au cœur malgré les frissons. La Sainte Nativité nous a été contée avec la simplicité, la chaleur, la douceur franciscaines. Beaucoup d’entre nous ne pouvaient cacher leur émotion et j’en sais quelques-uns qui ont essuyé leurs larmes.

    Lorsque Jésus est venu s’offrir à nous sur l’autel de la crèche et que l’hymne de Noël a retenti, chanté par tous à pleine voix, j’ai vu Mère Joséphine nous regarder avec un petit sourire bienveillant. Oh ce fut bien discret, à son image. Mais elle était fière de ses Petites Sœurs. Elle le pouvait. Nous le sommes aussi, pauvres chrétiens auxquels nos cinq Petites Sœurs de Morannes redonnent de l’Espérance et de la Joie.

    Le vin chaud, distribué avec abondance ainsi que les excellentes pâtisseries, ont achevé de nous réchauffer, de nous réconforter, de nous réunir, dans cette maison où chaque pièce est devenue un refuge pour chacun.
    Merci à nos Petites Sœurs, merci à Joséphine, merci à François.

    Que la Joie de Noël continue à se manifester comme en ce « Greccio »* du 17 décembre 2022 !

    P, un participant à ce Noël

    * Greccio est un petit village de montagne où St François a voulu célébrer Noël à la fin de sa vie, en mettant en scène la Nativité

  • Engagement définitif de notre Petite Soeur Diane

    Joie chez les Petites Soeurs et pour toute l’Eglise !

    Diane a choisi de prononcer ses vœux perpétuels dans la paroisse de son baptême, où elle a grandi, la paroisse Saint Michel. Située à proximité du quartier « km5 », zone de dures violences pendant la guerre récente, elle est l’une des paroisses qui ont beaucoup souffert. Laissons lui la parole.

    Mon engagement définitif a été célébré le 19 juin 2022 sous un grand soleil, en pleine saison des pluies !

    C’était en plein quartier. Nous avons vécu cette Eucharistie dans une petite chapelle érigée en paroisse car l’église Saint Michel a été brûlée par les hommes de mauvaise foi lors des événements qu’a connu notre cher pays la RCA.

    C’est dans cette paroisse que j’ai été baptisée et que j’ai grandi. J’ai été touchée par la générosité des Chrétiens. Comme la femme de Sarepta dans la Bible, qui avait seulement dans sa jarre une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase, et n’a pas eu peur de le partager.

    Il y avait de l’ambiance, ce jour ! L’accueil était chaleureux, on dansait, on chantait… La communauté chrétienne de Ngotto et celle de Notre-Dame d’Afrique étaient bien représentées aussi.

    Et quelques mots du MERCI de Diane à la fin de la célébration :

    « A vous tous, mes frères et sœurs de Notre-Dame d’Afrique et du diocèse de Mbaïki, avec qui j’ai eu la joie de travailler en Eglise pour annoncer l’amour de Dieu, je vous dis merci pour ce que vous donnez de vous-mêmes et merci à Dieu de vous avoir mis sur ma route. 

    A vous, Chrétiens de la Paroisse Saint Michel, les mots me manquent pour vous témoigner tout ce que vous êtes pour moi. Ma vocation est née et a pris racine dans cette paroisse.  

    A vous toutes, mes Petites Sœurs, pour votre proximité auprès de moi, vous m’avez soutenue et accompagnée tout au long de ce temps. […] … dans la patience, vous m’avez formée selon le charisme de St François et Mère Joséphine. Aujourd’hui, je vous dis merci de m’accueillir définitivement comme Petite Sœur.

    « Les Petites Sœurs se stimulent, s’entrainent sur la route de l’Evangile car c’est jour après et pas à pas que se construit la vie en fraternité » (constitutions). Je compte sur le Seigneur et je m’engage avec la grâce qu’Il me donnera à construire la fraternité avec mes Petites Sœurs sur l’attitude de l’accueil, de la communion fraternelle, du pardon, du service, et de l’échange mutuel.

     

    « Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vie dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi » (Lettre de Paul aux Galates 2,20)

    « Louez et bénissez mon Seigneur, Rendez-lui grâce et servez-le en toute humilité » (St François)

  • Une session pour les Jeunes en recherche

    En août dernier, notre Petite Soeur Prisca a rencontré des jeunes en recherche en Centrafrique et elles ont vécu une session sur St François et Mère Joséphine

    Cette session nous permet de découvrir le charisme de st François et de mère Joséphine. Voilà pourquoi chaque jour on présente la vie de st François, qui a quitté la richesse de son père pour suivre le Christ et part annoncer la paix et joie. Et Mère Joséphine qui a beaucoup aidé des personnes malades et les démunies, Ste Claire qui a vu la simplicité de st François et le suit pour vivre une vie simple.

    Une Soeur de la Divine providence de Riboviller parle aux jeunes sur la vocation en donnant l’exemple d’Abraham, Moïse et la ste Vierge Marie. Elles ont été aussi reçues par une Petite Soeur qui leur a montré le sens de la prière : la prière c’est dialoguer avec Dieu, être à son écoute et communiquer avec Lui. Cette session permet à nos jeunes de faire la connaissance des autres et de partager leurs expériences. Je trouve qu’elles sont vraiment contentes de ce 5 jours passés avec nous pour découvrir notre manière vivre en Petite Soeur de st François.

    Petite Soeur Prisca

  • Calendrier de l’Avent avec Mère Joséphine