• Des chants composés pour les 150 ans !

    Vous pouvez recevoir l’intégralité des chants par mail en faisant une simple demande via ce site.

  • L’inattendu de L’Esprit

    Depuis le temps que j’étudie et enseigne la Bible, je n’ai été qu’à demi étonné, un jour de septembre 2022, en recevant un mail de Sœur Chantal. Elle me demandait si j’accepterais de raconter l’histoire de la Congrégation des Petites Sœurs de Saint François d’Assise. Allais-je refuser en raison de mon âge ? Je me souvins alors du prophète Jérémie résistant à l’appel qui lui était adressé : « Vois, Seigneur, je ne suis qu’un enfant ! » Comment donc résister à l’inattendu de l’Esprit puisqu’il ne tient pas compte de l’âge et qu’il offre quelques signes à mon discernement : mes années d’école à Morannes, patrie de Mère Joséphine, un récent voyage à La Verna sur les pas de François et une certaine expertise concernant les congrégations féminines.

    Aujourd’hui, je suis heureux ! Mes découvertes m’émerveillent. À commencer par les valeurs franciscaines que portent les Petites Sœurs, en particulier leur
    attention aux humbles. Qui aurait pu penser qu’elles se feraient une règle d’accepter des services qu’on demande aux pauvres ? En ayant eu les mêmes emplois qu’eux, plusieurs appartiennent au monde ouvrier. Enfouies dans des quartiers populaires pour y partager les angoisses et les espoirs des gens modestes, elles y sèment des sourires en forme de poignées de mains et d’évangile.
    Dans des milieux déshérités et déchristianisés, les fraternités sont d’une grande efficacité. Un peu comme des commandos sur le front de la misère matérielle et
    spirituelle ! À l’image des missionnaires dont parlent les Actes des apôtres. Exemple prophétique de ce qui pourrait être copié par des laïcs chrétiens au cours de ce XXI e siècle.
    Je vois sur une étagère de mon bureau un carreau de céramique portant la salutation franciscaine Pax et Bonum. Ami(e)s, c’est la grâce que je vous souhaite !
    Jean-Pierre Defois

     

  • Une vie donnée : témoignage !

    A Toulon avec Françoise où elles ont vécu très proches des plus démunis

    Marie-Andrée tu viens de fêter tes 102 ans, que peux-tu nous dire de toutes ses années de vie de Petite Soeur ?

    Je ne peux que remercier le seigneur de ma vie religieuse, et toutes les petites sœurs qui m’ont toujours bien accueillie. Je Le remercie de la grâce d’avoir tenu le coup jusqu’à mes 96 ans où j’étais encore à Toulon avec les Petites Sœurs au service de la diaconie du Var, avec les plus pauvres

    Quels ont été les meilleurs temps de ta vie ?

    J’ai été très heureuse à Val d’Aurelle (Centre anti cancéreux), à Toulon aussi ! et pendant les 25 ans au Vignogoul au service des enfants. Que ce soit avec les enfants, les malades ou les plus démunis j’ai aimé les différentes missions et lieux où j’ai vécu.

    D’ailleurs je n’ai jamais rien demandé, mais je faisais confiance au Seigneur et à la congrégation là où on m’envoyait.
    Actuellement à l’EHPAD de la Roseraie et étant dans le « grand âge » avec moins de force, je continue, je vis… !

     

  • La place des femmes en Centrafrique

    A l’occasion de la journée des femmes, les Petites Soeurs sensibilisent sur la place des femmes.

    La violence touche toutes les formes de souffrance physique, sexuelle ou psychologique et les formes de discrimination que les femmes subissent, que ce soit dans leurs familles, ou sur le lieu de leur travail.

    La République Centrafricaine n’échappe pas à ce fléau. Les différentes crises subies par la RCA ont contribué à l’insécurité et aggravent la violence et la discrimination. Beaucoup des femmes sont victimes et ont été atteintes dans leur dignité mais aussi dans leur intégrité physique et morale.

    Elles souffrent de la violence physique (par la brutalité, l’agressivité et la force), de la violence verbale (les insultes) ou encore de la violence psychologique et morale (la peur, les traumatismes). Il existe de nombreux cas de mariage précoce. Les filles n’ont pas encore atteint l’âge pour se marier ; quelque fois ce mariage précoce est encouragé par les parents parce que c’est avantageux pour eux. Quelquefois, c’est forcé par le jeune homme, cela provoque de la violence physique et verbale. C’est souvent vu comme une chose banale.

    La discrimination règne beaucoup. Beaucoup d’hommes pensent que travailler dans des bureaux c’est réservé aux hommes et la place des femmes c’est de rester à la maison, s’occuper des enfants, aller au champ, aller au marché, préparer le repas, etc.

    Il existe aussi la discrimination entre les femmes : certaines femmes qui se voient plus que d’autres, surtout celles qui sont allées à l’école ou plus loin dans les études ou qui travaillent au bureau (en ville) ou encore celles qui savent bien prendre la parole au milieu des assemblées pendant des grandes réunions de femmes et ne regardent pas celles qui sont tout autour. Cela cause une certaine discrimination entre les femmes : certaines femmes se sentent dévalorisées parce qu’elles sont muettes c’est à dire sans parole, leur voix n’est pas écoutée. Prenons le cas des femmes pygmées, qui sont souvent mises de côté, il n’y a personne pour les valoriser.

    C’est un défi : nous aimons les slogans « ne laissons personne en arrière, toutes les femmes sont égales » mais ce qui se vit en réalité est parfois différent.

     

  • Avec Mère Joséphine, prendre soin…

    Dimanche de la santé : prendre soin…

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, fait sienne l’œuvre des garde-malades qui nécessite sa présence et ses compétences. Nous sommes nous aussi appelés à « garder » ceux qui sont confiés, prendre soin les uns des autres, prendre soin de chaque personne dans toutes ses dimensions : corporelle, morale, spirituelle, familiale.

    «  Suis-je le gardien de mon frère ?» disait Caïn… « Tu es le gardien de ton frère » dit St François.

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, était garde-malades. Avec d’autres femmes, elle se rend auprès des malades qui ont besoin de sa présence, de ses compétences, de son aide spirituelle.

    Chaque fraternité et chrétien associé est invité à vivre l’une ou l’autre des propositions. Mais cela peut être aussi pour vous, chers internautes !

    • Vivre un temps de partage en fraternité, en famille, avec des voisins :
      • Qu’est-ce que cela signifie pour moi prendre soin : concrètement, en fraternité, en famille, avec les personnes que je rencontre… ?
      • « Dieu prend soin de toi ». Psaume 54 : comment cette Parole de Dieu résonne pour moi ? comment Dieu prend soin de moi concrètement
    • Offrir une bougie à quelqu’un qui prend soin de moi
    • Prendre contact avec le service évangélique des malades de la paroisse, l’aumônerie d’un EHPAD, la pastorale de la santé… Et selon les liens que nous avons : offrir une bougie aux aidants, aux soignants, proposer un verre de l’amitié, ou une petite halte spirituelle et priante, un goûter, dans nos fraternités
    • Anges gardiens : entre nous dans les fraternités, en famille, avec les voisins : piocher le prénom d’une Petite Sœur, d’un autre chrétien associé, d’un membre de la famille… et durant une journée, une semaine (durée à choisir ensemble avant), se faire particulièrement proche par des petites attentions, mots, gestes…
    • Vivre un temps de prière avec le Psaume 54, la 1ère lettre de St Pierre 5, 7, la prière pour le dimanche de la santé, le chant : « C’est par ta grâce »
  • Une vocation de « garde-malades »

    En 1855, trois femmes, tertiaires de Saint François, décident de mettre en commun leurs efforts pour garder les malades. C’est le premier embryon des Petites Sœurs de Saint François d’Assise, dont ne fait pas encore partie Louise Renault. Ces femmes ont le projet de s’organiser pour venir en aide aux malades pauvres en les visitant à leur domicile. Quelques années plus tard, Louise les rejoint et grâce à son esprit de foi, à son sens de l’organisation et au soutien avisé des autorités diocésaines, le groupe des garde-malades prend forme et consistance. Peu à peu, la notion de « garde-malades » s’élargit et s’étend, au service de toute misère rencontrée, des laissés pour compte de la société surtout.

    Mère Joséphine est heureuse de rendre service quand il s’agit des malades et des pauvres. Nous remarquons que dans ses lettres, elle met une majuscule à « Malade » !

    Un soir, une femme de mauvaise vie se meurt. Quelqu’un est venu chercher le prêtre. Mais il ne peut pas pénétrer dans une maison mal famée. Ce serait un scandale pour le voisinage. Il vient trouver Mère Joséphine et lui demande de faire quelque chose pour sauver cette âme. Tel le Bon Pasteur à la recherche de la brebis perdue, Mère Joséphine, malgré l’heure tardive, s’en va seule dans la nuit pour rejoindre la mourante. Elle trouve difficilement deux commissionnaires, les charge d’amener la malade chez elle, à la communauté. Ainsi le prêtre pourra la confesser et la préparer à la mort. Mère Joséphine « forte dans sa bonté », « femme de cœur et femme de tête, où le cœur dirige la tête », accueille sans cesse, toujours et encore toute misère humaine qui se présente.

    ‘Garde-malades’ quelle expression combien riche de sens ! ‘Garder’ c’est prendre soin, veiller, conserver, protéger. Le mot est présent à travers toute l’Ecriture :

    « Suis-je le gardien de mon frère ? ». (Gn 4,9)  

    « Que Dieu te garde ». (Nb 6,22)

    « Seigneur, tu nous gardes pour toujours ». (Ps 11,8)

    « Garde moi, mon Dieu, j’ai fait de toi mon refuge ». (Ps 15,1)

    « Je prendrai soin de mes brebis, je veillerai sur elles… ». (Ez 34, 11-16)

    « Quand j’étais avec eux, je les gardais en ton nom ». (Jn 17,12)

    Saint François nous dit que nous sommes le gardien de notre frère et que Dieu est notre Gardien. (Louanges de Dieu). Nous sommes les gardiens de nos frères et nous sommes gardés par eux, par Dieu, par tous ceux et celles qui nous veulent du bien. (Billet à Frère Léon). Des anges gardiens ont ainsi été placés sur notre route. Rendons grâce à Dieu, nous sommes bien gardés. Tant de personnes de par le monde se trouvent dans le délaissement, par ce qu’ils ne trouvent personne pour les ‘garder’.

    Le Pape François pendant l’homélie du 19 mars 2013, fête de Saint Joseph au début de son ministère, a développé ce thème.

    « … Tous nous avons la vocation de garder, garder le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour nous garder nous, pour garder tout le créé, qui nous est confié. Car il s’agit bien de cela, tout le créé nous a été confié : l’autre, le voisin, le malade, le pauvre, le riche… ».

    « … garder les gens, avoir soin de l’autre, de toute personne, avec amour, spécialement des enfants, des vieillards, de ceux qui sont plus fragiles et qui souvent sont à la périphérie de notre cœur… ».

    « … Quand l’homme fait défaut à cette responsabilité de garder, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors trouve place la destruction et le cœur se durcit…Garder, veut alors dire, veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est précisément de là que viennent les intentions bonnes ou mauvaises, celles qui construisent ou celles qui détruisent ».

  • Va vers le pays que je te montrerai

    Fête de la vie consacrée : « Quitte ton pays, et va vers le pays que je te montrerai », le témoignage de sœur Chantal

    Source : site du diocèse d’Angers

    Sœur Chantal Blanchet nous partage son engagement et les projets de sa congrégation des Petites Sœurs de Saint-François.

    « Quitte ton pays et va vers le pays que je te montrerai ». C’est cette belle phrase de la Genèse, accueillie plusieurs fois au cours de sa vie, qui a conduit sœur Chantal a s’engager pour Dieu et les petits, « un appel inattendu » confie-t-elle. Dieu s’adresse à celui qui n’est encore qu’Abram et lui demande de lui faire confiance. C’est cette confiance totale en l’Esprit Saint qui a fait d’une enseignante coopérante en pays musulman, la supérieure générale de sa congrégation ou plutôt la responsable, titre qu’elle préfère.

    Conseil des petites sœurs de Saint-François. De gauche à droite : Chantal Blanchet, Régine Badoc, Anne-Marie Soulard et Marie-Christine Pontoizeau

    « J’étais attirée par le service et je suis partie pour enseigner dans plusieurs pays du monde auprès des plus pauvres ; en Turquie, ma chambre donnait sur la cour de la mosquée et j’ai découvert un peuple priant. J’ai aussi « rencontré » Saint François et son message d’amour, son esprit de service et de fraternité avec tout homme quelle que soit sa religion. Et c’est, là-bas, dans une revue du diocèse d’Angers listant les congrégations du département que j’ai découvert celle dont je suis aujourd’hui en responsabilité ».

    « Nous fêterons en décembre prochain le 150ème anniversaire de notre fondation à Angers par Sœur Joséphine (originaire de Morannes) qui, avec ses petites sœurs, soignait à domicile, les malades les plus humbles et les plus fragiles mais ne refusait jamais son aide à personne ».

    Une petite sœur au chevet d’un enfant

    Une nouvelle organisation pour que la congrégation reste présente au monde

    « Comme beaucoup de congrégations, notre moyenne d’âge est assez élevée, notre nombre réduit : nous sommes 73 réparties entre la France et la République Centrafricaine. Depuis plusieurs années des chrétiens associés nous rejoignent pour partager et prier avec nous, en fraternité ». Fort de ce constat, le nouveau conseil, élu l’année dernière, a lancé une grande consultation générale où chacun, sœurs et laïcs, a pu s’exprimer sur la nouvelle organisation à adopter pour que la congrégation reste présente au monde par ses différentes missions, à travers la réorganisation de certains lieux.
    « Cet exercice de démarche participative a été exigeant et long mais le résultat est une vraie chance : chacune d’entre nous a l’opportunité de vivre, en fraternité, sa mission d’évangile quelque soit son âge et ses compétences, au travail, dans les quartiers, en EHPAD ou en foyer logement, mêlées aux autres résidents. Nous faisons Eglise autrement.

    Avec les petites sœurs aînées

    Rester ouvertes et accueillantes à tous

    Cette démarche a bousculé mais aujourd’hui, chacune a trouvé peu à peu sa place dans la confiance, éclairé par l’Esprit car il est difficile d’aller vers l’inconnu ».
    Dans son bureau décoré d’une très belle icône de Saint François d’Assise avec son ami Malik Al Khamil, sœur Chantal poursuit :
    « L’objectif est aussi de mieux s’enraciner dans la spiritualité franciscaine, de rester ouvertes et accueillantes à tous, de mettre en œuvre le mieux possible l’encyclique « Laudato si » ; le démarrage de la démarche église verte répond parfaitement à ces exigences ».
    « L’Esprit de Foi donne les forces nécessaires » se plaisait à dire Sœur Joséphine.
    En digne successeur, sœur Chantal poursuit son œuvre et gageons que son dynamisme et celui du conseil éclairerons encore longtemps les cœurs de celles et ceux qui les croisent.

  • Marcelline, le beau visage d’une Petite Soeur

    Nos Petites Soeurs de Centrafrique ont vécu en décembre le décès d’une des Petites Soeurs Centrafricaines. Elles témoignent et rendent hommage à ce qu’elle a vécu, donné…


    Notre petite sœur Marcelline KAKORO est née à Bakala dans la Ouaka le 8 juillet 1958. Elle
    a fait sa scolarité avec les Sœurs de la
    Sainte Famille de Besançon. A la fin de sa scolarité, sœur Marie Monique l’a formée dans le cadre du service social, qu’elle exerça par la suite : dans les jardins d’enfants, la PMI, la promotion féminine, et comme agent de l’Etat.

    Dans les années 80, Marcelline fait la découverte des Petites Sœurs de St François à Grimari, où nous étions insérées en fraternité. Elle a cheminé avec nous comme aspirante. Puis elle fera son postulat à Mingala pendant 2 ans, ceci pour mieux se connaître.

    A la fin du postulat, librement, elle a fait la demande d’entrer chez les Petites Sœurs de St François d’Assise. Elle aura vécu 2 ans de formation au Noviciat. Pendant ces 2 années, elle a été éprouvée par plusieurs deuils dans sa famille proche Pourquoi toute cette série d’épreuves vécues pendant ce temps de formation ?

    Bien qu’elle était jeune, Petite sœur Marcelline avait une foi solide. Dans ces épreuves vécues, elle était entourée par ses Petites Sœurs, l’équipe des formateurs et ses amies du noviciat. Mais c’est dans la prière et l’eucharistie qu’elle trouvait sa force.

    La formation finie, après la profession, elle a regagné la fraternité de Boali où elle jumelait son travail professionnel et la pastorale. Elle était toute donnée à ses engagements.


    Au bout de 6 ans, avant ses vœux perpétuels, on lui a proposé de connaître le berceau de la congrégation. Ce qui lui a permis de faire un séjour de 4 ans en France. Elle a approfondi sa formation doctrinale, religieuse, franciscaine. Par ailleurs, elle a fait une formation d’aidesoignante qui lui a permis, de retour au pays, de vivre le charisme de garde malade de notre congrégation, en travaillant dans les hôpitaux, et en se donnant avec passion à tous les malades dans le cadre de l’aumônerie des malades.

    Après ses années en France, la Petite sœur Marcelline a été envoyée en mission à Alindao pendant 5 ans, où elle a travaillé à l’hôpital. Puis, depuis 2002, elle était ici à la fraternité NotreDame d’Afrique. Elle a travaillé au Camp Fidèle Obrou, à l’hôpital de l’Amitié puis à l’hôpital communautaire. Depuis quelques années, à la retraite professionnelle, elle se donnait corps et âme à l’aumônerie des hôpitaux.

    Elle assurait aussi le service de la responsabilité de la fraternité.
    Marcelline était une petite sœur toute donnée au Seigneur.

    Une femme de prière,

    Une femme de caractère

    Une petite sœur pleine d’attention fraternelle avec ses petites sœurs

    Une femme qui avait le cœur sur la main,

    Une petite sœur qui ne craignait pas de donner son temps pour assister les plus démunis.

    Merci, Petite sœur Marcelline pour ce que tu es pour nous. Tu nous resteras toujours présente.

    Témoignage de Sr Monique, lu au cours de la veillée
    Monique est notre aînée centrafricaine, en mission en France à Lorient

  • Prendre soin des malades

    Petite Sœur Rosine Fleur, infirmière diplômée d’Etat, j’ai la joie de vous partager ma mission auprès des malades dans le Centre de Santé de Boy Rabe, dans le 4ème arrondissement de BANGUI, lieu où je travaille depuis le 8 mars 2022.

    Après mes études d’infirmière en Côte d’Ivoire de 2008 à 2011, je suis revenue à BANGUI. Puis en 2016, j’ai été affectée à la fraternité de NGOTTO. Là j’ai travaillé jusqu’en 2021 à la pharmacie de la paroisse, que le Diocèse a remis à la gestion de notre Communauté. J’ai rendu service, tout en faisant des petits soins infirmiers, surtout près des pauvres.

    Dieu merci, l’année dernière, j’ai eu la grâce d’être intégrée dans la Fonction Publique de Centrafrique. Là, le Conseil Général m’a demandé de revenir à BANGUI et j’ai été affectée au Centre de Santé de Boy Rabe, dans le quartier voisin de notre fraternité.

    J’ai eu la joie d’être accueillie par le Chef de Centre, Docteur Corinne, et le personnel qui constitue l’équipe soignante. Je me suis vite intégrée et mise au travail comme tout le personnel.

    En arrivant, j’ai été affectée au service de Petite Chirurgie, c’est-à-dire que je faisais les pansements, les piqûres, j’administrais les sérums aux patients, etc…

    Cela me plaît : sauver la vie de quelqu’un qui est souffrant, le soulager de sa douleur, c’est lui offrir une chance de vivre…

    Maintenant, je suis à la Consultation des enfants et adultes. Je les consulte… cela signifie que je suis devant un malade qui a pris son courage pour venir à l’hôpital chercher de l’aide. Je l’accueille, je l’écoute avec ses plaintes, et j’ai à trouver des remèdes à ses maux.

    Je suis très heureuse de mon travail d’infirmière. Cela valorise ce que j’ai étudié à l’Institut des Agents de Santé. Mon travail me permet, en tant que Petite Sœur de saint François, d’entrer en relation avec les malades. C’est bien dans le sillage de notre Fondatrice Mère Joséphine, qui dès le début de la Congrégation était, avec ses sœurs, garde-malade. Prendre soin des malades !

     

    Merci à Dieu ! Merci à mes Petites Sœurs, de ce que je suis aujourd’hui.

     

     

  • Des nouvelles de Boali !

    Depuis septembre, nos deux Petites Sœurs Aida et Diane, envoyées pour la fondation de la fraternité de BOALI, ont commencé leur mission.

    Elles habitent une petite maison, louée au quartier, en attendant la fin de la construction de notre maison, et ont commencé leurs activités, avec nos frères franciscains, en charge de la paroisse.

    Les travaux se poursuivent grâce à la solidarité de tous : Congrégation, amis et organismes. La toiture est en cours de pose.

    MERCI à tous !

    CLIQUEZ ici pour faire un don :

    https://www.cotizup.com/missionboali