• Les événements autour de la St François

    Fête de St François le 4 octobre

    Les Petites Soeurs s’associent au mois de la Création !

    Les journées du patrimoine,

    une occasion de partager notre histoire !

    Les Petites Soeurs ont participé à des visites guidées de la vieille ville d’Angers, et ont présenté notamment la maison du 7 rue St Aignan où notre fondatrice et plusieurs générations de Petites Soeurs ont vécu. Une belle occasion de partager ce qu’est notre patrimoine en cette année où nous fêtons les 150 ans de notre Congrégation !

  • Temps de convivialité et Eglise verte

    Il y a deux ans, un groupe de parole commençait de se retrouver tous les mois avec des personnes de différentes situations, religions et cultures, vivant ensemble à l’EHPAD de la Roseraie (employés, résidents, familles, bénévoles).


    Tous les mois, nous avons partagé autour de différents thèmes comme : le temps, la souffrance, le bonheur, la relation, le voyage, la peur… Le groupe reste très attaché à ce partage vécu comme un temps de convivialité ; il se renforce et se renouvelle avec la demande de nouveaux arrivants.
    Fin juillet, en se partageant notre désir de continuer, plusieurs nouveaux thèmes se sont exprimés : écologie avec notre relation à la nature, à l’eau…ou encore quelle perception avons-nous de nous-même dans le contexte où nous vivons.

    Ces partages, avec les différentes expériences et approches des réalités de la vie, dans le respect de chacun est une richesse pour mieux se connaître, se sentir liés les uns aux autres et avec ce qui existe. Pour moi cela rejoint L’Encyclique Lauda to Si, citant le témoignage de François d’Assise : « En lui sont inséparables la préoccupation pour la nature, la justice, l’engagement dans la société et la paix intérieure. »
    Ne seraient-ce pas là, les préoccupations d’Eglise Verte ?

    Irma, Petite Soeur de St François, vivant à la Roseraie.

  • La chronique du chat de Morannes !

    Moi, le chat de la fraternité de MORANNES, je me fais le porte-parole des Petites Sœurs pour venir vous donner des nouvelles. Une 1ère bougie à souffler ! 
    Dès leur arrivée, elles m’ont nommé Melchior, sans savoir que quelques mois après elles me trouveraient dans la crèche tout près de Jésus. Je suis devenu chat adorateur…

    Je suis étonné par leur énergie et leur créativité. Après la maison, elles vident, trient, aménagent les dépendances extérieures de la maison. Quel remue-ménage ! Je me promène désormais entre Fonte-Colombo, Rivo-Torto, St Damien, L’Alverne, Greccio, la Calterie, l’Erable. Une découverte de la vie franciscaine par les pattes.
    Jusque-là j’avais mes repères et mes cachettes dans le jardin. Voilà qu’elles retournent la terre, arrachent l’herbe, taillent les arbres, sèment … Je n’ai plus peur
    de la brouette et je suis bien heureux d’avoir de la compagnie au jardin. Je découvre les tomates, les courgettes, les carottes, les concombres, les melons, les poireaux, les salades, les haricots et toutes sortes d’herbes qui sentent bon.

    Maintenant je peux contempler le passage des bateaux, des barques de pêcheurs, des canoës et même des pédalos ! grâce au nettoyage vigoureux des berges. Elles rêvent même de m’emmener en croisière sur la Sarthe en pédalo ou en barque. Qui sait ! Elles en sont capables.
    Depuis peu, je les rejoins au fond du jardin, tout au bord de l’eau, dans leur nouvel oratoire extérieur. Elles ont construit quatre beaux bancs en matériaux de la région, des briques et des ardoises. Le matin, je fais ma méditation avec les Petites Sœurs présentes.


    Un après-midi, je les ai vu réaménager le studio St Damien pour pouvoir accueillir un couple et profiter tranquillement du jardin.
    Depuis mon muret, je vois passer beaucoup de monde dans la maison et dans le jardin : des amis, des groupes. Ils sont tous différents. Certains discutent, d’autres viennent prier, partager un repas, ou bien venir en aide aux Petites Sœurs pour le jardin et la maison. Et parfois même ils déposent des fleurs, des légumes tout juste cueillis, une revue, des desserts, une brioche, un pot de miel, des croissants le dimanche matin, des outils de jardin, et même de la paille où je peux passer une nuit bien au chaud.
    Au début de l’été, elles m’ont laissé toute une journée pour faire la fête autour du jubilé des 60 ans de vie religieuse de Marie Cadeau. Elles n’étaient pas seules … 86 invités. Une grande joie pour toutes.
    J’ai vu Michelle partir accueillir et accompagner les familles venant en vacances au camping voisin grâce au Secours Catholique. Marie Cadeau est même partie une semaine en retraite. Godeleine poursuit ses visites dans le village. Régine chante encore plus depuis sa session de chants franciscains dans son Aveyron natal et se trouve bien seule au CHU d’Angers (1800 lits) pour accompagner les malades avec son unique collègue. Marie profite de ses vacances pour rendre le jardin et la maison de plus en plus beaux et accueillants.
    J’entends bien les cloches de l’église sonner mais elle reste fermée à cause des travaux de consolidation. La nouvelle organisation du diocèse, la réalité de l’Eglise de l’Anjou, la vie chrétienne locale les invitent à réfléchir aux enjeux de l’évangélisation en milieu rural. Elles ont déjà des idées qui vont se mettre en place avec leur nouveau curé.
    En congrégation, elles préparent pour cette année le 150ème anniversaire de fondation de la Congrégation. Je suis trop jeune pour avoir connu leur fondatrice qui aimait venir dans cette maison. Peut-être mes lointains ancêtres ont croisé Mère Joséphine. A cette occasion, elles mettent en place un rallye entre la rue Louise Renault et la fraternité. J’accueillerai les participants. J’attends avec impatience l’ouverture de l’écomusée de Mère Joséphine dans une pièce grenier. J’aurai peut-être enfin l’autorisation de grimper au 2ème étage pour découvrir la vie des 1ères Petites Sœurs Garde Malades habitant la maison à travers des objets d’époque. J’y trouverai peut-être une petite souris … de quelle année ? 1876 ou 2023 ?

    A suivre … Melchior pour les Petites Sœurs de la fraternité de Morannes

  • L’été un temps pour louer le Seigneur pour sa Création

    Le temps de l’été, des vacances est souvent propice à la contemplation ! Rendons grâce au Seigneur par, pour et avec sa Création !

    Le cantique des créatures de St François nous offre de très belles paroles pour cela !

    Très haut, tout puissant et bon Seigneur,
    à toi louange, gloire, honneur,
    et toute bénédiction ;
    à toi seul ils conviennent, ô Très-Haut,
    et nul homme n’est digne de te nommer.

    Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
    spécialement messire frère Soleil.
    par qui tu nous donnes le jour, la lumière :
    il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
    et de toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole.
    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur Lune et les étoiles :
    dans le ciel tu les as formées,
    claires, précieuses et belles.
    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour frère Vent,
    et pour l’air et pour les nuages,
    pour l’azur calme et tous les temps :
    grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.
    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur Eau.
    qui est très utile et très humble,
    précieuse et chaste.

    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour soeur notre mère la Terre,
    qui nous porte et nous nourrit,
    qui produit la diversité des fruits,
    avec les fleurs diaprées et les herbes.

    Loué sois-tu, mon Seigneur, pour ceux
    qui pardonnent par amour pour toi ;
    qui supportent épreuves et maladies :
    heureux s’ils conservent la paix
    car par toi, le Très-Haut, ils seront couronnés.
    Loué sois-tu, mon Seigneur,
    pour notre soeur la Mort corporelle
    à qui nul homme vivant ne peut échapper.
    Malheur à ceux qui meurent en péché mortel ;
    heureux ceux qu’elle surprendra faisant ta volonté,
    car la seconde mort ne pourra leur nuire.

    Louez et bénissez mon Seigneur,
    rendez-lui grâce et servez-le
    en toute humilité !

  • Quand le projet de Morannes s’élabore ensemble !

    Les chrétiens associés de Morannes étaient invités à une matinée de travail au 10 place De Gaulle, à Morannes ! Des pistes d’action avaient déjà été balisées:  Morannes comme lieu de rencontres : accueil,écoute,convivialité ; lieu de ressourcement spirituel, de prière, de retraite ; lieu franciscain et avec le message de Mère Joséphine.                    

    Soeur Marie Grillon nous propose une expression libre sur des adhésifs ….et les portes des meubles haut de cuisine se trouvent tapissées d’une floraison d’idées !

    dont voici quelques unes :

    Au dedans:  Ecoute – Partage avec des supports ; Bibliothèque ouverte à tous; chants/chorale; tricot/thé-café; cuisine/repas partagés; chapelle/partage de la Parole-Liturgie; ressourcement retraite possible avec des Petites Soeurs.

    Au dehors:  jardin/ lieu thérapeutique; production en permaculture; approche d’une écologie intégrale. Mais aussi programmation d’activités : randonnées(avec balisage); divers pèlerinages; présence au foot etc…                        

    Pour cela il faut des « personnes ressources », des petites mains et beaucoup de coeur, de persévérance pour que tout s’articule autour du projet communautaire avec une visibilité humble et joyeuse. L’espérance ne se construit pas sur nos forces mais sur les dons de l’Esprit et sur la diversité des talents au service des autres. Ensemble nous tracerons un sillon pour la « Mémoire collective ». Ensemble commençons.

  • Mission universelle !

    Daphné, Julien et leurs trois filles, on les connaît un peu. On les a rencontrés à L’Arche à Beauvais, on savait leur intention de partir en coopération en Afrique.
    Un jour Daphné nous dit : « ça y est une date est fixée nous partons mi-février » au Bénin à Banigbé ! Nous allons vous envoyer un courrier… »

    Le 2 décembre nous recevons leur lettre, plutôt leur demande : Être les marraines spirituelles de leur mission au Bénin à la ferme école Laudato-Si. Plus
    particulièrement confier à notre prière leur chenin de Foi et leur persévérance à l’écoute de la Parole de Dieu. Pour que leur mission soit d’abord et surtout un chemin vers Dieu. Nous confier aussi leurs trois filles : Siloé, Honorine et Léonie pour que germent en chacune d’elles l’amour de Jésus et le désir de le rencontrer en allant à la rencontre de leurs frères…

    Nous avons été très touchées de cette demande qui nous renvoie à notre mission première la prière. Pas autre chose mais tout cela….
    Daphné et Julien sont partis début février. Une messe d’envoi a été célébrée. Un bon moment vécu en Eglise !

    A l’origine de leur projet, il y a un besoin de se rendre utile auprès des plus fragiles, et ceci exprimé dès leur mariage.
    Aujourd’hui ils partent avec l’ONG Fidesco, une association dont foi et coopération sont les deux piliers fondateurs. Conscient de tous ce qu’ils ont reçu, ils se sentent appelées à bousculer leur quotidien et leur confort pour approfondir leur engagement au service des plus fragiles et à reconnaître en chacun sa beauté. Daphné sera responsable pédagogique de l’école. Elle aura pour mission de soutenir l’équipe enseignante et d’accompagner les enfants dans leur parcours scolaire.
    Julien sera responsable de la recherche de fonds pour le centre. Il supervisera les projets d’extension de l’école et aura à cœur de se mettre au service du développement de la ferme.

    Nous voilà parties nous aussi en mission sans sortir du territoire …. Mais en ouvrant nos cœurs pour rejoindre un autre peuple…Merci Daphné et Julien de nous embarquer avec vous…

  • LE MANIOC, un bon fruit de notre mère la Terre

    La production de manioc est tout un processus aboutissant à la farine pour la consommation quotidienne locale: la boule de manioc. C’est l’aliment de base chez nous, très aimé par la population centrafricaine et tenu pour indispensable.

    Ici à la fraternité, dans le champ que nous avons défriché et mis en culture, nous voici à la récolte, un an après la plantation d’une grande étendue de manioc.

    Après l’arrachage d’un premier carré, c’est le transport des tubercules récoltés, du champ à la cour de la maison, avec quelques personnes venues nous aider : ouvriers, jeunes et amis. Un travail qui s’égrènera sur plusieurs mois…

    Les tubercules sont épluchés à l’aide de couteaux et machettes,
    avant de les placer dans des barils remplis d’eau. Là, ils perdront leur matière toxique. Deux ou trois jours après le dépôt des tubercules dans les cuves d’eau, il faut les ressortir pour les laver puis les placer sur des sacs ou des feuilles de palmier.

    Là, nous utilisons des machettes pour couper en petits morceaux les tubercules ramollis.

    Il faut ensuite les entasser dans des sacs de jute bien fermés sur lesquels nous déposerons de grosses pierres dans le but de presser le manioc à l’intérieur. Cela durera deux à trois jours et permettra la fermentation.

    Ensuite, nous retrouvons le manioc sous forme de pâte. Nous le retirons des sacs pour le déposer sur des bâches au soleil. Il faut l’étaler en séparant bien les morceaux afin de bien le sécher.

    Une fois sec, il est prêt à la consommation. Il n’y a plus qu’à le réduire en farine, soit au pilon et au mortier (manière traditionnelle), soit dans l’un des moulins à essence du village contre une somme modique.

    A la communauté, nous avons donc fait réserve, de notre farine de manioc pour un bon moment. Nous en vendons aussi une partie pour rémunérer les personnes qui nous aident et pour continuer à entretenir notre champ: il faut notamment se battre contre les cochons et cabris du village qui perforent régulièrement la clôture pour venir voler leur nourriture ! Nous espérons, à l’avenir, faire de ce champ un complément de ressources pour nous aider à vivre car l’enclavement de nos villages et les problèmes de déplacement y rendent la vie plus coûteuse qu’ailleurs. Tous ensemble, nous les Petites Sœurs, avec les ouvriers, les enfants pygmées, les enfants de Baboundji et quelques collégiennes, tous familiers de notre fraternité , nous avons eu la joie de faire ce long travail main dans la main, joyeusement !

    Nous nous excusons pour la mauvaise qualité des photos. Le confinement et la difficulté des outils de communication en Centrafrique compliquent la diffusion des photos.

    Petite Sœur Aida, Ngotto

  • Quand les premiers rayons du soleil arrivent…

    Quand les premiers rayons de soleil arrivent, qu’il nous est bon de repartir vers les jardins familiaux. Ceux-ci sont situés à 3 km de notre maison. Il y a une centaine de parcelles, nous en avons une ! C’est la joie de retrouver une diversité de présences, beaucoup de familles turques ! Chaque année nous donne de connaître de nouveaux visages.

              C’est le partage d’un savoir-faire en ayant le souci de l’écologie :

    *Récupération de l’eau de pluie. L’arrosage s’effectue simplement avec des arrosoirs.

    * La terre n’est pas travaillée avec du matériel motorisé.

    *L’entraide se vit pour ceux qui ne peuvent plus préparer le terrain.

    *La ville nous aide par l’apport de feuilles mortes, de la paille, du terreau…

    *Chacun fait son propre compost.

    *Les échanges divers : -graines, -plans, -partage de fruits, légumes…

    *La plupart ont le désir d’avoir des fleurs. Delà notre maison est toujours égayée de multiples bouquets qui sont appréciés par ceux qui nous visitent !

    *L’information passe bien pour annoncer la maladie ou le décès des uns et des autres !

    * A la fraternité il est apprécié de goûter des légumes et fruits du jardin.

    *Au cœur de cette nature il s’y vit un climat simple, de bonne humeur, de joies et peines partagées.

    * Avec cette période de confinement, nous ne pouvons pas nous rendre au jardin vu les distances ! Nous gardons des contacts téléphoniques !

         Voilà un petit écho de cette vie aux jardins familiaux de Lorient.

                                                                        Mado, Gisèle

  • Grâce aux dons, des projets d’autofinancement

    A N’GOTTO, village enclavé et démuni de toutes commodités, où l’approvisionnement n’est pas facile et les déplacements très coûteux, il nous faut être inventives et développer un peu d’autofinancement. C’est ainsi que, voilà deux ans, nous avions pu construire un poulailler avec une petite aide et les moyens du bord (briques sèches faites avec la terre de la cour, chevrons et feuilles de bambous de la forêt voisine, 2 portes récupérées lors des travaux de la fraternité de Bangui). Ainsi, nous avions commencé un petit élevage de poules et lapins.

    Mais les grosses pluies de notre région ont très vite eu raison du bâtiment dont une partie s’est déjà écroulée deux fois et dont nous avons déjà dû refaire la toiture de feuilles de bambous.

    Deux amies lectrices de Be Oko avaient eu à cœur d’aider les démarrages de la fraternité de NGOTTO. Grâce à leur aide, nous sommes en train de renforcer ce petit bâtiment et de le couvrir de quelques tôles, afin de développer notre élevage pour le rendre durable. Cela procurera un petit revenu à la fraternité pour l’aider à vivre.

    Et ce n’est pas tout… Depuis notre arrivée en 2014, nous avions un vaste espace, envahi par la brousse juste derrière notre concession. Il nous tardait de pouvoir le cultiver. L’an passé, nous avons présenté un projet à nos Petites Sœurs responsables, qui nous ont accordé l’aide demandée à hauteur de 570€ pour réaliser ce champ. Cette somme provient de vos dons, petits et grands.

    Pour faire vous aussi un DON : stfrancois.economat@orange.fr ou    02 41 68 12 12

    Nous avons constitué une équipe en fin de saison sèche pour défricher, brûler, enclore en bambou (contre les bêtes). Puis dès que les pluies sont arrivées, nous avons fait appel à l’aide de quelques mamans veuves en charge d’enfants, heureuses de trouver un petit gagne-pain temporaire.  Aidées de la Petite Sœur Prisca, elles ont  bêché, sarclé, semé, planté… Arachides, maïs, tarots, courges, haricots, gombos, et bien sûr manioc… sont sortis de terre.

    La première récolte d’arachides a rassemblé la fraternité au champ avec quelques amis et jeunes venus aider : une bonne récolte mise en réserve pour la vente au détail le moment venu. Pour le moment, les autres produits du champ servent à notre consommation. Par ailleurs, le petit jardin de légumes de nos Petites Sœurs Rosine et Aida, vient équilibrer nos repas avec un peu de verdure (rare ici). Nous  espérons que la force nous sera donnée pour continuer à domestiquer et faire fructifier cette belle et riche nature équatoriale que Dieu a mise à notre portée.

     

    Les Petites Soeurs de Ngotto

    Pour faire vous aussi un DON : stfrancois.economat@orange.fr ou    02 41 68 12 12

     

     

  • Vivre la sobriété heureuse…

    Des échos de la rencontre des CHRETIENS ASSOCIES les 17 ET 18 novembre derniers !

    Nous nous sommes réunis pour deux jours de réflexions et de fraternité, autour du thème : « Vivre une sobriété heureuse » avec comme support l’encyclique du Pape François Laudato Si (2015). Nous avons accueilli Claire qui venait pour la première fois.

    Au cours du week-end, nous avons réfléchi et partagé sur ce qu’évoque pour nous cette sobriété heureuse. Plusieurs passages  de l’encyclique nous ont permis d’approfondir ce thème. Nous sommes d’accord pour dire que les comportements changent. Il y a une prise de conscience sur l’écologie, et les actes concrets fait par chacun, de nouvelles habitudes de vie apparaissent. Pour nous même c’est une réflexion sur le détachement matériel, la simplicité. Le visionnage du film « DEMAIN » a permis de voir ce que font des personnes à travers le monde pour répondre au réchauffement climatique.

    Samedi après-midi, un Père capucin Dominique a fait un enseignement sur la sobriété vécue par Saint François d’Assise en rapport avec Laudato Si. Je retiens qu’il faut vivre avec juste ce qu’il faut, prendre conscience de la création et des richesses que la nature nous donne. Il faut la respecter et l’utiliser à bon escient. Saint François disait : «  rendre grâce pour cette création miroir du créateur ». Cela nous permet de nous recentrer sur l’essentiel, la relation à Dieu aux autres et à la nature.

    Je viens au rencontre des chrétiens associés depuis 2017. Je me rends compte que cette sobriété heureuse est vécue tout au long de nos week-end par la simplicité et par la joie d’être ensemble… peut-être inspirée par Mère Joséphine que je découvre petit à petit…

    Nous nous rencontrerons pour fêter les deux cent ans de Mère Joséphine le 30 et 31 Mars 2019.

    Bénédicte