• Quand le projet de Morannes s’élabore ensemble !

    Les chrétiens associés de Morannes étaient invités à une matinée de travail au 10 place De Gaulle, à Morannes ! Des pistes d’action avaient déjà été balisées:  Morannes comme lieu de rencontres : accueil,écoute,convivialité ; lieu de ressourcement spirituel, de prière, de retraite ; lieu franciscain et avec le message de Mère Joséphine.                    

    Soeur Marie Grillon nous propose une expression libre sur des adhésifs ….et les portes des meubles haut de cuisine se trouvent tapissées d’une floraison d’idées !

    dont voici quelques unes :

    Au dedans:  Ecoute – Partage avec des supports ; Bibliothèque ouverte à tous; chants/chorale; tricot/thé-café; cuisine/repas partagés; chapelle/partage de la Parole-Liturgie; ressourcement retraite possible avec des Petites Soeurs.

    Au dehors:  jardin/ lieu thérapeutique; production en permaculture; approche d’une écologie intégrale. Mais aussi programmation d’activités : randonnées(avec balisage); divers pèlerinages; présence au foot etc…                        

    Pour cela il faut des « personnes ressources », des petites mains et beaucoup de coeur, de persévérance pour que tout s’articule autour du projet communautaire avec une visibilité humble et joyeuse. L’espérance ne se construit pas sur nos forces mais sur les dons de l’Esprit et sur la diversité des talents au service des autres. Ensemble nous tracerons un sillon pour la « Mémoire collective ». Ensemble commençons.

  • Mission universelle !

    Daphné, Julien et leurs trois filles, on les connaît un peu. On les a rencontrés à L’Arche à Beauvais, on savait leur intention de partir en coopération en Afrique.
    Un jour Daphné nous dit : « ça y est une date est fixée nous partons mi-février » au Bénin à Banigbé ! Nous allons vous envoyer un courrier… »

    Le 2 décembre nous recevons leur lettre, plutôt leur demande : Être les marraines spirituelles de leur mission au Bénin à la ferme école Laudato-Si. Plus
    particulièrement confier à notre prière leur chenin de Foi et leur persévérance à l’écoute de la Parole de Dieu. Pour que leur mission soit d’abord et surtout un chemin vers Dieu. Nous confier aussi leurs trois filles : Siloé, Honorine et Léonie pour que germent en chacune d’elles l’amour de Jésus et le désir de le rencontrer en allant à la rencontre de leurs frères…

    Nous avons été très touchées de cette demande qui nous renvoie à notre mission première la prière. Pas autre chose mais tout cela….
    Daphné et Julien sont partis début février. Une messe d’envoi a été célébrée. Un bon moment vécu en Eglise !

    A l’origine de leur projet, il y a un besoin de se rendre utile auprès des plus fragiles, et ceci exprimé dès leur mariage.
    Aujourd’hui ils partent avec l’ONG Fidesco, une association dont foi et coopération sont les deux piliers fondateurs. Conscient de tous ce qu’ils ont reçu, ils se sentent appelées à bousculer leur quotidien et leur confort pour approfondir leur engagement au service des plus fragiles et à reconnaître en chacun sa beauté. Daphné sera responsable pédagogique de l’école. Elle aura pour mission de soutenir l’équipe enseignante et d’accompagner les enfants dans leur parcours scolaire.
    Julien sera responsable de la recherche de fonds pour le centre. Il supervisera les projets d’extension de l’école et aura à cœur de se mettre au service du développement de la ferme.

    Nous voilà parties nous aussi en mission sans sortir du territoire …. Mais en ouvrant nos cœurs pour rejoindre un autre peuple…Merci Daphné et Julien de nous embarquer avec vous…

  • LE MANIOC, un bon fruit de notre mère la Terre

    La production de manioc est tout un processus aboutissant à la farine pour la consommation quotidienne locale: la boule de manioc. C’est l’aliment de base chez nous, très aimé par la population centrafricaine et tenu pour indispensable.

    Ici à la fraternité, dans le champ que nous avons défriché et mis en culture, nous voici à la récolte, un an après la plantation d’une grande étendue de manioc.

    Après l’arrachage d’un premier carré, c’est le transport des tubercules récoltés, du champ à la cour de la maison, avec quelques personnes venues nous aider : ouvriers, jeunes et amis. Un travail qui s’égrènera sur plusieurs mois…

    Les tubercules sont épluchés à l’aide de couteaux et machettes,
    avant de les placer dans des barils remplis d’eau. Là, ils perdront leur matière toxique. Deux ou trois jours après le dépôt des tubercules dans les cuves d’eau, il faut les ressortir pour les laver puis les placer sur des sacs ou des feuilles de palmier.

    Là, nous utilisons des machettes pour couper en petits morceaux les tubercules ramollis.

    Il faut ensuite les entasser dans des sacs de jute bien fermés sur lesquels nous déposerons de grosses pierres dans le but de presser le manioc à l’intérieur. Cela durera deux à trois jours et permettra la fermentation.

    Ensuite, nous retrouvons le manioc sous forme de pâte. Nous le retirons des sacs pour le déposer sur des bâches au soleil. Il faut l’étaler en séparant bien les morceaux afin de bien le sécher.

    Une fois sec, il est prêt à la consommation. Il n’y a plus qu’à le réduire en farine, soit au pilon et au mortier (manière traditionnelle), soit dans l’un des moulins à essence du village contre une somme modique.

    A la communauté, nous avons donc fait réserve, de notre farine de manioc pour un bon moment. Nous en vendons aussi une partie pour rémunérer les personnes qui nous aident et pour continuer à entretenir notre champ: il faut notamment se battre contre les cochons et cabris du village qui perforent régulièrement la clôture pour venir voler leur nourriture ! Nous espérons, à l’avenir, faire de ce champ un complément de ressources pour nous aider à vivre car l’enclavement de nos villages et les problèmes de déplacement y rendent la vie plus coûteuse qu’ailleurs. Tous ensemble, nous les Petites Sœurs, avec les ouvriers, les enfants pygmées, les enfants de Baboundji et quelques collégiennes, tous familiers de notre fraternité , nous avons eu la joie de faire ce long travail main dans la main, joyeusement !

    Nous nous excusons pour la mauvaise qualité des photos. Le confinement et la difficulté des outils de communication en Centrafrique compliquent la diffusion des photos.

    Petite Sœur Aida, Ngotto

  • Quand les premiers rayons du soleil arrivent…

    Quand les premiers rayons de soleil arrivent, qu’il nous est bon de repartir vers les jardins familiaux. Ceux-ci sont situés à 3 km de notre maison. Il y a une centaine de parcelles, nous en avons une ! C’est la joie de retrouver une diversité de présences, beaucoup de familles turques ! Chaque année nous donne de connaître de nouveaux visages.

              C’est le partage d’un savoir-faire en ayant le souci de l’écologie :

    *Récupération de l’eau de pluie. L’arrosage s’effectue simplement avec des arrosoirs.

    * La terre n’est pas travaillée avec du matériel motorisé.

    *L’entraide se vit pour ceux qui ne peuvent plus préparer le terrain.

    *La ville nous aide par l’apport de feuilles mortes, de la paille, du terreau…

    *Chacun fait son propre compost.

    *Les échanges divers : -graines, -plans, -partage de fruits, légumes…

    *La plupart ont le désir d’avoir des fleurs. Delà notre maison est toujours égayée de multiples bouquets qui sont appréciés par ceux qui nous visitent !

    *L’information passe bien pour annoncer la maladie ou le décès des uns et des autres !

    * A la fraternité il est apprécié de goûter des légumes et fruits du jardin.

    *Au cœur de cette nature il s’y vit un climat simple, de bonne humeur, de joies et peines partagées.

    * Avec cette période de confinement, nous ne pouvons pas nous rendre au jardin vu les distances ! Nous gardons des contacts téléphoniques !

         Voilà un petit écho de cette vie aux jardins familiaux de Lorient.

                                                                        Mado, Gisèle

  • Grâce aux dons, des projets d’autofinancement

    A N’GOTTO, village enclavé et démuni de toutes commodités, où l’approvisionnement n’est pas facile et les déplacements très coûteux, il nous faut être inventives et développer un peu d’autofinancement. C’est ainsi que, voilà deux ans, nous avions pu construire un poulailler avec une petite aide et les moyens du bord (briques sèches faites avec la terre de la cour, chevrons et feuilles de bambous de la forêt voisine, 2 portes récupérées lors des travaux de la fraternité de Bangui). Ainsi, nous avions commencé un petit élevage de poules et lapins.

    Mais les grosses pluies de notre région ont très vite eu raison du bâtiment dont une partie s’est déjà écroulée deux fois et dont nous avons déjà dû refaire la toiture de feuilles de bambous.

    Deux amies lectrices de Be Oko avaient eu à cœur d’aider les démarrages de la fraternité de NGOTTO. Grâce à leur aide, nous sommes en train de renforcer ce petit bâtiment et de le couvrir de quelques tôles, afin de développer notre élevage pour le rendre durable. Cela procurera un petit revenu à la fraternité pour l’aider à vivre.

    Et ce n’est pas tout… Depuis notre arrivée en 2014, nous avions un vaste espace, envahi par la brousse juste derrière notre concession. Il nous tardait de pouvoir le cultiver. L’an passé, nous avons présenté un projet à nos Petites Sœurs responsables, qui nous ont accordé l’aide demandée à hauteur de 570€ pour réaliser ce champ. Cette somme provient de vos dons, petits et grands.

    Pour faire vous aussi un DON : stfrancois.economat@orange.fr ou    02 41 68 12 12

    Nous avons constitué une équipe en fin de saison sèche pour défricher, brûler, enclore en bambou (contre les bêtes). Puis dès que les pluies sont arrivées, nous avons fait appel à l’aide de quelques mamans veuves en charge d’enfants, heureuses de trouver un petit gagne-pain temporaire.  Aidées de la Petite Sœur Prisca, elles ont  bêché, sarclé, semé, planté… Arachides, maïs, tarots, courges, haricots, gombos, et bien sûr manioc… sont sortis de terre.

    La première récolte d’arachides a rassemblé la fraternité au champ avec quelques amis et jeunes venus aider : une bonne récolte mise en réserve pour la vente au détail le moment venu. Pour le moment, les autres produits du champ servent à notre consommation. Par ailleurs, le petit jardin de légumes de nos Petites Sœurs Rosine et Aida, vient équilibrer nos repas avec un peu de verdure (rare ici). Nous  espérons que la force nous sera donnée pour continuer à domestiquer et faire fructifier cette belle et riche nature équatoriale que Dieu a mise à notre portée.

     

    Les Petites Soeurs de Ngotto

    Pour faire vous aussi un DON : stfrancois.economat@orange.fr ou    02 41 68 12 12

     

     

  • Vivre la sobriété heureuse…

    Des échos de la rencontre des CHRETIENS ASSOCIES les 17 ET 18 novembre derniers !

    Nous nous sommes réunis pour deux jours de réflexions et de fraternité, autour du thème : « Vivre une sobriété heureuse » avec comme support l’encyclique du Pape François Laudato Si (2015). Nous avons accueilli Claire qui venait pour la première fois.

    Au cours du week-end, nous avons réfléchi et partagé sur ce qu’évoque pour nous cette sobriété heureuse. Plusieurs passages  de l’encyclique nous ont permis d’approfondir ce thème. Nous sommes d’accord pour dire que les comportements changent. Il y a une prise de conscience sur l’écologie, et les actes concrets fait par chacun, de nouvelles habitudes de vie apparaissent. Pour nous même c’est une réflexion sur le détachement matériel, la simplicité. Le visionnage du film « DEMAIN » a permis de voir ce que font des personnes à travers le monde pour répondre au réchauffement climatique.

    Samedi après-midi, un Père capucin Dominique a fait un enseignement sur la sobriété vécue par Saint François d’Assise en rapport avec Laudato Si. Je retiens qu’il faut vivre avec juste ce qu’il faut, prendre conscience de la création et des richesses que la nature nous donne. Il faut la respecter et l’utiliser à bon escient. Saint François disait : «  rendre grâce pour cette création miroir du créateur ». Cela nous permet de nous recentrer sur l’essentiel, la relation à Dieu aux autres et à la nature.

    Je viens au rencontre des chrétiens associés depuis 2017. Je me rends compte que cette sobriété heureuse est vécue tout au long de nos week-end par la simplicité et par la joie d’être ensemble… peut-être inspirée par Mère Joséphine que je découvre petit à petit…

    Nous nous rencontrerons pour fêter les deux cent ans de Mère Joséphine le 30 et 31 Mars 2019.

    Bénédicte

  • Témoignage vidéo

    A Beauvais, soeur Claire roule à vélo. Une façon pour elle de vivre son voeu de pauvreté et de rencontrer les personnes de son quartier. Religieuse, animatrice de l’aumônerie des jeunes, elle travaille aussi comme aide médico-psychologique auprès d’enfants lourdement handicapés. Elle n’y porte pas l’habit ni de signe religieux pour privilégier avant tout la relation. Elle vit dans un HLM d’un quartier populaire de Beauvais où elle forme une petite communauté avec trois autres soeurs et partage une vie communautaire avec ses voisins.