• Avec Mère Joséphine, prendre soin…

    Dimanche de la santé : prendre soin…

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, fait sienne l’œuvre des garde-malades qui nécessite sa présence et ses compétences. Nous sommes nous aussi appelés à « garder » ceux qui sont confiés, prendre soin les uns des autres, prendre soin de chaque personne dans toutes ses dimensions : corporelle, morale, spirituelle, familiale.

    «  Suis-je le gardien de mon frère ?» disait Caïn… « Tu es le gardien de ton frère » dit St François.

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, était garde-malades. Avec d’autres femmes, elle se rend auprès des malades qui ont besoin de sa présence, de ses compétences, de son aide spirituelle.

    Chaque fraternité et chrétien associé est invité à vivre l’une ou l’autre des propositions. Mais cela peut être aussi pour vous, chers internautes !

    • Vivre un temps de partage en fraternité, en famille, avec des voisins :
      • Qu’est-ce que cela signifie pour moi prendre soin : concrètement, en fraternité, en famille, avec les personnes que je rencontre… ?
      • « Dieu prend soin de toi ». Psaume 54 : comment cette Parole de Dieu résonne pour moi ? comment Dieu prend soin de moi concrètement
    • Offrir une bougie à quelqu’un qui prend soin de moi
    • Prendre contact avec le service évangélique des malades de la paroisse, l’aumônerie d’un EHPAD, la pastorale de la santé… Et selon les liens que nous avons : offrir une bougie aux aidants, aux soignants, proposer un verre de l’amitié, ou une petite halte spirituelle et priante, un goûter, dans nos fraternités
    • Anges gardiens : entre nous dans les fraternités, en famille, avec les voisins : piocher le prénom d’une Petite Sœur, d’un autre chrétien associé, d’un membre de la famille… et durant une journée, une semaine (durée à choisir ensemble avant), se faire particulièrement proche par des petites attentions, mots, gestes…
    • Vivre un temps de prière avec le Psaume 54, la 1ère lettre de St Pierre 5, 7, la prière pour le dimanche de la santé, le chant : « C’est par ta grâce »
  • Une vocation de « garde-malades »

    En 1855, trois femmes, tertiaires de Saint François, décident de mettre en commun leurs efforts pour garder les malades. C’est le premier embryon des Petites Sœurs de Saint François d’Assise, dont ne fait pas encore partie Louise Renault. Ces femmes ont le projet de s’organiser pour venir en aide aux malades pauvres en les visitant à leur domicile. Quelques années plus tard, Louise les rejoint et grâce à son esprit de foi, à son sens de l’organisation et au soutien avisé des autorités diocésaines, le groupe des garde-malades prend forme et consistance. Peu à peu, la notion de « garde-malades » s’élargit et s’étend, au service de toute misère rencontrée, des laissés pour compte de la société surtout.

    Mère Joséphine est heureuse de rendre service quand il s’agit des malades et des pauvres. Nous remarquons que dans ses lettres, elle met une majuscule à « Malade » !

    Un soir, une femme de mauvaise vie se meurt. Quelqu’un est venu chercher le prêtre. Mais il ne peut pas pénétrer dans une maison mal famée. Ce serait un scandale pour le voisinage. Il vient trouver Mère Joséphine et lui demande de faire quelque chose pour sauver cette âme. Tel le Bon Pasteur à la recherche de la brebis perdue, Mère Joséphine, malgré l’heure tardive, s’en va seule dans la nuit pour rejoindre la mourante. Elle trouve difficilement deux commissionnaires, les charge d’amener la malade chez elle, à la communauté. Ainsi le prêtre pourra la confesser et la préparer à la mort. Mère Joséphine « forte dans sa bonté », « femme de cœur et femme de tête, où le cœur dirige la tête », accueille sans cesse, toujours et encore toute misère humaine qui se présente.

    ‘Garde-malades’ quelle expression combien riche de sens ! ‘Garder’ c’est prendre soin, veiller, conserver, protéger. Le mot est présent à travers toute l’Ecriture :

    « Suis-je le gardien de mon frère ? ». (Gn 4,9)  

    « Que Dieu te garde ». (Nb 6,22)

    « Seigneur, tu nous gardes pour toujours ». (Ps 11,8)

    « Garde moi, mon Dieu, j’ai fait de toi mon refuge ». (Ps 15,1)

    « Je prendrai soin de mes brebis, je veillerai sur elles… ». (Ez 34, 11-16)

    « Quand j’étais avec eux, je les gardais en ton nom ». (Jn 17,12)

    Saint François nous dit que nous sommes le gardien de notre frère et que Dieu est notre Gardien. (Louanges de Dieu). Nous sommes les gardiens de nos frères et nous sommes gardés par eux, par Dieu, par tous ceux et celles qui nous veulent du bien. (Billet à Frère Léon). Des anges gardiens ont ainsi été placés sur notre route. Rendons grâce à Dieu, nous sommes bien gardés. Tant de personnes de par le monde se trouvent dans le délaissement, par ce qu’ils ne trouvent personne pour les ‘garder’.

    Le Pape François pendant l’homélie du 19 mars 2013, fête de Saint Joseph au début de son ministère, a développé ce thème.

    « … Tous nous avons la vocation de garder, garder le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour nous garder nous, pour garder tout le créé, qui nous est confié. Car il s’agit bien de cela, tout le créé nous a été confié : l’autre, le voisin, le malade, le pauvre, le riche… ».

    « … garder les gens, avoir soin de l’autre, de toute personne, avec amour, spécialement des enfants, des vieillards, de ceux qui sont plus fragiles et qui souvent sont à la périphérie de notre cœur… ».

    « … Quand l’homme fait défaut à cette responsabilité de garder, quand nous ne prenons pas soin de la création et des frères, alors trouve place la destruction et le cœur se durcit…Garder, veut alors dire, veiller sur nos sentiments, sur notre cœur, parce que c’est précisément de là que viennent les intentions bonnes ou mauvaises, celles qui construisent ou celles qui détruisent ».

  • Quand le projet de Morannes s’élabore ensemble !

    Les chrétiens associés de Morannes étaient invités à une matinée de travail au 10 place De Gaulle, à Morannes ! Des pistes d’action avaient déjà été balisées:  Morannes comme lieu de rencontres : accueil,écoute,convivialité ; lieu de ressourcement spirituel, de prière, de retraite ; lieu franciscain et avec le message de Mère Joséphine.                    

    Soeur Marie Grillon nous propose une expression libre sur des adhésifs ….et les portes des meubles haut de cuisine se trouvent tapissées d’une floraison d’idées !

    dont voici quelques unes :

    Au dedans:  Ecoute – Partage avec des supports ; Bibliothèque ouverte à tous; chants/chorale; tricot/thé-café; cuisine/repas partagés; chapelle/partage de la Parole-Liturgie; ressourcement retraite possible avec des Petites Soeurs.

    Au dehors:  jardin/ lieu thérapeutique; production en permaculture; approche d’une écologie intégrale. Mais aussi programmation d’activités : randonnées(avec balisage); divers pèlerinages; présence au foot etc…                        

    Pour cela il faut des « personnes ressources », des petites mains et beaucoup de coeur, de persévérance pour que tout s’articule autour du projet communautaire avec une visibilité humble et joyeuse. L’espérance ne se construit pas sur nos forces mais sur les dons de l’Esprit et sur la diversité des talents au service des autres. Ensemble nous tracerons un sillon pour la « Mémoire collective ». Ensemble commençons.

  • Prendre soin des malades

    Petite Sœur Rosine Fleur, infirmière diplômée d’Etat, j’ai la joie de vous partager ma mission auprès des malades dans le Centre de Santé de Boy Rabe, dans le 4ème arrondissement de BANGUI, lieu où je travaille depuis le 8 mars 2022.

    Après mes études d’infirmière en Côte d’Ivoire de 2008 à 2011, je suis revenue à BANGUI. Puis en 2016, j’ai été affectée à la fraternité de NGOTTO. Là j’ai travaillé jusqu’en 2021 à la pharmacie de la paroisse, que le Diocèse a remis à la gestion de notre Communauté. J’ai rendu service, tout en faisant des petits soins infirmiers, surtout près des pauvres.

    Dieu merci, l’année dernière, j’ai eu la grâce d’être intégrée dans la Fonction Publique de Centrafrique. Là, le Conseil Général m’a demandé de revenir à BANGUI et j’ai été affectée au Centre de Santé de Boy Rabe, dans le quartier voisin de notre fraternité.

    J’ai eu la joie d’être accueillie par le Chef de Centre, Docteur Corinne, et le personnel qui constitue l’équipe soignante. Je me suis vite intégrée et mise au travail comme tout le personnel.

    En arrivant, j’ai été affectée au service de Petite Chirurgie, c’est-à-dire que je faisais les pansements, les piqûres, j’administrais les sérums aux patients, etc…

    Cela me plaît : sauver la vie de quelqu’un qui est souffrant, le soulager de sa douleur, c’est lui offrir une chance de vivre…

    Maintenant, je suis à la Consultation des enfants et adultes. Je les consulte… cela signifie que je suis devant un malade qui a pris son courage pour venir à l’hôpital chercher de l’aide. Je l’accueille, je l’écoute avec ses plaintes, et j’ai à trouver des remèdes à ses maux.

    Je suis très heureuse de mon travail d’infirmière. Cela valorise ce que j’ai étudié à l’Institut des Agents de Santé. Mon travail me permet, en tant que Petite Sœur de saint François, d’entrer en relation avec les malades. C’est bien dans le sillage de notre Fondatrice Mère Joséphine, qui dès le début de la Congrégation était, avec ses sœurs, garde-malade. Prendre soin des malades !

     

    Merci à Dieu ! Merci à mes Petites Sœurs, de ce que je suis aujourd’hui.

     

     

  • Une session pour les Jeunes en recherche

    En août dernier, notre Petite Soeur Prisca a rencontré des jeunes en recherche en Centrafrique et elles ont vécu une session sur St François et Mère Joséphine

    Cette session nous permet de découvrir le charisme de st François et de mère Joséphine. Voilà pourquoi chaque jour on présente la vie de st François, qui a quitté la richesse de son père pour suivre le Christ et part annoncer la paix et joie. Et Mère Joséphine qui a beaucoup aidé des personnes malades et les démunies, Ste Claire qui a vu la simplicité de st François et le suit pour vivre une vie simple.

    Une Soeur de la Divine providence de Riboviller parle aux jeunes sur la vocation en donnant l’exemple d’Abraham, Moïse et la ste Vierge Marie. Elles ont été aussi reçues par une Petite Soeur qui leur a montré le sens de la prière : la prière c’est dialoguer avec Dieu, être à son écoute et communiquer avec Lui. Cette session permet à nos jeunes de faire la connaissance des autres et de partager leurs expériences. Je trouve qu’elles sont vraiment contentes de ce 5 jours passés avec nous pour découvrir notre manière vivre en Petite Soeur de st François.

    Petite Soeur Prisca

  • Au fil du chapitre…

    Depuis le 20 juillet, nous voici arrivés à l’abbaye de Timadeuc !

    17 Petites Soeurs qui allons vivre ce temps de chapitre général, animé par Jean Claude Lavigne, Frère Dominicain.Sous un beau soleil, nous nous sommes retrouvés autour d’un goûter pour nous accueillir mutuellement. Puis nous avons vécu la célébration d’ouverture du chapitre, pour commencer ensemble ce temps fort pour notre Congrégation.

    Nous commençons le premier jour de chapitre par une journée de récollection pour nous ouvrir le cœur à l’Esprit Saint.

    Vient ensuite le temps des échanges autour des bilans pour relire les 6 années vécues depuis le dernier chapitre.

    Les journées de travail et d’échanges se poursuivent, en approfondissant en groupes les thèmes essentiels pour la vie, la mission de notre Congrégation.

    Nous sommes portées par la liturgie avec les Frères et entre nous… et par la prière fraternelle de tous ceux qui nous accompagnent.

    Lors d’une soirée, nous avons eu la joie aussi de partager un peu de la vie de nos Petites Soeurs qui vivent en Centrafrique, grâce à des photos et leur témoignage.

    Nous avons aussi accueilli les 4 Chrétiens Associés qui sont engagés depuis plus d’un an avec nous pour vivre ensemble le charisme de Mère Joséphine notre fondatrice.

    Les frères sont ravis de nous accueillir. Les journées sont ponctuées aussi de fêtes : ste Marie-Madeleine, Ste Christine, la ste Anne ! des occasions de fêter nos Petites Soeurs qui portent ces prénoms  !

    Mercredi, nous avons vécu une grande journée de silence et de prière pour préparer nos coeurs à vivre l’élection de nos responsables.

                   notre oratoire

     

    Dans un climat de prière et dans le souffle de l’Esprit, nous avons élu la nouvelle Supérieure Générale et les conseillères.
    Chantal Blanchet comme Supérieure Générale
    et Marie-Christine Pontoizeau, Anne-Marie Soulard et Régine Badoc comme conseillères.

    de gauche à droite : Anne-Marie Soulard, Chantal Blanchet, Régine Badoc, Marie-Christine Pontoizeau

     

    Nous avons ensuite repris le travail, les réflexions…. avant de célébrer la messe de clôture du chapitre le 2 août, en ce jour de fête franciscaine qu’est Notre Dame de la Portioncule, berceau et source des grandes intuitions évangéliques de St François.

    Nous terminons ce chapitre par un temps de détente… avant de reprendre le chemin vers nos fraternités et nos lieux de mission !

    Les Petites Soeurs capitulaires

     

  • La joie de se retrouver malgré les distances !

    Avec les Petites Soeurs de la rue du Dr Guichard, puis avec les Petites Soeurs de Beaupréau et Chantal de passage, on a fait une 1ère : une visio ensemble !
    Après quelques essais techniques, joie et émerveillement de nous voir, de nous retrouver, de se donner quelques nouvelles, et même d’aboutir à un nuage de mots autour de Mère Joséphine !
    Avant cela, autour du 8 décembre, on avait créé un apéro par skype entre les Petites Soeurs de Chelles et les Soeurs de la fraternité de Limoges ! Un beau temps d’échanges chacun chez soi autour d’un verre ! sans risques !
    Puis nous avons vécu entre Petites Soeurs le temps de prière, de renouvellement des voeux, que nous avions préparé ensemble. Nous l’avons vécu dans un vrai climat de partage, de prière, de communion…
    De beaux moments partagés ! et des outils techniques qui nous permettent cela !
    Merci Seigneur pour la créativité que tu mets au coeur de l’Homme !
    Claire Petite Soeur de St François
  • Aumônier d’hôpital : des rencontres qui mènent à Dieu

    Régine est aumônier d’hôpital à Montpellier et nous partage une des belles rencontres qu’elle vit au quotidien dans sa mission.                                                                                                  Régine à la chapelle de l’aumônerie

    Pour des raisons de discrétion, le prénom de la personne a été changé.

    C’est la fin de l’après-midi, j’arrive en service de chirurgie et demande aux soignants s’il y a des patients à visiter : « Oh oui nous ne savons plus quoi faire avec Mme C. tellement elle est angoissée ». J’arrive à sa porte, une jeune femme assise sur son lit m’accueille un peu surprise, tendue et les traits tirés. Elle s’allonge, beaucoup de tuyaux de tout côté, elle souffre et a du mal à reprendre son souffle. Puis me parle d’une voix à peine audible, qu’elle doit aller au bloc opératoire, qu’elle attend depuis longtemps. Elle se présente, elle s’appelle Marine, une quarantaine d’années. J’aperçois sur la table de nuit une photo d’une petite fille, c’est sa fille de quelques années. Marine pleure en me parlant d’elle, elle ne l’a pas vue depuis décembre date de son hospitalisation : c’est extrêmement dur pour elle ! Je m’assoie auprès d’elle, lui parle lentement, j’essaie de l’apaiser, lui chante « Ne crains pas ». Je lui demande si elle est croyante, elle me dit qu’elle n’est pas baptisée. Elle me demande de revenir la voir demain. Je lui dis que je vais allumer un cierge à la chapelle et écrire son prénom et celui de sa fille sur un galet à côté du désert. Je la laisse un peu plus apaisée.

    La chapelle avec les galets où les prénoms sont inscrits

    Le lendemain, quand j’arrive auprès d’elle sa maman est là. Tout de suite elle me dit que Marine lui a parlé de moi. Marine me dit avec un petit sourire que hier soir tout en partant au bloc, elle avait dans la tête ‘Ne crains pas’. Je lui montre en photo la chapelle et le petit galet. Elle me regarde avec insistance et me dit ‘je veux être baptisée’. Et là, sa maman fond en larmes. Elle me raconte « je suis issue d’une famille nombreuse, nous avons dû être tous placés, j’avais cinq ans j’ai été envoyé dans un institut religieux jusqu’à l’âge de quinze ans, j’ai vu des choses trop dures et me suis dit que jamais je ne ferais baptiser mes enfants ! Et là, ma fille qui ne vous connait que d’hier, demande le baptême, mais je respecte son choix. » Marine me demande « je voudrais apprendre à prier », nous faisons lentement le signe de croix et je lui lis une prière, elle se réjouit « c’est tout à fait ce que je porte ». Elle a bien compris prier c’est parler comme à un ami.

    Le dialogue avec le Seigneur se fait en parlant comme un ami parle à un ami… ES 54 – St. Ignace de Loyola.

    Elle me parle un peu plus de sa vie. Je lui laisse un petit feuillet avec des prières pour le temps de l’épreuve de la maladie. Elle désire que je chante auprès d’elle. A notre troisième rencontre, elle est fiévreuse, mais désire que je reste un peu auprès d’elle. Une nouvelle demande : « je souhaite recevoir l’onction des malades ? ». Elle me questionne sur mon air un peu surpris. Elle a lu dans le petit feuillet. Je lui explique qu’il est nécessaire d’être baptisée. Elle me redit combien Jésus est entrée dans sa vie et la soutient. Je lui laisse une petite croix et une médaille à son cou, elle est très émue. « Il sera là maintenant encore plus proche de moi ! ». C’est le w-e je pense et prie pour elle. Il me semble important que nous puissions vivre avec elle une petite célébration. Je ne sais si son pronostic vital est engagé mais c’est très grave.

    J’envoie un mail à un des prêtres aumôniers en lui expliquant la situation. Il est disponible pour la rencontrer mardi après-midi ! Mon cœur chante au fond de moi le MAGNIFICAT !

    Régine, Petite Soeur de St François

  • Quand Dieu provoque les rencontres !

    Pendant les vacances de la Toussaint, j’ai pu aller vivre deux jours dans l’Est Creuse. Joie des rencontres avec les communautés chrétiennes, des partages avec les prêtres, et de rencontres-cadeaux ! Beauté des paysages et des églises souvent ouvertes, grâce à des chrétiens discrets qui maintiennent ouverts ces lieux de recueillement.

    Les deux églises de Boussac Bourg

     

    Quelle expérience magnifique quand le Seigneur guide nos pas ! Après notre repas, je suis entrée dans l’église de Felletin. Un jeune entre, sac au dos. J’entame la conversation : « tu fais le chemin de St Jacques ?». S’en suit un partage de foi très fort, partage de questions. Il s’appelle M…, sait que c’est le 1er abbé de Cluny. Il aime entrer dans les églises… et il est entré parce qu’une personne lui a dit que là il trouverait des prises pour charger son portable ! Lui-même me dit : « Je crois que notre rencontre n’est pas due au hasard ! ».

    Et plus tard par texto : « Tout à l’heure, nous avions oublié de voir que derrière vous se trouvait la statue du Saint Curé d’Ars. Je suis allé à Ars, ce curé était bon et j’avais lu qu’après avoir été guidé par un jeune berger, il avait dit à ce dernier : « Je te montrerai les chemins du ciel ». C’est peut-être un peu de ce chemin que vous m’avez donné ».

    Je lui parle de l’aumônerie des étudiants. « On peut y venir sans être baptisé ? ». Oui !

    On finit en priant ensemble le notre Père, et le je vous salue Marie. On échange nos numéros, adresses mail. Les échanges se poursuivent encore aujourd’hui par mail : son chemin, ses questions, « comment faire pour aimer quand on le veut, mais qu’on ne peut plus avec une personne ». Et on a le projet de constituer un petit groupe de partage autour d’un évangile ou du youcath, avec quelques autres jeunes en recherche. D’abord en visio puis en présentiel quand ce sera possible.

    Laissons les églises ouvertes, mettons-y des prises… et des gens sur le chemin !

    Comme le dirait le Pape François, vivre « la joie de l’Evangile », « la spiritualité de la rencontre » !

    Claire, Petite Soeur de St François

  • La joie de la relation entre les Soeurs aînées et des Jeunes !

    voir la vidéo : des rayons de soleil !