• Une vie donnée : témoignage !

    A Toulon avec Françoise où elles ont vécu très proches des plus démunis

    Marie-Andrée tu viens de fêter tes 102 ans, que peux-tu nous dire de toutes ses années de vie de Petite Soeur ?

    Je ne peux que remercier le seigneur de ma vie religieuse, et toutes les petites sœurs qui m’ont toujours bien accueillie. Je Le remercie de la grâce d’avoir tenu le coup jusqu’à mes 96 ans où j’étais encore à Toulon avec les Petites Sœurs au service de la diaconie du Var, avec les plus pauvres

    Quels ont été les meilleurs temps de ta vie ?

    J’ai été très heureuse à Val d’Aurelle (Centre anti cancéreux), à Toulon aussi ! et pendant les 25 ans au Vignogoul au service des enfants. Que ce soit avec les enfants, les malades ou les plus démunis j’ai aimé les différentes missions et lieux où j’ai vécu.

    D’ailleurs je n’ai jamais rien demandé, mais je faisais confiance au Seigneur et à la congrégation là où on m’envoyait.
    Actuellement à l’EHPAD de la Roseraie et étant dans le « grand âge » avec moins de force, je continue, je vis… !

     

  • Avec Mère Joséphine, prendre soin…

    Dimanche de la santé : prendre soin…

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, fait sienne l’œuvre des garde-malades qui nécessite sa présence et ses compétences. Nous sommes nous aussi appelés à « garder » ceux qui sont confiés, prendre soin les uns des autres, prendre soin de chaque personne dans toutes ses dimensions : corporelle, morale, spirituelle, familiale.

    «  Suis-je le gardien de mon frère ?» disait Caïn… « Tu es le gardien de ton frère » dit St François.

    Notre fondatrice, Mère Joséphine, était garde-malades. Avec d’autres femmes, elle se rend auprès des malades qui ont besoin de sa présence, de ses compétences, de son aide spirituelle.

    Chaque fraternité et chrétien associé est invité à vivre l’une ou l’autre des propositions. Mais cela peut être aussi pour vous, chers internautes !

    • Vivre un temps de partage en fraternité, en famille, avec des voisins :
      • Qu’est-ce que cela signifie pour moi prendre soin : concrètement, en fraternité, en famille, avec les personnes que je rencontre… ?
      • « Dieu prend soin de toi ». Psaume 54 : comment cette Parole de Dieu résonne pour moi ? comment Dieu prend soin de moi concrètement
    • Offrir une bougie à quelqu’un qui prend soin de moi
    • Prendre contact avec le service évangélique des malades de la paroisse, l’aumônerie d’un EHPAD, la pastorale de la santé… Et selon les liens que nous avons : offrir une bougie aux aidants, aux soignants, proposer un verre de l’amitié, ou une petite halte spirituelle et priante, un goûter, dans nos fraternités
    • Anges gardiens : entre nous dans les fraternités, en famille, avec les voisins : piocher le prénom d’une Petite Sœur, d’un autre chrétien associé, d’un membre de la famille… et durant une journée, une semaine (durée à choisir ensemble avant), se faire particulièrement proche par des petites attentions, mots, gestes…
    • Vivre un temps de prière avec le Psaume 54, la 1ère lettre de St Pierre 5, 7, la prière pour le dimanche de la santé, le chant : « C’est par ta grâce »
  • Fête de la Vie consacrée !

    Le 2 février c’est la joie de partager et savourer des crêpes… mais surtout de célébrer en Eglise la présentation de Jésus au temple. et de fêter la Vie Consacrée. Comme Jésus est consacré à son Père, des hommes et des femmes décident de consacrer leur vie, leur être au Seigneur… dans la vie religieuse apostolique ou monastique, comme vierge consacrée, ermite, ou dans les instituts séculiers.

    « Comme en St François, l’amour du Christ en nous a été assez fort pour que nous décidions librement que Lui seul serait le tout de notre vie ».

    « L’Esprit invite à renouveler notre vie et nos communautés. Et comment ferons-nous cela ? Il nous indiquera le chemin. Nous, ouvrons notre cœur avec courage, sans peur. Ouvrons notre cœur. Regardons Siméon et Anne : même s’ils ont un âge avancé, ils ne passent pas leur temps à regretter un passé qui ne reviendra pas, mais ils ouvrent les bras à l’avenir qui vient à leur rencontre. » Pape François

  • Va vers le pays que je te montrerai

    Fête de la vie consacrée : « Quitte ton pays, et va vers le pays que je te montrerai », le témoignage de sœur Chantal

    Source : site du diocèse d’Angers

    Sœur Chantal Blanchet nous partage son engagement et les projets de sa congrégation des Petites Sœurs de Saint-François.

    « Quitte ton pays et va vers le pays que je te montrerai ». C’est cette belle phrase de la Genèse, accueillie plusieurs fois au cours de sa vie, qui a conduit sœur Chantal a s’engager pour Dieu et les petits, « un appel inattendu » confie-t-elle. Dieu s’adresse à celui qui n’est encore qu’Abram et lui demande de lui faire confiance. C’est cette confiance totale en l’Esprit Saint qui a fait d’une enseignante coopérante en pays musulman, la supérieure générale de sa congrégation ou plutôt la responsable, titre qu’elle préfère.

    Conseil des petites sœurs de Saint-François. De gauche à droite : Chantal Blanchet, Régine Badoc, Anne-Marie Soulard et Marie-Christine Pontoizeau

    « J’étais attirée par le service et je suis partie pour enseigner dans plusieurs pays du monde auprès des plus pauvres ; en Turquie, ma chambre donnait sur la cour de la mosquée et j’ai découvert un peuple priant. J’ai aussi « rencontré » Saint François et son message d’amour, son esprit de service et de fraternité avec tout homme quelle que soit sa religion. Et c’est, là-bas, dans une revue du diocèse d’Angers listant les congrégations du département que j’ai découvert celle dont je suis aujourd’hui en responsabilité ».

    « Nous fêterons en décembre prochain le 150ème anniversaire de notre fondation à Angers par Sœur Joséphine (originaire de Morannes) qui, avec ses petites sœurs, soignait à domicile, les malades les plus humbles et les plus fragiles mais ne refusait jamais son aide à personne ».

    Une petite sœur au chevet d’un enfant

    Une nouvelle organisation pour que la congrégation reste présente au monde

    « Comme beaucoup de congrégations, notre moyenne d’âge est assez élevée, notre nombre réduit : nous sommes 73 réparties entre la France et la République Centrafricaine. Depuis plusieurs années des chrétiens associés nous rejoignent pour partager et prier avec nous, en fraternité ». Fort de ce constat, le nouveau conseil, élu l’année dernière, a lancé une grande consultation générale où chacun, sœurs et laïcs, a pu s’exprimer sur la nouvelle organisation à adopter pour que la congrégation reste présente au monde par ses différentes missions, à travers la réorganisation de certains lieux.
    « Cet exercice de démarche participative a été exigeant et long mais le résultat est une vraie chance : chacune d’entre nous a l’opportunité de vivre, en fraternité, sa mission d’évangile quelque soit son âge et ses compétences, au travail, dans les quartiers, en EHPAD ou en foyer logement, mêlées aux autres résidents. Nous faisons Eglise autrement.

    Avec les petites sœurs aînées

    Rester ouvertes et accueillantes à tous

    Cette démarche a bousculé mais aujourd’hui, chacune a trouvé peu à peu sa place dans la confiance, éclairé par l’Esprit car il est difficile d’aller vers l’inconnu ».
    Dans son bureau décoré d’une très belle icône de Saint François d’Assise avec son ami Malik Al Khamil, sœur Chantal poursuit :
    « L’objectif est aussi de mieux s’enraciner dans la spiritualité franciscaine, de rester ouvertes et accueillantes à tous, de mettre en œuvre le mieux possible l’encyclique « Laudato si » ; le démarrage de la démarche église verte répond parfaitement à ces exigences ».
    « L’Esprit de Foi donne les forces nécessaires » se plaisait à dire Sœur Joséphine.
    En digne successeur, sœur Chantal poursuit son œuvre et gageons que son dynamisme et celui du conseil éclairerons encore longtemps les cœurs de celles et ceux qui les croisent.

  • A la suite de Mère Joséphine notre fondatrice

    Le 13 janvier, nous faisons mémoire du passage de la mort à la vie de notre fondatrice, Mère Joséphine. Cette année marque aussi les 150 ans de fondation de la Congrégation !

    Diane, Petite Soeur qui s’est engagée définitivement comme Petite Soeur de St François en juin dernier nous parle d’elle :

    « L’expérience de François et Mère Joséphine éclaire ma vie chrétienne. J’aime leur simplicité, leur proximité des pauvres et leur fraternité envers tous, ils se situent toujours au niveau le plus bas. Ceci m’appelle. J’ai fait l’expérience de mes fragilités. L’amour du Christ me motive et m’appelle à témoigner de Lui parmi mes Petites Sœurs, à partager avec les pauvres leurs conditions de vie, à les servir dans le respect car ils sont les figures du Christ. »

    cliquez pour mieux découvrir qui est Mère Joséphine : http://petites.soeursfranciscaines.org/nos-sources/

                              Nuage de mots sur Mère Joséphine, réalisé par des Petites Soeurs

  • Que la joie de Noël demeure !

    Noël pour nous c’est…

    Nuage de mots réalisés à partir des expressions des Petites Soeurs et des Chrétiens associés

  • Marcelline, le beau visage d’une Petite Soeur

    Nos Petites Soeurs de Centrafrique ont vécu en décembre le décès d’une des Petites Soeurs Centrafricaines. Elles témoignent et rendent hommage à ce qu’elle a vécu, donné…


    Notre petite sœur Marcelline KAKORO est née à Bakala dans la Ouaka le 8 juillet 1958. Elle
    a fait sa scolarité avec les Sœurs de la
    Sainte Famille de Besançon. A la fin de sa scolarité, sœur Marie Monique l’a formée dans le cadre du service social, qu’elle exerça par la suite : dans les jardins d’enfants, la PMI, la promotion féminine, et comme agent de l’Etat.

    Dans les années 80, Marcelline fait la découverte des Petites Sœurs de St François à Grimari, où nous étions insérées en fraternité. Elle a cheminé avec nous comme aspirante. Puis elle fera son postulat à Mingala pendant 2 ans, ceci pour mieux se connaître.

    A la fin du postulat, librement, elle a fait la demande d’entrer chez les Petites Sœurs de St François d’Assise. Elle aura vécu 2 ans de formation au Noviciat. Pendant ces 2 années, elle a été éprouvée par plusieurs deuils dans sa famille proche Pourquoi toute cette série d’épreuves vécues pendant ce temps de formation ?

    Bien qu’elle était jeune, Petite sœur Marcelline avait une foi solide. Dans ces épreuves vécues, elle était entourée par ses Petites Sœurs, l’équipe des formateurs et ses amies du noviciat. Mais c’est dans la prière et l’eucharistie qu’elle trouvait sa force.

    La formation finie, après la profession, elle a regagné la fraternité de Boali où elle jumelait son travail professionnel et la pastorale. Elle était toute donnée à ses engagements.


    Au bout de 6 ans, avant ses vœux perpétuels, on lui a proposé de connaître le berceau de la congrégation. Ce qui lui a permis de faire un séjour de 4 ans en France. Elle a approfondi sa formation doctrinale, religieuse, franciscaine. Par ailleurs, elle a fait une formation d’aidesoignante qui lui a permis, de retour au pays, de vivre le charisme de garde malade de notre congrégation, en travaillant dans les hôpitaux, et en se donnant avec passion à tous les malades dans le cadre de l’aumônerie des malades.

    Après ses années en France, la Petite sœur Marcelline a été envoyée en mission à Alindao pendant 5 ans, où elle a travaillé à l’hôpital. Puis, depuis 2002, elle était ici à la fraternité NotreDame d’Afrique. Elle a travaillé au Camp Fidèle Obrou, à l’hôpital de l’Amitié puis à l’hôpital communautaire. Depuis quelques années, à la retraite professionnelle, elle se donnait corps et âme à l’aumônerie des hôpitaux.

    Elle assurait aussi le service de la responsabilité de la fraternité.
    Marcelline était une petite sœur toute donnée au Seigneur.

    Une femme de prière,

    Une femme de caractère

    Une petite sœur pleine d’attention fraternelle avec ses petites sœurs

    Une femme qui avait le cœur sur la main,

    Une petite sœur qui ne craignait pas de donner son temps pour assister les plus démunis.

    Merci, Petite sœur Marcelline pour ce que tu es pour nous. Tu nous resteras toujours présente.

    Témoignage de Sr Monique, lu au cours de la veillée
    Monique est notre aînée centrafricaine, en mission en France à Lorient

  • Greccio à Morannes !

    Il faisait bien froid ce 17 décembre lorsque nous sommes allés à « Greccio » recréé dans leur grange par les Petites Sœurs de Morannes. Avec elles, nous étions une trentaine de pèlerins transis venus de Morannes, de Châteauneuf, de Champigné et même de Tiercé. Dans la pénombre, un peu éclaircie par de nombreuses petites lumières, nous avons vu leur visage souriant et plein de confiance. Outre avec leurs sourires, elles nous ont accueillis avec des couvertures !

    Au son discret de la guitare joué par René, nous sommes entrés dans une magie de recueillement, de silence, d’attente… Nous avions chaud au cœur malgré les frissons. La Sainte Nativité nous a été contée avec la simplicité, la chaleur, la douceur franciscaines. Beaucoup d’entre nous ne pouvaient cacher leur émotion et j’en sais quelques-uns qui ont essuyé leurs larmes.

    Lorsque Jésus est venu s’offrir à nous sur l’autel de la crèche et que l’hymne de Noël a retenti, chanté par tous à pleine voix, j’ai vu Mère Joséphine nous regarder avec un petit sourire bienveillant. Oh ce fut bien discret, à son image. Mais elle était fière de ses Petites Sœurs. Elle le pouvait. Nous le sommes aussi, pauvres chrétiens auxquels nos cinq Petites Sœurs de Morannes redonnent de l’Espérance et de la Joie.

    Le vin chaud, distribué avec abondance ainsi que les excellentes pâtisseries, ont achevé de nous réchauffer, de nous réconforter, de nous réunir, dans cette maison où chaque pièce est devenue un refuge pour chacun.
    Merci à nos Petites Sœurs, merci à Joséphine, merci à François.

    Que la Joie de Noël continue à se manifester comme en ce « Greccio »* du 17 décembre 2022 !

    P, un participant à ce Noël

    * Greccio est un petit village de montagne où St François a voulu célébrer Noël à la fin de sa vie, en mettant en scène la Nativité

  • A la suite de Saint François

    Marcher pauvrement,
    mais allégrement,
    le nez dans le vent,
    la joie au-dedans.

    Sa Parole au-dedans,
    pour affronter tous les temps.
    Sobriété et louanges accompagnant,
    nos chemins divers et parfois hésitants.    

    Bien que différents,
    mais  bien écoutants,
    rien ne possédant,
    rencontrer son temps.

    Accompagner bien des souffrants,
    traverser bien des événements,
    et puis toujours aller de l’avant,
    pour suivre Jésus toujours devant.

                                                                            Obéir quoi qu’il en coûte,
               évite toutes déroutes.
              « S’en remettre à » évite le doute,
              et plus nous rend libres quoi qu’il en coûte.

     Joie parfaite au cœur de Dieu :
     « Viens chanter en nous »,
     « Viens chanter en nous ! »

                                                          Sr Françoise GÉRARD,

    Petite Sœur de Saint François d’Assise – ANGERS

    suite à la Retraite 5 au 8 juillet 2022
    avec Fr Dominique P. OFM Cap – Angers

  • Engagement définitif de notre Petite Soeur Diane

    Joie chez les Petites Soeurs et pour toute l’Eglise !

    Diane a choisi de prononcer ses vœux perpétuels dans la paroisse de son baptême, où elle a grandi, la paroisse Saint Michel. Située à proximité du quartier « km5 », zone de dures violences pendant la guerre récente, elle est l’une des paroisses qui ont beaucoup souffert. Laissons lui la parole.

    Mon engagement définitif a été célébré le 19 juin 2022 sous un grand soleil, en pleine saison des pluies !

    C’était en plein quartier. Nous avons vécu cette Eucharistie dans une petite chapelle érigée en paroisse car l’église Saint Michel a été brûlée par les hommes de mauvaise foi lors des événements qu’a connu notre cher pays la RCA.

    C’est dans cette paroisse que j’ai été baptisée et que j’ai grandi. J’ai été touchée par la générosité des Chrétiens. Comme la femme de Sarepta dans la Bible, qui avait seulement dans sa jarre une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase, et n’a pas eu peur de le partager.

    Il y avait de l’ambiance, ce jour ! L’accueil était chaleureux, on dansait, on chantait… La communauté chrétienne de Ngotto et celle de Notre-Dame d’Afrique étaient bien représentées aussi.

    Et quelques mots du MERCI de Diane à la fin de la célébration :

    « A vous tous, mes frères et sœurs de Notre-Dame d’Afrique et du diocèse de Mbaïki, avec qui j’ai eu la joie de travailler en Eglise pour annoncer l’amour de Dieu, je vous dis merci pour ce que vous donnez de vous-mêmes et merci à Dieu de vous avoir mis sur ma route. 

    A vous, Chrétiens de la Paroisse Saint Michel, les mots me manquent pour vous témoigner tout ce que vous êtes pour moi. Ma vocation est née et a pris racine dans cette paroisse.  

    A vous toutes, mes Petites Sœurs, pour votre proximité auprès de moi, vous m’avez soutenue et accompagnée tout au long de ce temps. […] … dans la patience, vous m’avez formée selon le charisme de St François et Mère Joséphine. Aujourd’hui, je vous dis merci de m’accueillir définitivement comme Petite Sœur.

    « Les Petites Sœurs se stimulent, s’entrainent sur la route de l’Evangile car c’est jour après et pas à pas que se construit la vie en fraternité » (constitutions). Je compte sur le Seigneur et je m’engage avec la grâce qu’Il me donnera à construire la fraternité avec mes Petites Sœurs sur l’attitude de l’accueil, de la communion fraternelle, du pardon, du service, et de l’échange mutuel.

     

    « Ma vie aujourd’hui dans la condition humaine, je la vie dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi » (Lettre de Paul aux Galates 2,20)

    « Louez et bénissez mon Seigneur, Rendez-lui grâce et servez-le en toute humilité » (St François)